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  • Chronique de la France Orange mécanique

    Chronique de la France Orange mécanique

    Hyperviolence :

    Un jeune homme de 17 ans a été violemment passé à tabac par un groupe muni de barres de fer. Il souffre d’un traumatisme crânien. La scène a été filmée par des riverains. La scène se déroule mercredi soir dans le quartier de la Muette à Garges-lès-Gonesse, dans le Val-d’Oise.

    Le jeune homme souffre d’un traumatisme crânien, son pronostic vital a été réservé pendant 48 heures. Hospitalisé dans un établissement parisien, il se trouve actuellement dans un état grave, et ne peut être entendu par les policiers. 30 jours d’ITT (incapacité totale de travail) lui ont été délivrés.

    En marge de ce lynchage, des coups de feu ont été entendus. Deux jeunes hommes, âgés de 16 et 18 ans, se sont présentés dans la soirée de mercredi. Ils ont été blessés par des plombs tirés à l’aide d’un fusil de chasse, leur pronostic vital n’est pas engagé. Dans le même temps, l’enquête confiée à la sûreté départementale du Val-d’Oise a rapidement permis l’interpellation de trois individus mercredi soir vers 20 heures, à quelques minutes des lieux de l’agression. Placés en garde à vue, les suspects, âgés de 14, 16 et 20 ans, nient les faits. Une information judiciaire a été ouverte pour “tentative d’homicide”, “violences volontaires aggravées” et “participation à un attroupement armé”.

    Le motif de ce déferlement de violence reste inconnu. D’après une source policière, il pourrait s’agir d’une expédition punitive sans raison particulière d’une bande issus du quartier de la commune de Paris. Le quartier de la Muette, où se sont déroulés les faits, est régulièrement le théâtre de tensions ces dernières semaines.

    https://www.lesalonbeige.fr/chronique-de-la-france-orange-mecanique/

  • Heureusement que le racisme anti-blanc n’existe pas, par Caroline Parmentier

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    « Pendez les Blancs », exhorte le rappeur Nick Conrad dans un clip de 9 minutes : « Je rentre dans des crèches je tue des bébés blancs. Attrapez-les vite et pendez leurs parents, écartelez-les pour passer le temps, divertir les enfants noirs de tout âge, petits et grands. Fouettez-les fort, faites-le franchement. Que ça pue la mort que ça pisse le sang. »

    La vidéo, tournée à Noisy-le-Grand en Seine-Saint-Denis, s’ouvre sur une scène où le rappeur allume un cigare, décontracté. Derrière lui un Blanc pendu se balance au bout d’une corde. Puis démarre le morceau : « Pendez les Blancs ». Dans un des plans suivants, Nick Conrad enfonce un revolver dans la bouche d’un Blanc séquestré dans un coffre de voiture, avant de lui tirer dessus.

    La grande leçon de l’affaire « Pendez les Blancs », c’est que même avec ces paroles, même avec ces images – on se demande ce qu’il faudrait de plus ? –, le racisme anti-blanc n’existe pas. Hors de question de prononcer ce mot au gouvernement : c’est un tabou. Gérard Collomb « condamne sans réserve ces propos abjects et ces attaques ignominieuses » : « Mes services œuvrent au retrait sans délai des contenus diffusés. Il appartiendra à l’autorité judiciaire de donner les suites appropriées à ces odieux appels à la haine. » Le parquet de Paris ouvre une enquête pour « provocation publique à la commission d’un crime ou d’un délit ». Benjamin Griveaux, secrétaire d’Etat et porte-parole du gouvernement, dénonce « avec la plus extrême fermeté les paroles haineuses et écœurantes ». Mais rien de leur côté, sur le racisme caractérisé de ce rappeur noir. Rien sur la provocation à la haine et à la violence raciale. Dans notre doxa, le racisme ne peut provenir que de l’homme blanc et colonialiste, il ne faut pas tout mélanger. Eric Coquerel, député de la France insoumise, s’est chargé de rappeler les règles sur BFM TV. Il a nié l’existence du racisme anti-blanc et condamné le rap raciste car celui-ci donne l’impression que le racisme anti-blanc existe alors qu’il n’existe pas… Avant d’accuser Zemmour de racisme.

    Seule Marine Le Pen a souligné clairement le phénomène-qui-n’existe-pas : «De nombreux compatriotes subissent un racisme anti-blanc dont aucun expert autoproclamé ni média ne parle. »

    C’est d’ailleurs en s’appuyant sur ce déni imposé à tous que Nick Conrad, qui a participé par le passé au Téléthon sur France Télévisions et se décrit comme un « artiste noir, parisien, fier et raffiné », peut affirmer avoir fait une « fable » pour « inverser les rôles de l’homme blanc et de l’homme noir et proposer une perception différente de l’esclavage ». Aucun regret et encore moins de remords chez celui qui peut se payer en plus la gueule du monde en s’étonnant que son « procédé pédagogique » n’ait pas été saisi. Avant d’en appeler à la fameuse immunité de l’art : « Je ne peux pas renier ce que j’ai écrit, ça touche le racisme, c’est la beauté de ce morceau, ça reste de l’art. » « Moi aussi, dans ma vie, il m’a été donné de voir des scènes choquantes », ajoute-t-il, faisant référence à la violence des tableaux de Delacroix au Louvre… On vous a bien dit que c’était un Parisien raffiné.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 27 septembre 2018

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