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  • Le suicide de la gauche ou la sédation profonde ?

    En pleine campagne électorale, il s’agit de rallier une partie de la gauche hésitante et en lambeau derrière la formation qui se fera la championne de la lutte contre la montée du FN.

    Ce n’est plus un Premier ministre que nous voyons s’agiter comme un diable dans un bénitier, mais un secrétaire général de parti qui éclipse ce pauvre Cambadélis, pourtant, il y a peu encore, considéré comme un maître en matière de sectarisme politique.

    La manière avec laquelle il s’est adressé à Marion Maréchal-Le Pen l’autre jour à l’Assemblée  m’a furtivement rappelé mon militantisme lycéen alors que le drapeau rouge flottait un peu partout dans les enceintes de l’éducation dite nationale et que quelques camarades et moi avions brandi un drapeau français. Nous nous sommes entendus traités de fascistes et fait bastonner par une horde de jeunes boutonneux grimaçant de rage, avec la sentence définitive : « Pas de libertés aux ennemis de la liberté. » Formule bien commode qui a justifié depuis deux siècles toutes les dictatures du globe.

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  • Amalgame judiciaire en terre picarde : Communiqué de Serge Ayoub

    L’arrestation de 16 personnes lundi dernier en Picardie a été le prétexte, pour un pouvoir lancé dans son incongrue croisade contre « l’extrême-droite », de tenter de salir une nouvelle fois un mouvement, la Troisième Voie, dont la dissolution en juillet 2013 reste, à mes yeux ainsi qu’à ceux des juristes compétents, parfaitement injustifiée.

    Le site du journal Le Monde a ainsi pu écrire que les dissolutions de Troisième voie et des Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires avaient été, "ordonnées après l'émotion suscitée par la mort du militant d'extrême gauche Clément Méric, le 5 juin 2013, avaient été prises sur décrets au motif que Troisième voie et les JNR constituaient des "milices privées" et "provoquaient à la haine, à la discrimination et à la violence" selon le Conseil d'Etat".

    En tant qu’ancien responsable de ces deux mouvements, il est de mon devoir de rappeler que la carte de presse n’excuse ni la paresse ni la malhonnêteté, et que le Conseil d’État n’a pas retenu dans son jugement du 30 juillet 2014 la provocation à la haine, à la discrimination et à la violence :

    Les journalistes auraient également pu rappeler, plutôt que les origines picardes d’Esteban Morillo qui n’a strictement rien à voir avec cette affaire, que ce même Conseil d’État a invalidé la dissolution de l’association Envie de Rêver qui gérait le Local, et le camouflet pour le gouvernement actuel que constitue cette invalidation. Comme le Courrier Picard évoque perfidement une éventuelle fréquentation du Local (ouvert au public) par certaines personnes mises en examen, il aurait pu rappeler que la fermeture de ce Local restera pour toujours un abus de pouvoir caractérisé et une infraction injustifiable, de la part d’un gouvernement de gauche, au principe républicain de liberté d’association.

    Par ailleurs, je m’étonne de la « reconstitution de groupe de combat », et me permets de renvoyer à l’interview du procureur d’Amiens, très hésitant lorsqu’on lui demande de justifier ce curieux chef d’inculpation : vidéo 

    De l’aveu même du procureur, les faits reprochés aux inculpés n’avaient pas pour but de financer « leur activité d’extrême-droite », mais simplement d’en vivre comme n’importe quel délinquant. Le seul élément permettant d’étayer une soi-disant activité n’est donc rien d’autre que le fait d’avoir « une idéologie » et une appartenance passé à un mouvement.

    Il est donc permis de soupçonner ici que « le délit de reconstitution de ligue dissoute ou de groupe de combat » ne serve ici qu’à dissimuler un délit d’opinion pur et simple dont l’objectif est d’apporter du grain à moudre au moulin de la croisade contre « l’extrême droite », croisade dont le pouvoir semble avoir fait le moteur de sa fuite en avant électorale.

    Pour les patriotes et les authentiques républicains soucieux du droit et de la justice, cet amalgame de mauvais aloi entre de banales affaires de délinquance et un militantisme politique contestataire, est un argument de plus pour l’abrogation de la loi de 1936.

    http://solidarisme.fr/17193-amalgame-judiciaire-en-terre-picarde-par-serge-ayoub/

  • La générosité des banques envers un quotidien communiste

    Lu dans Présent :

    "le quotidien communiste La Marseillaise, qui assurait la propagande du Parti sur Marseille et les six départements de la région, a déposé son bilan et a été placé en redressement judiciaire. Le journal ne tirait plus qu’à 32 000 exemplaires mais comptait tout de même encore 205 salariés. On apprend incidemment que les dépenses de voyages représentaient 625 000 € par an, et les locations de voitures 90 000 €. Autrement dit un journal condamné à la liquidation. [...]

    Pourtant deux repreneurs se disputent le titre : un sous-marin du Parti communiste, d’une part, et un gauchiste, soutenu par quelques personnalités locales, de l’autre. Mais le plus extraordinaire c’est que les deux repreneurs ont trouvé un soutien auprès de deux institutions bancaires de poids : la Caisse des dépôts, et la Société Marseillaise de Crédit.La Caisse des dépôts prêterait 2 millions d’euros au projet de reprise communiste, avec en garantie… ledit Parti communiste. Quant au projet gauchiste, il pourrait compter sur un prêt d’1,5 million d’euros, venant des deux banques.

    Quand on connaît la frilosité habituelle des banques, on ne peut que s’étonner de leur soudaine envie de jouer les business angels rouges, au profit de telles feuilles, et avec la garantie financière d’un tel parti. On croyait les banques spécialement réfractaires aux créances toxiques, depuis 2008. Ce n’est apparemment pas le cas du côté de la Canebière."

    Ce que les communistes ont retenu de Marx, c'est la notion de capital.

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html