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  • Suisse : la mairie expulse une famille suisse pour loger des clandestins

    Elle est pas belle la vie ? Dans notre Europe contemporaine il vaut mieux être clandestin que citoyen d’un pays ! Cette affaire est incroyable :  à diffuser un maximum !

    Karin Ottiger est factrice mais elle n’en a pas cru ses yeux à la lecture de la lettre des autorités de la commune de Moosleerau dans le canton d’Argovie. Sa famille doit quitter son logement pour faire place à des requérants d’asile, comme le raconte le Blick dans son édition du 3 décembre

    La commune de 1000 habitants doit accueillir une famille de réfugiés, ce qui constitue une première pour elle, mais elle ne dispose pas des infrastructures.

    Les autorités payaient jusqu’à présent une taxe d’exemption de 10’000 francs par an mais le canton a menacé d’augmenter ce montant si la commune ne faisait pas un effort. Ce que Moosleerau ne peut pas se permettre.

    «Pas eu le choix»

    Comme l’appartement loué par les Ottiger appartient à la commune, celle-ci a donc choisi d’expulser la famille. Elle n’aura ainsi pas à payer la taxe. Les Ottiger ont jusqu’à fin mars pour trouver un nouveau logement. Ils ne sont pas sûrs d’en retrouver un mais veulent rester dans la commune où le fils est scolarisé.

    Le conseiller communal Daniel Dätwyler se dit désolé. «Nous avons bien entendu exploré d’autres solutions mais nous n’avons rien trouvé. Comme cet appartement est le seul que la commune possède, nous n’avons malheureusement pas eu le choix.»

    Source :Lematin

    http://www.contre-info.com/suisse-la-mairie-expulse-une-famille-suisse-pour-loger-des-clandestins

  • Groupe Facebook antiradars: 15 permis suspendus par le tribunal

    Des utilisateurs d’un groupe Facebook « qui te dit où est la police en Aveyron » ont été condamnés mercredi pour « soustraction à la constatation des infractions routières ».  Leurs permis sont suspendus pour un mois.

  • Plus de nouveaux impôts, c’est promis, rien que de nouvelles

    La seule augmentation prévue dans la loi de finances, c’est la hausse des taxes.

    Le Français est viscéralement sceptique. Il n’y peut rien, c’est profondément inscrit dans ses gènes : il ne croit pas les bobards qu’on lui sert. Et Dieu sait qu’on lui en sert…

    Tenez, ce brave monsieur Sapin, notre ministre des Finances, qui nous a réaffirmé mercredi lors de sa conférence de presse que non non non, juré craché par terre, croix de bois croix de fer, s’il ment il va en enfer : « Le gouvernement ne proposera de nouvelles mesures de hausses d’impôts ni en 2015, ni en 2016, ni en 2017 » et le déficit français sera « largement en dessous de 3 % du PIB en 2017 ».

    Vous y croyez ? Moi non plus. Pas plus que Sapin d’ailleurs, mais comme en bon politique c’est le roi des faux-culs, il essaye de nous embobiner : la seule augmentation prévue dans la loi de finances, c’est la hausse des taxes. Ben oui, faudrait tout de même pas confondre impôts et taxes comme ces crétins de Français qui ne saisissent pas la nuance, se contentant de regarder bêtement ce qui sort de leur poche pour tomber dans le puits sans fond de l’État.

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  • Un jour, un texte! La Patrie selon l'Amiral (CR) Michel Berger

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c'est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d'entrer dans le Paradis des Robots. »

    Georges Bernanos, La France contre les robots

    Cette nouvelle rubrique a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d'actualité, aujourd'hui : la Patrie. (4)

    Patrie, Nation, Etat

    A la question : « que, ou qui, défendons-nous ? », il est tentant de répondre : d'abord, nous-mêmes. C'est un réflexe d'auto-défense et de légitime défense qu'il faut étendre aux biens qui dépendent de nous et qui, même matériels, sont « humanisés » par l'amour qu'on leur porte et le besoin que l'on en a : maison, champ, métier. Réflexe qu'il faut aussi, immédiatement, étendre à ceux dont nous avons la charge : nos familles et tous ceux qui constituent avec nous la société, dont nous ne pouvons nous passer et qui ne peuvent pas plus se passer de nous. Cette société, dans laquelle nous sommes enracinés, c'est plus que la commune ou que la région. Il faut une réalité plus forte dans laquelle ces éléments soient structurés, harmoniés, dépassés : c'est moins que le monde,c'est la nation, qui jouit d'un patrimoine et qui est organisée par un Etat. « La famille, la profession, aucun de ces lieux naturels ne met l'homme à même d'exercer la plénitude de ses ressources spirituelles, affectives, morales, scientifiques. Il lui faut un lieu proportionné à ses puissances pour que ce lieu leur fournisse l'occasion de s'affirmer pleinement humaines par le don complet. Telle est la raison d'être de la Patrie. » (1)

    Il faut ici préciser dans quel sens nous utiliserons ces trois notions distinctes : Patrie – Nation – État. On peut très brièvement dire que la patrie est à la fois la terre des pères et le capital, l'héritage que nous laissent les aïeux, héritage matériel aussi bien qu'intellectuel, spirituel et moral. La nation ne se conçoit pas sans cet héritage. Mais elle a un caractère spécifiquement humain, c'est l'ensemble des héritiers, ceux qui ont un lien par la naissance (natus) ; elle n'est pas seulement communauté de vivants, mais aussi des morts et des fils à naître. Elle ajoute à la patrie la notion de solidarité dans le temps et dans l'espace, notion de communauté de destin. L'État, enfin, c'est la nation organisée. Il est le serviteur, le fonctionnaire, disait Maurras, de la société.

    Amiral (CR) Michel Berger

    Extrait de : « Défendre aujourd'hui l'identité nationale ».

    Supplément au n° 92 de l'Action Familiale et Scolaire (février 1990).

    (1) P. de Chivré, Lumières chrétiennes sur le mot de Patrie.

    Lois Spalwer

  • Impôt sur le revenu : Un trou de 6 milliards

    À force d’augmenter les impôts, ils finissent par ne plus rentrer comme prévu. En 2014, les recettes fiscales nettes devraient ainsi être inférieures de 11,5 milliards aux prévisions de la loi de finances initiale (LFI). Sur ce total, plus de la moitié (6,1 milliards) sont imputables à l’impôt sur le revenu. Soit un recul de 8 % par rapport à l’estimation de départ.

    Le phénomène est d’autant plus inquiétant qu’il est durable, puisqu’il se produit pour la deuxième année consécutive (l’écart avait atteint près de 5 milliards en 2013). Il concerne principalement l’évolution spontanée des recettes - en dehors des nouvelles mesures -, négative cette année alors qu’elle devait être largement positive.

    «Force est de constater qu’aucune analyse sérieuse des causes de l’affaissement du produit de l’IR n’a été fournie», déplore à nouveau Valérie Rabault, la rapporteuse générale, PS, du budget à l’Assemblée, dans son récent rapport sur le budget rectificatif pour 2014, alors qu’elle en avait déjà fait la demande en octobre.

    Christian Eckert, le secrétaire d’État au Budget, a tenté lundi d’apporter des réponses, sans lever les incertitudes. Les 6,1 milliards manquants seraient liés, selon lui, à la reprise d’une partie de l’écart de 2013 (à hauteur de 1,8 milliard et ce, sans que l’on comprenne pourquoi ou comment) et au geste fiscal pour les plus modestes (de plus d’un milliard) voté cet été en loi de finances rectificative.
    Ils s’expliqueraient aussi (à hauteur de 3,3 milliards) par une «importante moins-value sur les revenus des capitaux mobiliers» et les plus-values mobilières, et par une baisse des bénéfices, notamment des artisans qui les intègrent dans leur revenu imposable.

    La surestimation initiale de la croissance (prévue à 0,9 % en LFI, contre 0,4 % anticipé aujourd’hui) a certes en partie joué. Mais certains y voient surtout l’illustration de la célèbre courbe de Laffer, selon laquelle «trop d’impôt tue l’impôt», en générant des stratégies d’évitement. Notamment en réaction à l’alignement de la fiscalité du capital sur celle du travail, décidé par le gouvernement.

    «Sur les plus-values mobilières, il est possible que certains chefs d’entreprise reportent des opérations, ou attendent de se délocaliser dans des pays où la législation est plus favorable. Il est probable aussi que certaines structures versent moins de dividendes à leurs actionnaires, de façon à alléger leur imposition à l’ISF et à l’IR», suggère Gilles Carrez, le président UMP de la commission des finances à l’Assemblée.

    Et l’élu de l’opposition de conclure: «Les revenus du capital étant très mobiles, les acteurs ont adapté leur comportement, ce qu’a sous-estimé le gouvernement.» À cela, on peut ajouter d’autres hypothèses: réduction volontaire d’activité, hausse du travail au noir, contribuables s’installant à l’étranger…

    35 % de hausse depuis 2011

    L’ennui, c’est que le phénomène a toutes les chances de se reproduire en 2015. Ce qui fragilise encore un peu plus les prévisions budgétaires de la France. Le gouvernement anticipe en effet une hausse de 1,2 milliard de l’IR, liée notamment à une croissance anticipée à 1 %. Le produit de cet impôt atteindrait 69,5 milliards, en augmentation de 35 % par rapport à celui de 2011. Rien de moins.

    Le tout en supprimant la première tranche de l’impôt sur le revenu, qui va bénéficier à 9 millions de foyers fiscaux pour un coût de 3,2 milliards. L’équation suppose donc une augmentation de 4,4 milliards sur les quelque 17 millions de foyers qui continueront à s’en acquitter. Sauf si certains cherchent encore à y échapper…

    36.700 Ménages ont payé 10% de la facture en 2013

    L’an prochain, la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu (IR) va accentuer la concentration de l’IR. Or elle est déjà spectaculaire. Ainsi, 10 % des foyers fiscaux (les 3,67 millions les plus aisés) ont payé 67 % de l’impôt sur le revenu en 2013, selon les derniers chiffres fournis par Bercy à la commission des finances de l’Assemblé.

    Si l’on affine encore, 1 % des foyers (367 000) se sont acquittés de 30 % du total, et 1 pour 1000 - 36 700 ménages – ont réglé 10,4 % de la facture totale. «Il y a une grande fragilité de notre impôt sur le revenu, qui repose sur un très petit nombre de personnes», résume Gilles Carrez, le président de la commission.

    En clair, l’État a toutes les chances de se retrouver démuni si les plus aisés quittent le pays ou accélèrent leurs stratégies d’optimisation fiscale. Au total, seuls 17 millions de foyers fiscaux (sur 36,5 millions) paieront l’IR en 2015, soit 46,4 % des foyers fiscaux.

    Le Figaro

    http://fortune.fdesouche.com/367375-impot-sur-le-revenu-un-trou-de-6-milliards#more-367375