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  • La presse quotidienne régionale en guerre contre les locaux identitaires

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    Par l’Observatoire du journalisme 

    Depuis plusieurs années, la mouvance identitaire s’illustre par l’ouverture de locaux associatifs un peu partout en France : à Paris, Lyon, Marseille mais aussi à Angers et à Lille. À l’hostilité militante d’une extrême gauche de rue s’ajoute celle de la presse régionale. Deux exemples avec Ouest-France et La Voix du Nord.

    Un Alvarium angevin mal vu

    Un alvarium en latin c’est une ruche, le terme alvéole en est dérivé. À Angers, l’ouverture du local identitaire l’Alvarium ne passe pas chez Ouest-France, qui ne doit pas aimer les abeilles et redouble d’articles, tous à charge, rejoignant ainsi la peu glorieuse croisade de La Voix du Nord contre la Citadelle à Lille et aussi contre la liberté d’opinion et de réunion.

    Tout est prétexte pour parler de – et dénigrer– l’Alvarium. Étudiants bloqueurs insultés à la fac début avril ? C’est l’Alvarium qui est mis en cause – et non les étudiants qui souhaitaient dans leur grande majorité réussir leur année. Ouest-France donne aussi la parole ouvertement aux antifas (le 22 févrierle 24 avril), tout en passant sous silence leurs pratiques peu démocratiques dont nous vous avons parlé ici. Des antifas parrainés par le directeur artistique du Monde.

    En février 2018 encore, Ouest-France s’improvise juriste – et accusateur public – pour exposer les raisons légales de faire fermer le bar. En avril il fait mousser le maire d’Angers qui a commencé à céder au chantage médiatique. Et les nombreuses dégradations sont encore l’occasion de tirer sur l’Alvarium, en avril, encore en avrilen mai… Pendant ce temps l’Alvarium est toujours ouvert, ses tenanciers nourrissent les SDF et essaient de laisser passer l’orage.

    Une Citadelle assiégée

    Ouest-France n’est du reste pas seul dans sa croisade contre la liberté d’opinion et de réunion. Dans le Nord, La Voix du Nord n’en a pas seulement contre le FN ce qui n’a guère amélioré ses ventes d’ailleurs.

    Le quotidien a aussi déclaré la guerre contre le bar identitaire La Citadelle. Avec moins d’articles qu’Ouest-France, mais un ton et une stratégie similaire : taper d’entrée (le 9 septembre 2016), recommencer en donnant la parole aux jeunes socialistes « consternés », couvrir la manifestation opposée à l’ouverture en tendant le micro à tous les antifas qui se présentent, puis mettre en cause les pouvoirs publics, incapables de bien censurer les identitaires.

    Que cela soit à Angers ou à Lille, les tenanciers des deux locaux associatifs identitaires n’ont guère pu s’exprimer, expliquer leur démarche, leurs idées. Leurs opposants en revanche ne s’en sont pas privés et ont été nettement mieux traités par Ouest-France et la Voix du Nord. Une curieuse conception du « journalisme », qui ne rime guère avec la liberté et la démocratie.

    OJIM 07/08/2018

    Source : Observatoire du journalisme

    Crédit photo : Ouest-France

    https://www.polemia.com/presse-guerre-identitaires-alvarium-citadelle/

  • Un cas d’école de la stupidité antifa : l’attaque contre les Brigandes du 4 août à La Salvetat

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    Source cliquez ici

    Ce samedi 4 août 2018 à La Salvetat sur Agoût, une trentaine d’antifas et autres gauchistes en manque d’identité se sont rassemblés pour protester contre Les Brigandes, qui devraient disparaître ou être envoyées au goulag.

    Ces bêtes de foire tentèrent de nous provoquer alors que nous étions devant notre local au cœur du village, et qu’une vingtaine de gendarmes en ordre surveillaient la scène à quelques mètres de là. Comme d’habitude, nous avons observé une attitude pacifique sans tomber dans le piège, laissant les gauchos faire leur numéro sur la voie publique avant de retourner à la finalisation de notre 7ealbum prévu pour la mi-septembre. (Rappelons que, contrairement à ce qu’affirment les antifas, aucun gaucho n’a jamais subi de violences physiques de notre part.)

    Bref, cette manifestation assez pitoyable mérite néanmoins d’être signalée pour deux raisons :

    - Sans aucune intelligence politique, les antifas ont réussi à faire peur à la moitié du village avec leur allure de casseurs zadistes (derrière laquelle se cachent des ados sortis de la cour de récréation), et à se mettre à dos l’autre moitié en tentant de prendre d’assaut non seulement la mairie mais aussi la charcuterie locale. Un habitant témoigne : « Le soir même dans les jardins de La Salvetat, tout le monde parlait avec exaspération de ces intrus venus emmerder le village. Ils collent leurs autocollants sur les maisons, laissent leurs tracts sur les voitures, mais on s’en fout de leurs idées. Ils ne se sont pas faits des amis… » En ce qui concerne l’opération « retourner la population contre les Brigandes », c’est zéro pointé, et le résultat est plutôt inverse… Probablement comptaient-ils sur notre prétendue « agressivité » pour que l’on réagisse et prenne le rôle des « méchants ».

    - Les antifas tentèrent ensuite de se diriger vers le Gazel, notre centre communautaire où se trouvaient les femmes et les enfants. Heureusement pour eux, les gendarmes arrivèrent suffisamment tôt, car s’approcher des familles leur aurait valu quelques hospitalisations que nous aurions accepté de payer sans broncher.

    En conclusion : un cas d’école parmi tant d’autres de la bêtise antifa, sur laquelle il est inutile de donner plus de détails. Nous devons aussi constater que la force publique a tendance à laisser les antifas aller très loin dans la provocation avant de s’interposer… et que les antifas semblent ne rien craindre des forces de l’ordre.

    Nous savons que le site La Horde, qui centralise toutes les actions et informations des antifas, est tenu par des professionnels du renseignement et est hébergé par le directeur artistique du quotidien Le Monde, lui-même à la solde des financiers Pigasse et Niel. Sur ce sujet, voir les très bonnes enquêtes suivantes : Nous sommes partout cliquez là et l'OJIM cliquez ici

    On sait que la mouvance antifasciste est l’idiot utile et inconscient du Capital et de son projet internationaliste, mais, plus loin encore, nous pouvons conclure qu’un service médiatico-gouvernemental soutient à l’arrière-plan cette mouvance violente.

    Nous profitons de l’occasion pour remercier le  fan-club Facebook « Les amis des Brigandes » cliquez icidont deux administrateurs étaient présents avec nous ce week-end.

    PS : Les Brigandes n’étant pas sur Facebook, ce fan-club n’est pas sous notre contrôle direct. Néanmoins, nous sommes assurés du soutien et de la droiture de son administrateur, qui tient avant tout à faire notre promotion.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La grève SNCF a coûté 790 millions d’euros

    Si en croit La Tribune du 20 juillet, la grève perlée qui a durée du 22 mars au 28 juin a coûté à la compagnie quelque 790 millions d’euros, soit plus que le bénéfice net enregistré par le groupe sur l’année 2017 (679 millions d’euros). Selon un communiqué de la SNCF :

    « Le coût total de la grève reflète à la fois les pertes de chiffre d’affaires subies par l’entreprise mais aussi le montant sans précédent de 160 millions d’euros de mesures commerciales décidées par la SNCF pour accompagner ses clients et limiter l’impact financier de la grève sur ces derniers ».

    Sur ce total, 600 millions de recettes ont été perdues pour les activités voyageurs, de nombreuses personnes ayant renoncé à prendre le train en raison des perturbations de trafic. En outre, 60 millions de ventes ont été perdues dans le fret, certaines entreprises préférant se tourner vers d’autres modes de transport. Le reste provient d’une diminution de contributions de la part des autorités organisatrices de transports liées à des baisses de refacturation des péages. Aux recettes perdues s’ajoute également un coût de 160 millions d’euros pour les mesures commerciales mises en œuvre par la société des chemins de fer afin de réduire le préjudice subi par ses clients. La SNCF a notamment accordé des dédommagements sur leurs abonnements aux usagers des TGV, Intercités, TER et Transilien. Les mesures commerciales incluent aussi des abonnements TGV Max gratuits pour le mois d’avril, des billets à prix réduits, le service de covoiturage IDVroom gratuit les jours de grève… Ces remises ont coûté 120 millions d’euros. Toujours parmi les mesures commerciales, de nombreux bus de substitution ont été mis en place durant les grèves, pour un coût de 40 millions d’euros. A cette somme, il faut soustraire une réduction des charges de l’entreprise pour 140 millions d’euros. Cette baisse provient des retenues sur salaires pour 100 millions d’euros et de moindre dépenses (en électricité notamment) liées au plus faible nombre de trains roulants.

    Mais la grève de la SNCF n’a pas impacté que la compagnie : elle a certes bénéficié aux compagnies pétrolières et aux sociétés gérant les autoroutes, mais le coût par ruissellement se chiffrerait entre 2 et 4 milliards d’euros. En effet, le mouvement social a eu des conséquences sur les transports, mais aussi sur la consommation, l’hôtellerie et le tourisme, la grève s’étant déroulée durant les vacances de printemps et les ponts de mai. La grève des cheminots impacte également le fret ferroviaire, et donc l’approvisionnement des entreprises qui doivent être livrées par containers. L’industrie lourde et la livraison de voitures ont été les plus impactées. La grève dépasse le record de 2016, qui avait été de 300 millions d’euros de pertes pour l’entreprise ferroviaire.

    Selon Michel Lebanc dans le mensuel dissident Lectures Françaises,

    « les grévistes avaient préparé et lancé des « caisses de secours solidaires » pour aider les grévistes à « tenir jusqu’au bout ». Depuis avril et organisée le 23 mars, une pétition revendiquée par le sociologue Jean-Marc Salmon et ses amis, une trentaine de chercheurs, « créateurs », universitaires, seraient parvenus à remplir une cagnotte de plus d’un million d’euros (1 174 901 €). En deux mois ! Pour gérer ces dons, fut mise en place une association « Solidarité cheminots grévistes 2018 ». Le bureau de ladite association est administré par des responsables des quatre syndicats principaux de la SNCF : la CGT-Cheminots, Sud-Rail, CFDT-Cheminots, l’UNSA-Ferroviaire. À l’origine il fut prévu de remettre l’argent de cette énorme quête aux fédérations syndicales. Pour résorber les difficultés, il fallut établir des règles exposées par la CGT : être un cheminot en grève, s’inscrire sur les préavis définis par l’intersyndicale. Signalons que furent pris en compte d’autres éléments (composition de la famille, niveau de salaire…). Les demandeurs devaient remplir un dossier clair. Le démarrage fut lent ; en mai on put atteindre 4 000 dossiers traités. Toutes ces étapes débouchaient sur un remboursement de 20 euros par jour versé sur le compte bancaire du bénéficiaire. Jusqu’à l’épuisement de la cagnotte. Plusieurs syndicats ont en effet lancé des cagnottes, ce qui explique des annonces variées. Sur le site Le Pot commun, Sud-Rail a reçu, dans un premier temps, 91 995 euros. L’UNSA-Ferroviaire annonça sur la page Leetchi 16 010 euros. Dès les premiers jours d’avril, la CGT avait organisé des cagnottes de « solidarité » dans tout le pays visant à récolter des dons « pour toutes les luttes de 2018 ». Une des raisons du succès a été donnée par le patron de la CGT. M. Martinez a fini par reconnaître que sa centrale avait mis en place une caisse depuis la loi El Khomri en 2016. Une sorte de rodage. Cette année la CGT, lors de la manifestation des cheminots, a pu brandir un chèque d’1 million d’euros comme signalé plus haut. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a dit sur RMC que sa confédération disposait déjà d’une « caisse de solidarité » de 125 millions ! Il a assuré que cet argent provenait des seuls adhérents (?). Pourtant l’on sait que les cotisations des salariés ne représentent que de 3 à 4 % des budgets syndicaux. »

    Notons que les grèves à Air France au printemps ont coûté à la compagnie la bagatelle de 335 millions d’euros dans les résultats du premier semestre 2018, dont 260 millions d’euros pour les seules grèves du second trimestre.

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/la-greve-sncf-a-coute-790-millions-deuros/95965/

  • Génération décervelée : réseaux sociaux et jeux vidéo provoquent la régression des enfants vers une immaturité associée à trois ans d’âge mental

    réseaux sociaux jeux vidéo régression immaturité trois ans âge mental
     
    Capacité à communiquer dans la vie réelle, à éprouver des sentiments d’empathie, à penser par soi-même : tous ces fruits de l’éducation sont contrés frontalement par l’omniprésence des écrans dans la vie des jeunes. Selon la baronne Susan Greenfield, professeur à l’université d’Oxford et ancien directeur de la Royal Institution of Great Britain, l’utilisation massive des réseaux sociaux et des jeux vidéo par les enfants provoquent leur régression cérébrale et une immaturité associée à un âge mental de trois ans. C’est toute une génération d’enfants qui est menacée par ce nouvel outil de la déshumanisation des jeunes : nouvel épisode de la mise en place de cette « génération décervelée » sciemment privée de ses talents et de ses capacités intellectuelles.

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  • La mort du Politique ?

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    Partis. Cinquante ans après 1968, le constat s’impose : il n’y a plus rien ni dans l’ordre de la politique, ni dans l’ordre de la pensée. Le temps des idéologies contestatrices aboutit au règne de la pensée unique.

    « Appelons de nos vœux les sceptiques, s’ils doivent éteindre les fanatismes », écrivait Raymond Aron à la fin de L’Opium des intellectuels, en 1968. Admirable témoignage de sagesse en un monde alors dominé par les idéologies, les utopies, les contestations, les critiques exacerbées de tout y compris des critiques elles-mêmes, exténué par les surenchérissements révolutionnaires dans tous les  domaines. Il n’était alors question que de révolution, non seulement en politique et au sein de la hiérarchie sociale, mais dans la morale, les modes de vie, le langage, l’art et la littérature. L’heure était à la subversion générale et à l’édification du socialisme, dont on débattait inlassablement pour savoir s’il devait être social-démocrate à la scandinave, communiste à la soviétique, communiste à la chinoise, révolutionnaire mais non communiste, libertaire, étatiste ou autogestionnaire. Et, comme nous avions alors le sentiment que les « Trente Glorieuses » allaient durer indéfiniment, on annonçait l’avènement d’une « civilisation des loisirs », stade ultime de la société de consommation.

    La puissance du phénomène idéologique était telle que l’épreuve de la dure réalité, à partir du milieu des années 1970, ne l’entama pas. Ainsi, en 1981, au moment où nous nous débattions dans ce qu’on appelait alors « la crise », nos compatriotes crurent, que parce qu’ils venaient de porter Mitterrand et le PS au pouvoir, ils allaient sortir de la période de difficultés des années Giscard-Barre grâce à la mise en œuvre du canulardesque « socialisme à la française ».

    L’avènement de la pensée unique

    On sait ce qu’il advint de ce « socialisme à la française », qui se changea, à partir de 1984, en social-libéralisme, puis en libéralisme tout court, le PS s’alignant sur le nouvel ordre économique mondial sans frontières, fondé sur les seules lois du marché – et de la spéculation. Simultanément, le pouvoir socialiste organisa une véritable révolution culturelle tout ensemble droit-de-l’hommiste, universaliste, hostile aux nations, polyethnique, pluriculturelle, moralement relativiste, individualiste, hédoniste, sur laquelle la droite la plus bête du monde s’aligna, jetant par-dessus bord ses idées et jurant ses grands dieux qu’elle professait les mêmes « valeurs » que ses adversaires. L’idéologie devenait pensée unique et conditionnait toute la société, s’érigeant en justification et en supplément d’âme de l’ordre existant. Un ordre économique mondial indifférencié, individualiste, libéral, fondé sur des principes prétendument humanistes et universels, considérés comme les seules valeurs en dehors de celles du marché, tel se présente notre monde actuel, et tel est l’aboutissement, en France, du « grand mouvement » de mai 1968, si cher à notre président de la République.

    Daniel Cohn-Bendit, libéral libertaire, chantre de l’Europe fédérale, adulateur du capitalisme sans patrie ni frontières ni complexe, contempteur de toute morale, prompt à persifler la gauche « ringarde » comme la droite conservatrice, plus enclin à la promotion du mariage homosexuel et de la GPA qu’à la défense des victimes ou des laissés pour compte du marché – ces ratés, ces inadaptés, souvent vieux et aigris –, est le roi de la fête. Très controversé et critiqué à vingt-trois ans, il fait figure de miroir moral de notre société à soixante-treize.

    105643615.2.jpgPlus de grandes causes, désormais, plus de grandes idées ou d’idéaux. La politique, aujourd’hui, en France comme en Europe et en Amérique du Nord, se ramène à la gestion du nouvel ordre économique qui ne connaît d’autre principe que la loi du marché et d’autres valeurs que celles cotées en Bourse. Depuis longtemps, nos compatriotes ont répudié les valeurs fondatrices de notre civilisation : la religion chrétienne, la famille, l’amour de la terre natale, le respect de notre culture et de notre identité, bref, tout ce que d’aucuns considèrent comme les vieilles lunes de la vieille droite. Mais ils ont également pris la mesure de la vanité du socialisme qu’ils avaient tant chéri. Ne leur restent que leurs yeux pour pleurer et leur fameux « héritage » des « Lumières » et de la Révolution : les droits de l’homme et la démocratie, à quoi ils s’accrochent, comme l’y invitent en permanence leur École, leurs médias et leur intelligentsia. Aussi, nos hommes et femmes politiques, et les plumitifs et discoureurs d’émissions télévisées exaltent-ils sans arrêt « les valeurs de la République », car, en dehors de ces mots creux, plus rien n’existe. Ils vont même jusqu’à se chamailler pour la propriété de ces mots : rappelons-nous que toute la gauche, il y a trois ans, a essayé de faire interdire à l’UMP, par voie de justice, l’appellation « Les Républicains », alors qu’en 1977, personne n’avait vu d’inconvénient à ce que les giscardiens décidassent des’appeler « parti républicain », cependant que leurs élus allaient devenir des « députés républicains » ; ceux de notre actuelle droite se voient imposer, quant à eux, le label de « députés Les Républicains » ou LR. En s’appelant « Les Républicains », la droite commettait le crime de paraître dénier aux autres leur légitimité républicaine. Cela dit, ses adversaires ont indirectement raison en ceci que cette appellation ne veut pas dire grand-chose.

    La désaffection des Français à l’égard de la politique

    Cette insignifiance, ce vide intellectuel, moral et politique, caractérisent d’ailleurs les dénominations de la plupart des partis actuels : le Front national va devenir le « Rassemblement national », cependant que Florian Philippot fonde, pour le concurrencer, une formation dénommée « Les Patriotes » ; à l’autre extrémité de l’éventail politique, on trouve « le Parti de Gauche », inclus dans « La France insoumise ». Tous ces gens semblent vouloir rivaliser de fadeur, d’inconsistance, et, finalement, de médiocrité.

    Il est vrai que la désaffection de l’électorat à l’égard de grandes idées qui se sont fracassées contre le réel – le socialisme sous ses diverses formes – ou qu’il a rejetées depuis longtemps au point de les avoir complètement oubliées – les valeurs de la civilisation chrétienne, l’amour de la patrie, l’attachement à une société organique forte et naturellement solidaire – les oblige à se tenir « au plus près des gens », comme ils aiment à dire, et de leurs préoccupations concrètes. D’où ces appellations sans prétention qui paraissent vouloir dire qu’on se bat pour la défense des intérêts concrets des Français, et non pour des chimères… avec le succès que l’on constate : lors du deuxième tour de la présidentielle de 2017, seuls 43% des électeurs inscrits ont daigné voter ; et ce chiffre a encore régressé à 42,65% au second tour des législatives qui ont suivi. Les Français ne croient plus du tout en la politique, ni aux idées. 

    Des politiciens sans conviction et terre à terre

    1645705062.jpgDès lors, nos politiciens n’ont de cesse de vouloir démontrer leur souci de relever notre pays et de redresser sa situation économique et financière dans l’intérêt de ses habitants. Et, grands seigneurs, ils acceptent le concours des bonnes volontés de tous bords. Foin des convictions, faisons-les rentrer dans le champ privé de la conscience individuelle, et attelons-nous à la grande œuvre de reconstruction. C’est ce que disait Sarkozy lorsqu’au tout début de son quinquennat, il invitait des socialistes de cœur à se joindre à lui pour opérer cette dernière tout en conservant leurs convictions propres. C’est ce que fait Macron, grand bénéficiaire de la désaffectation des Français pour les vieux partis, et dont la LREM et le gouvernement mêlent gens de gauche et de droite.

    L’échec prévisible de Macron

    Notre président se pose en nouveau Napoléon appelé à moderniser notre pays afin de restaurer sa grandeur et sa prospérité. Mais il ne restaurera rien du tout, pour la simple raison dirimante qu’il ne peut s’affranchir des contraintes du monde où il évolue, et dont il est d’ailleurs l’un des plus beaux fleurons, comme le montre tout son parcours de haut fonctionnaire, puis de banquier. Son rôle historique ne peut être autre chose que celui d’adaptateur de notre pays à l’ordre économique mondial. C’est parce qu’ils l’ont cru capable de l’assumer que les chefs de gouvernement occidentaux l’ont encensé peu après son entrée à l’Élysée. Et ils entendent bien qu’il n’en sorte pas. Ainsi, Angela Merkel, comblée par l’arrivée d’un président capable enfin de réformer la France pour la plier aux exigences budgétaires de l’Europe, regimbe lorsque Macron prétend, en outre, donner un nouveau souffle à la construction européenne, notamment dans le sens d’une plus grande solidarité entre ses membres. C’est que, pour elle comme pour la plupart des dirigeants européens, l’Europe n’est qu’une zone de libre-échange, et pour les pays du sud et de l’est de notre sous-continent, une manne et un filet de sécurité. Macron, en l’occurrence, s’attache à un idéal auquel plus personne ne croit, et s’accroche à cette lubie française consistant à considérer l’Europe comme le moyen pour la France de recouvrer sa puissance en en prenant la tête et ce, alors qu’elle a en perdu le leadership depuis plus de deux décennies. Sa volonté de relancer l’Europe est vouée à l’échec. Quant à sa volonté de transformer la France pour la sauver, elle n’aura d’autre résultat que de la soumettre encore un peu plus aux lois du marché. Telle est la fonction objective et indépassable de toutes ses réformes en cours ou annoncées, qu’il s’agisse de celles du Code du Travail, de celle de la SNCF ou de celle des retraites. Macron l’avoue d’ailleurs quelquefois à mots couverts. Ainsi, en 2016, alors ministre de l’Économie, il récusait le protectionnisme préconisé par Philippot, durant un débat l’opposant à celui-ci, et préconisait implicitement la soumission au libre-échange total en essayant d’y tirer notre épingle du jeu, mais en sachant très bien les dommages qu’il infligeait à notre économie. Se rêvant en moderne Bonaparte, Macron n’est que le président d’une France qui rentre dans le rang de la mondialisation et, toujours plus, abdique sa souveraineté et sacrifie l’intérêt national et les droits sociaux des Français. Et il tire avantage de l’absence d’une opposition qui ne saurait être crédible, dans la mesure où elle s’étaie sur le rejet des fondements mêmes de notre civilisation et l’enracinement obsessionnel en une conception de l’homme et du monde foncièrement matérialiste et, par là même, de nature à priver nos compatriotes de l’élan spirituel nécessaire à l’affrontement des grands défis de l’histoire.

    La situation politique actuelle nous montre avec éclat que, privée de transcendance, la politique devient impuissante lors des grandes épreuves. Car, dès lors que les idéologies ont fait faillite, elle s’amenuise jusqu’à s’identifier à la simple gestion de l’existant. À cet égard, notre avachissement politique actuel est riche d’enseignements.  

    Jean-Luc Mélenchon : l'opposition au système qui renforce le système. Politique magazine

    Jean-Luc Mélenchon : l’opposition au système qui renforce le système.  

     Yves Morel

    Docteur ès-lettres, écrivain, spécialiste de l'histoire de l'enseignement en France, collaborateur de la Nouvelle Revue universelle 
  • Dans le nouveau numéro du Harfang, le magazine identitaire québécois, un article sur le CHN n°13 consacré à Ramiro Ledesma Ramos

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    Le Harfang cliquez ici

    Le CHN 13 consacré à

    Ramiro Ledesma Ramos cliquez là

  • Loi contre les violences sexuelles: forte avec les faibles, faible avec les forts

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    Marlène Schiappa a accouché d'un texte brouillon
    En ne voulant fâcher personne, la secrétaire d’Etat à l’égalité homme/femme Marlène Schiappa mécontente tout le monde. Malgré quelques rares avancées positives, sa loi contre les violences sexuelles risque de criminaliser la drague sans pour autant sanctionner la montée des agressions sexuelles. 
    Dans le contexte tragi-comique de cette fin de session parlementaire, sur fond d’affaire Benalla/Macron et de canicule propice à l’échauffement des esprits, le projet de loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles ou sexistes porté par la très médiatique Marlène Schiappa a finalement été approuvé à l’Assemblée nationale.

  • Le cancer social des divorces et des ruptures

    Lu ici :

    "Comme le diabète, le divorce et la rupture sont des tueurs silencieux : ils sont tellement communs dans nos sociétés qu’on a fini par s’y habituer. La France est particulièrement touchée par ce fléau social : près de 45% des mariages finissent par un divorce. On enregistre chaque année environ 1 divorce pour 2 mariages – dont 20% sont des remariages. Mariés, pacsés ou en cohabitation, le nombre de couples qui rompent a bondi de 63% en 15 ans : 155 000 séparations de couples par an en moyenne dans les années 90, 253 000 depuis 2010 ! Une personne sur trois âgée de 26 à 65 ans ayant vécu en couple a connu une séparation après une première union. Les couples se défont de plus en plus vite : cinq ans après le début de la vie commune, 20% des couples sont séparés, 27% au bout de 10 ans, 50% des unions n'iront pas au-delà de 35 ans de vie commune, selon l’INSEE. Le nombre de mineurs qui subissent la séparation de leurs parents augmente en proportion : 145 000 enfants de divorcés par an en moyenne dans les années 90, quelque 191 000 chaque année depuis 2010.

    Du même coup ont été multipliées les familles dites « recomposées » et « monoparentales » - c’est-à-dire la plupart du temps dirigées par des mères seules, avec le cortège de fléaux affectifs et sociaux qu’entraînent cette « recomposition » ou cette solitude, à commencer par le vide éducatif laissé par les pères et par l’appauvrissement du foyer : on compte aujourd’hui en France environ deux millions de familles « monoparentales », deux fois plus qu’il y a 25 ans, et 40% de ces familles vivent en deçà du seuil de pauvreté.

    Loin de prendre en compte ce cancer social des divorces et des ruptures, les autorités s’acharnent à saper l’union conjugale au nom de l’individualisme libertaire triomphant. L’an dernier, le mariage a été encore fragilisé par la réforme du divorce : depuis le 1er janvier 2017, les divorces par consentement mutuel peuvent être conclus en 15 jours, sans passer devant un juge des affaires familiales (loi adoptée par l'Assemblée nationale en octobre 2016 sous couvert de « modernisation de la justice du XXIe siècle »). A présent, les époux désireux de se séparer d'un commun accord ne sont plus soumis à la décision d'un juge se préoccupant notamment du sort des enfants. Une simple signature apposée devant notaire officialise leur rupture. Le mariage devient un simple arrangement révocable."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.htmlhttp://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Stéphane Ravier : « Calanques investies par les bandes des cités : il n’y a pas que Sormiou ! Et les Marseillais n’en peuvent plus ! »

    Stéphane Ravier, sénateur RN des Bouches-du-Rhône, explique les dessous de la guerre des bandes dans la calanque de Sormiou et déplore l’inaction et le déni des élus LR sur ce dossier.