
Cette reculade européenne sur le tout électrique est du pur théâtre. Quand cette Europe déconnectée des citoyens a décrété la fin du moteur thermique, beaucoup ont hurlé et maintenant qu’elle revient sur sa décision, ça hurle encore qu’elle n’aurait pas dû et si ça se trouve, ce sont les mêmes. Ces « influenceurs » de l’automobile, représentatifs de personne, qui vont là où il y a le plus d’argent à se faire, avec de faux bons arguments : que la Chine va nous damer le pion. Irrecevable : que ce soit en thermique ou en électrique, elle nous dame le pion. Elle fabrique des ingénieurs, elle, dans ses écoles, pendant que nous fabriquons des transgenres, des intersectionnels et des pro-palestiniens et le résultat se voit, à la fin. L’arrêt du tout électrique est une bonne chose d’un point de vue très prosaïque : beaucoup de gens n’avaient de toute façon pas les moyens de se le payer. Et les acheteurs s’en désengagent de plus en plus selon les dernières enquêtes. L’argument du carbone : une fable très rentable qui a permis de créer des taxes carbone et de toute façon encore, ce n’est l’Europe toute seule, en arrêtant la voiture thermique qui va changer le cours du climat planétaire. On nage donc dans l’idéologie la plus crasse, avec des politiciens qui se mêlent de sujets auxquels ils ne connaissent rien, non pas pour des motifs écologiques mais dans des desseins qui nous échappent.
Au RPF, nous avons une autre vision de la chose : les ingénieurs travaillent, inventent non pas un mais plusieurs types de motorisations et le meilleur compromis, prix, fiabilité, usage, entretien, s’impose à la fin, comme se sont toujours imposés les meilleurs produits depuis quasiment 2000 ans. Sans subvention et sans aucune aide d’argent public. Que doit faire le politique ? Réguler. Veiller à ce que le véhicule produit puisse passer avec succès un contrôle technique ramené aux stricts éléments de sécurité et qu’il ne mettent pas la vie des gens en danger. Après, quel est le problème à ce que plusieurs types de motorisations voisinent ensemble sur les routes ? Aucun. Il peut même y en avoir un pour chaque type d’utilisation, électrique pour les cours trajets, à essence pour une utilisation soutenue, diesel pour les charges lourdes et le travail.
Les états doivent se désengager de ce type d’intervention, laisser les ingénieurs produire des solutions, les commerciaux organiser la promotion et doivent se contenter d’un rôle de régulateur. Nos états, notre Europe, outrepassent de manière générale leurs prérogatives, dictant depuis quelques années, le bon mode de déplacement, le bon mode d’alimentation, la bonne sexualité, les « bons » comportements en toutes circonstances, dans l’espace public, ce qui les regarde, en matière de sécurité par exemple, sécurité qu’ils n’assurent plus. Non, ces politiciens veulent absolument se mêler des sphères privées et décréter dans tous les domaines, des lignes de conduite qu’il n’a en plus, pas les moyens de faire appliquer. Comment va-t-il s’y prendre pour savoir si c’est un adulte ou un adolescent qui est devant l’écran quand Macron, encore lui, veut interdire les réseaux sociaux aux plus jeunes ? Envoyer un policier dans chaque famille le soir après le repas ? Que la caméra soit couplée en permanence à l’utilisateur ? Qui va surveiller tout ça ? On passe objectivement dans la tyrannie… pour votre bien.