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  • L’Europe rappelle a Cameron qu’elle est anti-démocratique

    Au lendemain de la victoire des conservateurs aux législatives Britanniques, Hollande « rappelle » à Cameron qu’il y a des « règles en Europe ».

    Premier ministre britannique a réaffirmé sa volonté d’organiser un référendum pour ou contre la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne d’ici à 2017. Une volonté démocratique inacceptable pour les européistes, qui a aussitôt suscité la réaction du président français.
    Diplomatiquement, François Hollande a parlé de « concertation » et de « dialogue », mais le rappel à l’ordre de Hollande évoque celui de Junkers à l’encontre de la Grèce :

    Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens

    Cela se confirme, la seule évocation d’un appel au peuple rend aussitôt nerveux nos chers eurocrates…

    http://fr.novopress.info/

  • Christiane Taubira se compare à Roger Salengro… Et pourquoi pas à Casimir ?

    Roger Salengro, avec Léon Blum et la CGT d’alors, fut l’un des premiers à promouvoir la préférence nationale à l’embauche, précédant en cela le Front national d’au moins quatre décennies.

    On ne sait trop à quoi carbure le garde des Sceaux Christiane Taubira ; mais ça doit sûrement être du lourd, de la weed guyanaise génétiquement modifiée ou du rhum local customisé. Car voilà que l’intouchable idole de la gauche enclenche la surmultipliée : « Ils n’auront pas mon suicide ! » Et la donzelle de comparer son sort à celui de Roger Salengro…

    Au fait, qui est Roger Salengro ? Tout simplement un ministre de l’Intérieur socialiste, ayant officié lors du Front populaire en 1936. Pas de chance pour lui, une rumeur prétend qu’il aurait un peu déserté durant la Grande Guerre ; fait qui ne fut jamais véritablement avéré ou infirmé. Nonobstant, il n’en faut guère plus à la presse de l’époque – tout aussi teigneuse des deux bords de l’échiquier politique – pour lancer de vigoureuses campagnes contre le ministre en question. En la matière, les journaux de droite et d’extrême droite sont évidemment en première ligne, mais leurs homologues communistes ne laissent pas non plus leur part au chat.

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  • Rome : grand succès de la Vème Marche pour la Vie

    CEpYeFoWMAUxrAALa Vème édition de la Marche pour la Vie à Rome s’est déroulée ce dimanche 10 mai, avec un extraordinaire succès et une grande affluence. Selon les sources officielles, reprises également par Adn Kronos et par la presse, dont le Corriere della Sera, il y eut plus de 40 000 participants, dont de très nombreux jeunes, familles, prêtres, religieux et religieuses. Parmi lesquels les cardinaux Burke, Amato, Grocholewski, Ouellet, Sepe.

    Ils sont venus de toute l’Italie, en train, en voiture, ou par le car : plus de 60 cars ont convergé vers la capitale. Mais outre l’Italie, il faut noter aussi une forte présence internationale : de France, Roumanie, Irlande, Hollande, Allemagne, Suisse, Malte, Slovénie, Etats-Unis, Canada, Australie, et de bien d’autres pays.

    CEpzemtWAAAurww.jpg-largeS’ils sont venus nombreux, c’est également pour l’intérêt que présente le Congrès pour la Vie qui chaque année précède la marche. Il s’est tenu la veille, samedi 9 mai, dans une salle de conférence proche du Vatican, réunissant les principales instances pro-life internationales avec des interventions très attendues telles que celles du Cardinal George Pell, Préfet du Secrétariat pour l’Economie, sur « les parents comme meilleurs éducateurs » et du rédacteur en chef de Lifesitenews.com, John-Henry Westen, à propos des problèmes-clés posés par le Synode sur la famille. Enfin, la journée s’est clôturée par l’adoration pour la vie, présidée par le cardinal Raymond Leo Burke.

    De la France, étaient présents le docteur Dor et Jean-Marie Le Méné, directeur de la Fondation Jérôme Lejeune, mais aussi Jeanne Smits et Olivier Figueras, ou encore ce couple de français présent chaque année, fier de hisser le drapeau “Espoir et Salut de la France” !

    CEpYdlQXIAEQ4JaEn ce dimanche, après l’Angelus du Pape, le cortège est parti de la via della Conciliazione, à quelques mètres de la basilique Saint-Pierre. Passant par le centre historique, au pied du Capitole, le parcours a pris fin à la Bocca della Verità, où tous les groupes pro-life étrangers sont montés sur le podium aux côtés du porte-parole de la Marche, Virginia Coda Nunziante, qui, dans son discours de clôture, a parlé des “symboles, bannières, banderoles, pancartes” de la Marche comme étant “le signe de vie d’un peuple qui ne rend pas, qui combat et qui obtiendra la victoire”, citant à l’appui sainte Jeanne d’Arc qui disait “qu’il nous est demandé seulement de combattre et que c’est Dieu qui donne la victoire”. Puis elle a précisé :

    « Notre refus catégorique de tout compromis ne porte pas seulement sur l’avortement, mais sur toute  forme de violation de la loi morale parce que cette loi morale, la loi divine et naturelle, ne connaît pas d’exception. Elle est absolue, car inscrite dans la conscience de tout être humain. Nous savons bien combien et quelles sont les abérrations qui aujourd’hui nous menacent, à commencer par la folie du gender, qui dans un certain sens est plus grave que l’avortement, parce que l’avortement veut détruire la vie physique, tandis que le gender corrompt la vie spirituelle de nos enfants, détruisant leur innocence et les éduquant à la perversion”.

    CEpYemkXIAAt9LQEnfin, la porte-parole de la Marche a conclu en ces termes :

    « Nous nous adressons à toutes les mères d’Italie et du monde et nous leur disons : réagissez contre cette culture de mort, contre cette dictature du relativisme et du nihilisme. Levez la bannière de la vie spirituelle et morale. Et vous, pères de ces créatures innocentes, ne vous résignez pas, ne vous rendez pas complices de ce délit, combattez avec nous pour le supprimer de l’histoire ».

    La Marche de l’an prochain a déjà été annoncée : elle aura lieu à Rome le deuxième dimanche de mai. 

    CEpmxfKWgAAYdFR

    Michel Janva

  • Identités nationales contre uniformisation des marchés : la révolte grandissante des peuples contre les élites dans la mondialisation

    Entretien avec Michel Guénaire

    Ex: http://www.atlantico.fr

    L'émergence de nouvelles puissances conduit à repenser la mondialisation. La Chine, l'Inde ou la Russie veulent défendre tant leur identité que leurs parts de marché.

    Atlantico : Dans votre dernier livre, Le retour des Etats, vous défendez l'idée que la crise de la mondialisation oblige à repenser un monde où les Etats sont au centre du jeu. Peut-on aller jusqu'à parler de fin de la mondialisation ou "démondialisation "?

    Michel Guénaire : Je ne crois pas que l'on puisse parler d'une fin de la mondialisation, mais plutôt d'une transition. La mondialisation se poursuit, mais les acteurs changent. Ce ne sont plus les entreprises et les banques souveraines par leur richesse et leur liberté, aux côtés de nations contraintes de se plier à l'ordre néo-libéral, qui règlent la marche du monde. Ce sont des Etats qui expriment les intérêts de leur population contre la logique des marchés, et ce sont surtout des Etats de l'est du monde qui viennent défier les Etats de l'ouest du monde. La mondialisation n'est plus synonyme de l'adoption par tous les pays du monde du même régime politique, économique et social qu'ont promu les Occidentaux depuis trente ans.

    Elle se durcit. Elle est un jeu disputé. Elle obéit à la nouvelle loi d'un monde multipolaire réaliste, où des puissances comme la Chine, l'Inde et la Turquie, la Russie, l'Iran ou encore le Brésil, s'organisent avec une volonté propre et des initiatives diplomatiques déliées des préjugés des vieilles chancelleries européennes.

    Comment le retour des Etats se manifeste-t-il ?

    Le retour des Etats correspond à une défense des intérêts des peuples. Il se manifeste donc par des positions affranchies et volontaires au nom de ces intérêts. Derrière la défense de ses intérêts, il y a la prise de conscience que chaque nation doit retrouver le chemin de son développement et sa propre identité. La nouvelle géopolitique du monde est déterminée par un retour des Etats qui lui-même entraîne ou porte un retour des cultures. Le village planétaire redécouvre qu'il a des quartiers.

    Si face aux désordres engendrés par la crise, l'attachement des individus pour les Etats et leur besoin de protection se sont clairement manifestés, les chefs d’État, après avoir été longtemps complices du système financier se sont montrés relativement impuissants à le réguler. Le désir d’État des peuples est-il vraiment partagé par les élites politiques et économiques ?

    C'est la question. Les peuples ou les sociétés civiles aspirent à un rôle fort et recentré de leurs Etats, mais les élites nationales continuent de se satisfaire du monde émollient du libre-échange. Par intérêt à leur tour, ou par inconscience ? Disons que, dans le meilleur des cas, elles ne réfléchissent pas. Il est frappant de voir à quel point, particulièrement en Occident, et pour ne pas le citer, dans un pays comme la France, les responsables politiques restent aveuglément attachés au monde d'avant la crise de la mondialisation. Ils y voient toujours le seul horizon de leur politique. Voici pourquoi aussi je crois que le projet politique de demain naîtra de la société civile, et non d'un énième programme d'une classe politique déphasée ou dépassée.

    Alors que vous indiquez que le levier des monnaies, de la diplomatie et des ressources naturelles, sont la clef du destin des Etats, l'Union européenne ne semble pas avoir rompu avec l'angélisme de la mondialisation. L'Europe est-elle en train de sortir de l'Histoire ?

    Si l'expression politique des grandes régions du monde repose sur l'instrument de l'Etat, l'Europe est effectivement en train de sortir de l'Histoire. L'Europe n'a pas le pouvoir décisionnel propre d'un Etat. Dans mon livre, je fais une proposition pour revenir à une Europe décidant par un nombre limité d’acteurs. En s’inspirant du Conseil de sécurité des Nations unies, je propose la constitution d’un Conseil européen de six membres : l’Allemagne et la France en seraient les deux membres permanents, quatre autres membres représenteraient quatre groupes d’Etats déterminées par zones géographiques. Cette nouvelle Europe des Six permettrait à l’Europe toute entière de franchir un pas. Celui d’une cohésion décisionnelle. Elle permettrait à la belle idée de la construction européenne d’atteindre son but. Celui d’une puissance active à côté des autres grandes puissances dans le monde.

    Selon vous, la voie de l'avenir ne ressemble pas à l'esquisse du traité de Rome. Dans le nouvel équilibre du monde qui se dessine quelle doit-être la place de l'Europe ?

    L'Europe doit prendre la place d'une région du monde organisée politiquement, ainsi que je viens de le dire. Ni plus, ni moins. L'Europe doit ainsi se réapproprier son modèle de développement, parce que ses peuples le lui demandent. L'Europe ne peut plus limiter ses interventions à la promotion des règles du libre-échange mondial. De ce point de vue, j'avance dans mon livre, comme corollaire de l'institution d'un Conseil européen de six membres, le retour de la Commission à un simple statut d'administration ou de secrétariat général du Conseil. L'un des égarements de la construction européenne aura été, durant ces trente dernières années, la bureaucratisation du fonctionnement des institutions européennes, dont la Commission aura été l'agent avec, il faut le souligner, la lâcheté complice des gouvernements nationaux.

    Vous précisez que le retour des Etats ne signifie pas nécessairement le retour de l’État planificateur des Trente Glorieuses ou celui de l’État-nation qui s'était fait l'arbitre des relations internationales après la Seconde guerre mondiale. Quel sera, selon vous, le visage de l’État du XXIe siècle ?

    Un Etat fort et recentré, disais-je tout à l'heure, mais d'abord et avant tout un Etat politique dans le meilleur sens du terme. Les responsables politiques européens ont dévergondé l'idée d'Etat depuis trente ans, en l'étendant dans des secteurs de la vie de la société où il n'avait rien à faire, mais surtout en le considérant ou en le faisant fonctionner comme un acteur marchand. L'Etat a des compétences et des moyens qui doivent lui rester propres. Il doit conduire une action qui doit lui être propre. L'Etat, ou les Etats de retour, ne sont pas des Etats providence mais des instruments de reconquête d'une volonté politique des nations.

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    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Les Français lassés par les "valeurs républicaines"

    Selon un sondage Ifop pour Atlantico, pour deux tiers des Français (65%) les termes "républiuqe" et "valeurs républicaines" ne parlent plus vraiment car ils ont été trop utilisés et ont perdu de leur force et de leur signification. Jérôme Fourquet de l'Ifop apporte quelques explications :

    "Il n’y a qu’un tiers des Français (...) qui se déclare encore sensibles à ces termes quand les politique les emploient, et qui possède une fibre républicaine très développée (...) Dans les deux grandes familles politiques aujourd’hui, il y a environ une personne sur deux qui est assez peu sensible à l’usage de ces termes par les politique, et inversement une autre moitié qui garde toujours la fibre républicaine bien chevillée au corps. C’est intéressant parce que l’UMP comme le PS emploient ces termes, or chacun dans leur camp ne touche que la moitié des sympathisants (...)

    70% [d'insensibilité] au Front national : là on est sur un vrai écart. Au FN, cela peut s’expliquer par le fait que dans cet électorat, quand on entend parler de « République », c’est souvent pour dénigrer ou disqualifier le parti dont on se sent proche, avec par exemple le fameux « front républicain » qui est régulièrement mis en pratique contre le FN dans les élections, ou bien la non-invitation de Marine Le Pen à la « marche républicaine du 11 janvier » car elle est considérée comme hors du cercle républicain. On pourrait multiplier les exemples, notamment avec les déclarations de Valls, du déni de brevet de républicanisme accordé au Front. Cela peut expliquer pourquoi une large majorité d’électeurs frontistes, quand ils entendent ce terme, se montrent insensibles (...)

    Commenatires de Vincent Tournier, maître de conférence de science politique à l’Institut d’études politiques de Grenoble :

    "Ce résultat s’explique d’abord par le manque de crédibilité de la parole politique. Les électeurs sont devenus très méfiants. Il faut donc s’attendre à ce qu’ils soient encore plus sceptiques lorsque les responsables politiques font appel aux grands principes.

    Mais il faut aussi tenir compte du fait que, au fil du temps, le terme de République a perdu de sa substance. Que signifie-t-il aujourd’hui ? Qui est en mesure de dire aujourd’hui à quoi correspondent les valeurs républicaines ? Les notions sont assez floues. Cela tient notamment au fait qu’il n’y a plus de conflit sur la nature républicaine des institutions. La République est devenue une notion consensuelle : tout le monde ou presque est républicain, que ce soit à gauche ou à droite."

    Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les Jeux olympiques ou l’Exposition universelle ? (article paru dans L’Action Française 2000, 07 mai 2015)

    Alors que s’ouvre ces jours-ci à Milan l’exposition universelle, à l’organisation de laquelle la France est candidate pour l’édition de 2025, le Conseil municipal de Paris vient également de donner son feu vert pour tenter d’accueillir les Jeux olympiques de 2024.

     

    Le contexte actuel « plaide en faveur d’une nouvelle ambition territoriale à rayonnement mondial. La France a besoin d’un grand projet qui confirme sa vocation dans la mondialisation, fixe ses axes de croissance et stimule son attractivité. L’organisation d’une exposition universelle en 2025 concrétiserait cette ambition. » Quoique très convenue et assez insipide, cette déclaration d’intention signée Jean-Christophe Fromantin (président d’ExpoFrance 2025) résume assez bien le double enjeu, économique et anthropologique, porté par ce type d’événement. L’aspect économique de ces projets est le principal argument avancé par leurs promoteurs – mais aussi par leurs détracteurs. Un peu d’empirisme s’impose. Le budget prévisionnel d’ExpoFrance 2025, qui s’élève à 3 milliards d’euros, est un présenté sans sollicitation de fonds publics. L’idée est d’en faire ce que nous oserons nommer un event funding, c’est-à-dire une participation au capital des entreprises impliquées plutôt qu’un contrat classique organisateurs-exposants. L’Exposition est en effet une vitrine pour les entreprises, une sorte de salon professionnel de plusieurs mois avec un rayonnement mondial. De quoi générer de l’activité pour plusieurs années, à l’image de Gustave Eiffel qui avait engrangé plusieurs commandes après l’Exposition de 1889.

    Les chiffres sont têtus

    Historiquement, il semble que bon nombre d’expositions se soient soldées par un bénéfice, même s’il faut préciser que celle de 1900 a été un déboire financier pour beaucoup de Parisiens qui y avaient souscrit financièrement, ou encore rappeler la faillite de l’organisateur à la Nouvelle-Orléans en 1984, faute de visiteurs en nombre suffisant. Du côté des Jeux olympiques, le budget prévisionnel affiche 4 milliards d’euros. C’est bien peu crédible, quand on sait que les derniers JO ont coûté aux Anglais 11 milliards et que ceux d’Albertville (JO d’hiver, beaucoup moins lourds à organiser) avaient déjà coûté 1,2 milliards en 1992 (hors inflation), soit deux fois plus que l’estimation initiale. À Athènes (2004), les 9 milliards d’euros de budget final (5 % de la richesse du pays) ne sont sans doute pas pour rien dans la situation des finances publiques grecques. Comment croire que la France, championne hors pair des déficits, soit capable d’organiser des Jeux d’une telle sobriété budgétaire ? Surtout dans une zone compliquée comme Paris en raison de sa densité urbaine… Il convient, enfin, d’ajouter qu’à Londres comme à Athènes, l’élan touristique annoncé n’a pas eu lieu. Sotchi est quasiment devenue une ville fantôme, et partout les JO ont entraîné une baisse de la fréquentation touristique (tourisme olympique contre tourisme classique). Tout ceci explique sans doute pourquoi la ville de Toronto a finalement renoncé à une candidature à l’organisation des JO pour des raisons budgétaires… mais pas à l’Exposition universelle.

    Du coca et des jeux

    Au-delà des aspects économiques, qui plaident sans appel en faveur de l’Exposition, il ne faut pas négliger la portée symbolique, voire philosophique, de ces événements. Risquons l’anachronisme en retournant à Maurras qui abordait les premiers JO modernes avec scepticisme : « Ce mélange de peuples risquait, à mon sens, d’aboutir non point à un intelligent et raisonnable classement des nations modernes, mais aux pires désordres du cosmopolitisme. » Mais sur place, il reconnaissait que « bien loin d’étouffer les passions patriotiques, tout ce faux cosmopolitisme du Stade ne fait que les exaspérer ». Les JO furent donc, pour Maurras, une agréable surprise. À l’inverse, le Martégal comptait parmi les opposants à l’érection de la tour Eiffel. La tradition étant critique, nous nous félicitons, au contraire, de l’invitation à l’excellence nationale que représente l’Exposition pour nos entreprises, alors que les JO sont devenus, à notre sens, tout ce que Maurras aurait pu détester dans les expositions : le symbole du capitalisme dans ce qu’il a de plus vil, le culte de la performance absolue et l’utopie d’un monde uniformisé, de l’homo festivus dans un monde sans joie. Fait hautement symbolique, on vit ainsi Mittal lui-même porter la flamme olympique des JO de Londres. Mais si Londres a convoqué Mittal, ExpoFrance 2025 aura pour délégué interministériel Pascal Lamy, ancien dirigeant de l’OMC, avec la bénédiction de Fromantin.

    Dans l’esprit du maire de Neuilly, l’Exposition doit toutefois permettre de recréer un lien entre les Français et leur culture, bref, les ré-enraciner pour mieux leur faire redécouvrir leur vocation universelle : remettre l’économie et le progrès au service d’hommes enracinés dans leur territoire et leur culture, si l’on lit entre les lignes. Le fait que le projet ne soit pas limité au Grand Paris, mais soit étendu aux métropoles régionales, est encore un avantage face au parisianisme assumé des JO. Peut-être la capacité de subversion des événements par l’idéologie nihiliste aura-t-elle raison de cette ambition (l’évolution de la fête des Lumières à Lyon, par exemple, laisse songeur). Du reste, le pape François a prévenu : « D’une certaine façon, l’Expo elle-même fait partie de ce paradoxe de l’abondance, elle obéit à la culture du jetable et ne contribue pas au modèle du développement durable et équitable. » Gageons que l’implication d’un député empreint de christianisme et de bon sens (voir ses récentes déclarations sur la décentralisation, par exemple) nous en garde ; nous payons pour voir.

    Organiser l’expo, gagner les JO

    Alors, JO ou expo, pourquoi pas les deux ? Tout simplement parce que l’Exposition apparaît comme une véritable opportunité (ce qu’il faudra démontrer), avec les risques inhérents à tout projet d’une telle envergure, quand les JO se révèlent être une contrainte et un luxe qui ne nous est aujourd’hui pas permis. Cela ne nous empêchera pas de le regretter, et surtout de souhaiter que les Français brillent dans leur discipline, où que se déroulent les Jeux. Car contrairement à l’Exposition universelle, cette forme persistante de patriotisme qui accompagne malgré tout le sport, et qui frappait Maurras, demeure susceptible d’apporter au peuple français un peu d’enthousiasme, de fierté et de confiance en lui ; tout ce que la classe politique est aujourd’hui incapable de lui offrir, quand elle ne le lui retire pas.

    Pierre Marchand

    Action Française 2000

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Les-Jeux-olympiques-ou-l

  • Taubira brandit la menace d’une guerre raciale

    C’est ce que l’on peut comprendre en lisant le ministre de la « Justice », qui se lâche dans un entretien au Figaro :

    Le monde n’est pas à eux [« les racistes»]. Les enfants qui me ressemblent ont toute légitimité au monde. Il faudra qu’ils s’y habituent. La lucidité les conduira à voir que les gens qui me ressemblent sont plus nombreux. Et qu’il vaut mieux ne pas trop défier ce monde-là», avertit la locataire de la place Vendôme.

    Comment sait-elle qu’ils sont nombreux ? A-t-elle, elle, des statistiques raciales ?

    taubira

    http://www.contre-info.com/