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  • "L'Imperium contre le mondialisme" - entretien avec Gabriele Adinolfi

  • Ukraine : les milliards envolés des oligarques russes

    Ils sont la partie visible de la richesse de la Russie. Les oligarques sont aussi victimes de la crise ouverte entre Vladimir Poutine et les Etats-Unis. La chute de la Bourse russe leur a fait perdre des milliards.

    Plus de 20 milliards de dollars… C’est, depuis le début de l’année, le lourd tribut payé par les milliardaires russes à la crise géopolitique et économique. Les 16 plus riches d’entre eux ont vu leur fortune fondre de 23,5 milliards de dollars (8.284 milliards de roubles, selon l’indice Bloomberg des milliardaires). Un véritable krach pour les nouveaux riches les plus en vue de la planète depuis l’effondrement de l’URSS. Sur les 18 Européens dont la fortune a chuté de plus de 1 milliard de dollars depuis le début de l’année, 10 sont russes !


    L’année 2013 n’avait déjà pas été très bonne pour ces milliardaires amateurs de football (Rybolovlev à Monaco, Abramovich à Chelsea, Ousmanov à Arsenal…), de yachts et de vacances fastueuses sur la Côte d’Azur ou à Courchevel.

    Le retournement du marché des matières premières, qui a fait une partie de leur fortune, leur a coûté cher. L’an dernier, le magnat ukrainien Rinat Akhmetov a perdu 5,1 milliards de dollars. Le patron de Rusal, Oleg Deripaska, a, lui, vu sa fortune fondre de 3,8 milliards et celle d’Alexeï Mordashov, patron de Severstal, de 2,3 milliards.

    13 milliards perdus en un jour

    Ils espéraient sans doute profiter de la reprise économique aux Etats-Unis ou en Europe pour se refaire une santé financière. Mais c’était compter sans le psychodrame ukrainien.

    Le 3 mars dernier, la tension est à son comble entre la Russie et l’Ukraine, soutenue par les Etats-Unis et l’Europe. « Bruits de bottes », « guerre froide », « escalade », peut-on lire dans la presse. La Bourse de Moscou panique. L’indice Micex, qui regroupe les plus grosses sociétés cotées comme Rosneft, Uralkali, Sberbank ou encore Loukoïl, s’effondre de plus de 10 %.

    Ce jour-là, la fortune des milliardaires russes s’est allégée de près de 13 milliards de dollars, selon Bloomberg. Le « son du canon » a fait fuir les investisseurs.

    On estime que la fuite des capitaux de la Russie éternelle pourrait atteindre 100 milliards de dollars sur le seul premier trimestre. Une saignée historique.

    Car la crise en Crimée intervient presque au plus mauvais moment pour l’économie russe. En trois ans, son taux de croissance est passé de 4,3 % à 1,3 %… Et le pire est à venir. Selon la Banque mondiale, l’économie russe pourrait se contracter de 1,8 % cette année, si la crise autour de l’Ukraine s’aggrave et si la fuite des capitaux se prolonge.

    « Alors que l’absence de réformes structurelles de fond avait déjà mené à une érosion de la confiance des investisseurs et à un ralentissement progressif de la croissance, les récents événements autour de la Crimée ont transformé ce problème persistant en véritable crise de confiance », selon la banque internationale, qui conclut : « Cela a montré plus clairement la faiblesse du modèle de croissance économique de la Russie. »

    A Moscou, la banque centrale ne table déjà plus que sur une croissance inférieure à 1 % cette année, loin des 2,5 % de croissance du PIB espérés en début d’année. Mais certains, localement, ont déjà franchi la ligne rouge.

    Le magnat de l’acier Vladimir Lissine s’en tire le plus mal

    Les milliardaires sont donc touchés au portefeuille alors que les cours de Bourse de leurs entreprises s’effondrent. Six d’entre eux ont déjà perdu près de 15 milliards de dollars depuis le début de l’année. Vladimir Lissine est celui qui, pour l’instant, s’en tire le plus mal : 3,9 milliards de dollars évaporés depuis le début de l’année (au 2 avril). Il avait déjà perdu en 2012 son titre d’homme le plus riche de Russie.

    Le magnat de l’acier, propriétaire du groupe Novolipetsk, est un homme discret. Cet ancien ouvrier sidérurgiste, amateur de cigares cubains, ne serait pas vraiment un proche du Kremlin, selon le magazine russe « Finans » et il se tiendrait aussi éloigné que possible du monde politique. Ce qui n’a pas empêché cet amateur d’armes à feu d’accéder en 2011 au poste de vice-président du Comité Olympique russe.

    Vladimir Yevtushenkov a, lui, perdu 2,7 milliards depuis le début de l’année, presque un tiers de sa richesse. Le roi des télécoms, numéro un du mobile en Russie (MTS), a fondé Sistema en 1993. Cotée à la Bourse de Londres, l’action du groupe, présent aussi en Ukraine, a perdu plus du quart de sa valeur depuis le début de l’année. Vladimir Yevtushenkov fut, un temps, proche de l’ancien maire de Moscou Iouri Loujkov, démis de ses fonctions par Dimitri Medvedev en 2010.

    Cet amateur de dominos, lui aussi discret, a investi dans le cinéma. Il possède les studios Russian World à Saint-Pétersbourg, qui ont travaillé avec Woody Allen sur le film « Match Point ».

    Vient ensuite l’un des milliardaires russes les plus connus, Alicher Ousmanov, le fondateur de Metalloinvest, numéro un mondial du minerai de fer. Le Russe le plus riche de 2013 a vu sa fortune fondre de 2,5 milliards de dollars. Mais il lui reste suffisamment d’argent, plus de 17 milliards, pour gérer ses hobbies et ses envies.

    Propriétaire de 30 % du capital d’Arsenal, ce fan d’escrime (il a lu et relu « Les Trois Mousquetaires » dans sa jeunesse) s’est offert en 2012 un Airbus A340 (prix catalogue 350 millions de dollars), qu’il a entièrement customisé. Homme de médias (propriétaire du quotidien économique « Kommersant » et de plusieurs chaînes de télé), il est aussi connu pour ses investissements fructueux dans Facebook (1,4 milliard de dollars de bénéfices).

    Gros investisseur en Amérique, il fait partie du sérail et entretient de bonnes relations avec Vladimir Poutine. Fin 2011, il n’avait pas hésité à limoger le rédacteur en chef de « Kommersant », accusé d’avoir été injurieux avec le président dans le cadre d’un article sur des fraudes électorales.

    Andrey Melnichenko (12,8 milliards de dollars) a aussi perdu gros avec la crise, autour de 1,9 milliard. Le roi de la potasse (il est propriétaire d’EuroChem) n’était déjà pas épargné par la baisse des prix des engrais imposée par la Chine et par l’Inde.

    Melnichenko est un proche de Poutine, qui était au premier rang lors de son mariage avec un mannequin. C’était en 2005 à la Villa Altaïr au cap d’Antibes. Un mariage à 30 millions de dollars, avec aux fourneaux Alain Ducasse, et derrière le micro pour pousser la chansonnette Christina Aguilera, Julio Iglesias et Whitney Houston.

    Roman Abramovich, le propriétaire du club de Chelsea sur la pente descendante

    D’autres milliardaires ont aussi connu un mois de mars difficile, tel Sergeï Galitsky, propriétaire du numéro un de la distribution Magnit (– 1,9 milliard), Alexeï Mordashov (1,5 milliards de dollars), le patron de Severstal et actionnaire de Rossia, l’une des banques visées par les sanctions américaines ou encore Vagit Alekperov, le président de Loukoïl, qui a perdu 1,2 milliard.

    La liste est longue, mais certains ont échappé à la sanction des marchés, comme Roman Abramovich, dont la fortune n’a reculé que de 178 millions de dollars depuis le 1er janvier. Mais le propriétaire du club de Chelsea est sur la pente descendante. L’an dernier, le groupe minier Evraz, dont il est actionnaire, a plongé de 56 %.

    Quinzième fortune mondiale en 2008 avec plus de 21 milliards de dollars en 2008, Roman Abramovich n’est plus que le 146e homme le plus riche du monde aujourd’hui.

    Dimitri Rybolovlev a lui aussi limité les dégâts (–22 millions de dollars). La vente de sa participation dans Uralkali, en 2010, pour 6,5 milliards de dollars permet au président de l’AS Monaco de dépenser tranquillement son argent sans trop se soucier des crises.

    Mais celui qui s’en sort le mieux s’appelle Oleg Deripaska (+ 126 millions de dollars depuis le 1er janvier), actionnaire de Rusal et de Norilsk Nickel. Présenté comme le « milliardaire de Poutine », celui qui a fait fortune sous Eltsine, n’a pas hésité à investir 1,8 milliard de dollars dans les Jeux de Sotchi, via notamment la construction du village Olympique.

    Mais, comme Abramovich, il a perdu de son lustre au fil des années. Sa fortune est passée, selon « Forbes », de 28 milliards en 2008 à 6,5 milliards aujourd’hui.

    Sur la liste noire

    Mais, à côté de ces richissimes chefs d’entreprise, pénalisés par la crise, il y aussi quelques personnalités plus directement visées par les sanctions américaines et européennes.

    Ils sont trois dans le viseur : Iouri Kovaltchouk, Guennadi Timtchenko et Arkadi Rotenberg. Le premier contrôle la banque Rossia. Seulement 1.168e fortune mondiale, il est considéré comme« le banquier personnel des hauts responsables en Russie ». Vieil ami de Poutine, il est membre comme lui d’une coopérative, Ozero, qui gère un ensemble de datchas dans la région de Saint-Pétersbourg, où cohabitent plusieurs milliardaires locaux.

    Visés également les frères Rotenberg, Arkadi et Boris (une fortune de 5,5 milliards à eux deux), présentés comme les hommes d’affaires les plus influents de Russie. Ils ont été les « sparring-partners » de judo de Poutine. Leur entreprise SGM Group a prospéré dans le sillage du géant Gazprom. La fortune d’Arkadi a été multipliée par quatre en trois ans selon « Forbes ».

    Enfin, il y a Guennadi Timtchenko, considéré comme l’homme le plus puissant de Russie, présent dans l’énergie, le transport, la construction, infrastructure via le holding Volga Group. Il est aussi actionnaire de Novatek, l’une des actions massacrées par la Bourse le 3 mars dernier (– 13 %).

    Mais Timtchenko était aussi il y a peu l’un des principaux actionnaires du groupe Gunvor, numéro quatre mondial du courtage de pétrole. « Les activités de Timtchenko dans le secteur de l’énergie ont été directement liées à Poutine. Poutine a des investissements dans Gunvor et pourrait avoir accès aux fonds de Gunvor », accuse le département du Trésor américain.

    Si sa fortune est passée de 2,5 à plus de 14 milliards de dollars entre 2008 et 2013, elle a fondu de 2 milliards depuis le début de l’année, selon les statistiques de Bloomberg.

    Les Nets de Brooklyn à Moscou ?

    Ces dernières années, les oligarques avaient tendance à sortir leur argent de Russie pour Londres ou Genève comme un signe de défiance vis-à-vis d’un pouvoir prompt à faire, mais aussi à défaire les fortunes. L’exemple de Mikhaïl Khodorkovski, ancien patron de Ioukos, emprisonné pendant près de dix ans, avait valeur d’exemple.

    La crise ukrainienne pourrait-elle inverser la tendance ? Il y a quelques jours devant un parterre de grands patrons russes, Vladimir Poutine avait exhorté ces derniers au patriotisme économique. « Les entreprises russes doivent être déclarées sur le territoire de notre nation, dans notre pays, et avoir une structure capitalistique transparente. Je suis certain que ceci est également dans votre intérêt. »

    Sera-t-il entendu ? Mikhaïl Prokhorov (qui pèse 10,7 milliards de dollars) a annoncé fin mars son intention de rapatrier le siège social d’une de ses entreprises les plus emblématiques : le club de basket des Nets de Brooklyn, qui jouera évidemment toujours en NBA. Une provocation de la part d’un homme qui a perdu près d’un demi-milliard de dollars avec la crise ?

    Les Echos

    http://fortune.fdesouche.com/335645-ukraine-les-milliards-envoles-des-oligarques-russes

  • Montée du racisme ?

    Il m’a été rapporté, il y a quelques jours qu’une nouvelle préoccupante était tombée sur « France info » : Le racisme serait à nouveau en progression dans notre pays d’intolérance et de préjugés, Malgré la mobilisation de Yannick Noah, d’Emmanuel le Béart ou de l’inénarrable BHL.

    Un sondage auprès d’un échantillon représentatif montrerait que le nombre de Français estimant qu’il y avait trop d’étrangers dans notre pays serait en augmentation. Je ne puis m’empêcher d’être atteint par une certaine perplexité. Le fait de trouver qu’il y ait trop d’étrangers dans notre pays serait-il constitutif d’une pensée raciste ?

    J’avoue que cette notion m’avait échappé et de fait, je comprends mieux que sur cette base là, compte tenu du taux d’immigration officielle comme clandestine dans notre pays en hausse constante, le racisme soit en progression.

    Evidemment, tout lien entre cette actualité et la percée du Front National aux élections municipales serait totalement fortuit. La tendance est au tragique et les bonnes consciences du show-biz nous mettent en garde. Attendons-nous à voir se multiplier les pogroms dans nos agglomérations comme aux « heures les plus sombres de notre histoire… » On nous parle de lynchage d’intolérance et de violence. Un peu, sans doute, comme à la proclamation des résultats à Fréjus où le FN l’emportant démocratiquement, on put voir les racailles, appelées par la gauche, insulter, menacer et même frapper les supporters du maire élu ?

    Ajoutons que dans le terme générique de « racisme » il convient aujourd’hui d’inclure la xénophobie, l’antisémitisme, l’islamophobie, l’homophobie et autres phobies diverses et variées exceptées bien sûr, sans qu’on sache trop pour quoi, la « cathophobie » et la « francophobie ».

    Autrement dit, si vous avez le malheur d’être blanc, catholique et hétérosexuel et que vous vous en trouviez bien sans trop le cacher, vous êtes en France par les temps qui courent à la limite de la délinquance et inutile d’essayer de vous lancer dans le journalisme ou le cinéma. On est loin de la victoire en 1998 à la coupe du monde de foot qui vit la France « black, blanc, beur » exulter dans une liesse fraternelle. Toute la presse émue aux larmes se représentait ainsi la nouvelle France du melting pot, celle qui gagne, la France cosmopolite de l’avenir. Et puis les années ont passé, on a sifflé des Marseillaises, brûlé des drapeaux français, agressé des petits blancs dans les manifs lycéennes, les gares, les trains, les rames de métro. On peut comprendre que certains se soient lassés et sans doute, n’étant pas abonnés à Canal +, ou au Nouvel Obs, ils n’ont pas su apprécier à leur juste valeur ces « chances pour la France ». Le fait est que l’arrivée massive de peuples exogènes qu’on a entassés dans les banlieues a forcément développé parallèlement une délinquance très typée, en témoigne la population carcérale du pays, même s’il faut surtout éviter de mettre tout le monde dans le même panier et c’est bien notre cas à l’AF.

    On arrive au paradoxe suivant que, si l’on peut constater aussi une montée des propos antisémites, ils viennent pour leur grande majorité des populations qui sont censées être victimes du racisme. Avouons que ça se complique sérieusement !

    Un autre paradoxe spectaculaire est que la France « black blanc beur » est aujourd’hui incarnée par l’humoriste métis Dieudonné, lui-même taxé des pires extrémismes qui menaceraient notre pays.

    Nous avons tous pu voir sur les réseaux sociaux, les nervis de la LDJ , (Ligue de défense juive, interdite en Israël) au tribunal où comparaissait l’humoriste , repoussés par cette France « cosmopolite » entonnant la Marseillaise. Il y a de quoi y perdre son latin et sa langue celtique. Et comble du comble, nous voyons émerger dans nos banlieues des musulmans qui brandissent le drapeau français et qui accusent la gauche de les avoir manipulés depuis trente ans.

    Vous allez voir que la république laïque et obligatoire, sectaire et mondialiste va s’en prendre aux musulmans, comme elle s’en est prise aux catholiques et que les « islamophobes » que nous serions censés être vont se trouver obligés de prendre la défense des musulmans de France.

    Quoiqu’il en soit, à l’AF, en toute tranquillité, nous dénonçons la politique migratoire irresponsable du pouvoir qui vise à dépersonnaliser notre peuple et déraciner les migrants dans le cadre du grand plan de remplacement imaginé par les organisateurs de la mondialisation. Nous dénonçons aussi la confusion entretenue entre les Français d’origine étrangère et les étrangers authentiques (cf revendication du droit de vote pour les étrangers). Nous refusons par ailleurs de devenir les fédérateurs externes de l’Islam en faisant de tous les musulmans des ennemis de la France. Nous refusons de suivre les idiots inutiles, lesquels, bloquant toutes voies de concertation, favorisent ainsi la naissance de la « Oumma » dont rêvent les islamistes.

    Pour nous, les racines de la France sont certes catholiques mais un Français, quelle que soit sa religion et la couleur de sa peau, est considéré comme français dès lors qu’il reconnaît notre patrie comme la sienne et qu’il est prêt à verser son sang pour elle.

    Toute autre attitude, que l’on soit de souche ou d’origine étrangère, ne peut être considérée que comme une trahison.

    Et si on sanctionnait en France tous ceux qui crachent sur le pays ? S’ils sont étrangers, qu’ils retournent chez eux ; s’ils sont français, qu’ils risquent la prison... Je crois qu’on y verrait rapidement plus clair.

    Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Montee-du-racisme

  • "Dispersez-vous"

    Ordre absurde venant des forces de l'ordre, jeudi soir, entourant une jeune fille seule :

    D

    Elle a été auditionnée durant 3h le lendemain, par la police politique.

    Michel Janva