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Affaire Epstein : la presse de gauche s’intéresse étrangement plus à Trump qu’à Clinton

Il est édifiant de voir comment la presse de gauche française se jette depuis quelques jours sur l’affaire Epstein non pas pour étaler l’horreur des faits concernant cet ignoble prédateur sexuel, secondé par sa non moins ignoble femme – Ghislaine Maxwell, une Française qui purge actuellement une peine de prison aux États-Unis pour complicité de trafic sexuel –, mais pour tenter de confondre Donald Trump, qui a certes fréquenté Epstein mais semble bien loin des frasques de Bill Clinton et d’autres progressistes avec le même Epstein.

Cette différence de traitement entre un ancien président des États-Unis et l’actuel locataire de la Maison-Blanche tient à ce petit détail : le premier appartient au camp du « Bien » – même s’il a orchestré des bombardements contre la Serbie, donc contre des civils, en 1999 parce qu’elle refusait de se laisser déposséder du Kosovo, berceau de la nation serbe, rappelons-le – et le second est le nouveau Père-Fouettard des progressistes.

Non qu’il s’agisse de nier le côté libidineux de Donald Trump mais on peut raisonnablement douter, lui qui n’a jamais eu de mal à sortir avec quelques-unes des plus belles femmes du monde dont certaines se jetaient littéralement dans ses bras, qu’il ait versé dans la perversité dont la gauche est capable en matière de sexualité. Une perversité mise d’autorité sous le tapis en France et qui serait condamnée sans hésitation outre-Atlantique. Par chance pour lui, Pierre Bergé ne vivait pas aux États-Unis. Dans le cas contraire, il aurait sans doute croupi en prison.

En France, au contraire, le père Bergé, un gauchiste façon caviar, a pu attaquer Fdesouche ou Riposte Laïque pour avoir repris les « allégations » de pédophilie à son encontre et qui se seraient déroulées dans sa somptueuse propriété de Marrakech. Mais il n’était pas au courant, disait-il, fin de l’histoire. Tout au plus, l’ancien homme d’affaire concédait-il de son vivant que ses mœurs très « libres » étaient « une manière de vivre sa sexualité ». Manière qui fit dire plus tard à un ancien amant d’Yves Saint-Laurent et de Pierre Bergé qu’ils étaient tous deux « malades sexuellement ».

https://www.liberation.fr/checknews/2017/11/07/pourquoi-ne-parlez-vous-pas-des-graves-accusations-de-pedophilie-qui-visent-pierre-berge_1652708/

https://www.valeursactuelles.com/societe/pedophilie-au-maroc-les-revelations-choc-dun-ex-amant-de-berge-et-saint-laurent

C’est pourquoi il y a quelque chose d’obscène de la part de la presse de gauche d’étaler en priorité les frasques sexuelles de Donald Trump quand on sait d’où vient cette presse : pro-pédophilie dans les années 1970 et ayant dans ses tiroirs des affaires très dégoûtantes qui ressortent régulièrement, comme celle des enfants Kouchner, violés par leur beau-père Olivier Duhamel, selon les révélations de Camille Kouchner dans un livre, La Familia grande.

« Affaire Epstein : Donald Trump éclaboussé par des milliers de nouveaux documents publiés », titre Libération. Pour L’Humanité, c’est : « Affaire Epstein : des documents embarrassants pour Donald Trump ». Le Point – qui est à la droite ce que la fanfare du village est à l’orchestre philharmonique de Vienne – ne fait pas mieux : « Affaire Epstein : ces nouveaux documents qui embarrassent Trump », etc.

Le Monde accuse quant à lui insidieusement l’administration Trump de dissimulation : « Affaire Epstein : loin de la transparence promise, la publication encore partielle des archives attise la confusion », mais reconnaît que : « Les dizaines de milliers de pages rendues publiques par le ministère de la justice américain au sujet de l’ancien prédateur sexuel Jeffrey Epstein comportent de nombreuses références à Donald Trump, sans information décisive. »

Trump a-t-il participé à des fiestas douteuses chez Esptein ? Peut-être, peut-être pas, et si c’est le cas, la justice américaine tranchera. Cependant, pour la presse de gauche il semble d’emblée coupable là où cette même presse use d’une extrême prudence quand il s’agit de traiter de tels sujets du côté de ses protégés. Tout cela donne la fâcheuse impression de noyer les poissons démocrates qui ont nagé dans les eaux de l’océan de fange Esptein, dont Bill Clinton, étrangement défendu par Donald Trump dans cette histoire qui, si elle sortait au grand jour, réserverait beaucoup de surprises. C’est peut-être là la raison de la prudence de l’administration Trump, qui sait qu’en révélant tout d’un coup cela risquerait de faire tanguer la barque, car tout le monde semble avoir croqué dans la pomme pourrie offerte par Esptein.

Sinon, au lieu de s’acharner à sens unique sur Donald Trump, la presse de gauche ferait bien d’aller fouiller dans un marécage démocrate immonde en matière de pédophilie et de dépravation sexuelle : Hollywood. Là-bas, il y a de quoi alimenter ses colonnes pour un bon moment.

https://www.lefigaro.fr/cinema/2016/05/26/03002-20160526ARTFIG00283-apres-elijah-wood-corey-feldman-denonce-la-pedophilie-a-hollywood.php

En attendant, si, comme le déplore la presse de gauche, il y a, dans l’exhumation des documents concernant l’affaire Epstein, plus de Bill Clinton que de Trump, c’est sans doute lié au fait que l’un était un peu plus détraqué sexuellement que l’autre…

Joyeux Noël à tous !

https://ripostelaique.com/affaire-epstein-la-presse-de-gauche-sinteresse-etrangement-plus-a-trump-que-clinton.html

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