Sur le podium, le femme élue la plus forte du monde lève les bras en signe de victoire. Sa concurrente descend de la deuxième marche d'où elle regardait, d'un air mécontent, la gagnante du concours. Un détail la contrarie. Au terme d'une enquête, l'organisation américaine Official Strongman Games découvre ce qui chagrinait la perdante : « Il semble qu’un athlète biologiquement masculin et qui s’identifie désormais comme une femme ait participé à la compétition. » Biologiquement de genre masculin, Jammie Booker avait réussi à s'immiscer dans la compétition. Elle est très forte. Ne l'entendant pas de cette oreille, les responsables rebattent les cartes et disqualifient la championne. Le titre revient à qui de droit
En France, Le Parisien s'indigne. Jusqu'où ira Donald Trump dans son offensive contre les personnes trans ? La très lourde discrimination est soulevée d'une seule main par le journaliste woke de service. La crainte que le sport féminin ne se ferme à Sébastien Chabal tout droit sorti d'une clinique spécialisée bouleverse la rédaction. Par extension, les partisans de la cause imaginent un Tour de France gagné sur un vélo né Mobylette™. Quelques transformations réalisées sur le véhicule dans les années 60 ont permis au maillot jaune de franchir la lignée d'arrivée deux jours avant le peloton. Sur le porte-bagages, le commentateur a vécu l'exploit au quotidien. Que d'émotions !
La métamorphose du genre ouvre des perspectives, notamment dans les compétions de biathlon. Femme pour le tir de précision, homme sur le ski de fond. Non binaire dans la catégorie triathlon. Tout se complique. Retour aux fondamentaux. Sébastien Chabal dans l'équipe de natation synchronisée. L'image qui vient aux esprits taquins. Allez... pour tenter d'éclairer les indécis, inaugurons un Tour de Trans réservé aux cyclistes souhaitant cerner la problématique. Trente jours de montées et de descentes dans les états d'âme des participants. Que le meilleur gagne !
Le naturel revient au galop avec le poney né cheval. L'idéologie défendue par les beaux esprits appliquée aux hippodromes. N'y a-t-il pas une envie de gains faciles, derrière le discours des mondialistes ?
Jany Leroy