Philippe Vardon réagit à la multiplication des scènes d’émeute dans les cités.
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Nicole et Gérard Delépine : La médecine est prise en otage par des technocrates ! (EDLQ #4)
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Dettes : le recours au principe de la remise jubilaire
Philippe Randa EuroLibertés cliquez ici
« Plus d’impôt, plus de travail… Comment va-t-on payer l’addition du coronavirus ? », s’interrogeait BFMTV le 6 avril dernier… Oui, comment ? Mais aussi Qui ? Quand ? Questions récurrentes en une époque où l’on a « interdit » – de fait ! – de travailler. Restez chez vous, braves gens, l’État fait tourner la planche à billets : « La pandémie fait exploser les déficits publics des pays européens. L’absence de solidarité entre États est compensée par la BCE, qui rachète massivement les dettes émises sur les marchés » informe Alternatives économiques qui ajoute néanmoins : « Cela suffira-t-il ? »
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Pourquoi l’Ordre des médecins s’oppose à une réouverture précoce des écoles
Pour le Dr Patrick Bouet, président du Conseil national de l’ordre des médecins, « il n’y a pas d’explication médicale à déconfiner dans le milieu scolaire en premier ».
LE FIGARO. – Pourquoi déconfiner les écoles à partir du 11 mai est une mauvaise idée?
Dr Patrick BOUET. – Ce choix révèle un manque absolu de logique. Nous ne comprenons pas cette annonce. La première décision a été de fermer les écoles, lycées et universités. Pour deux raisons. D’une part, parce qu’on sait que les enfants sont des vecteurs potentiels sans développer eux-mêmes l’infection, sauf à de rares exceptions. D’autre part, parce qu’il est très difficile en milieu scolaire de faire respecter les gestes barrières. Et maintenant le premier milieu que le Président veut déconfiner est le milieu scolaire! Comment ne porterait-il plus les mêmes risques ? Il faut qu’il y ait une logique entre les affirmations du gouvernement et celles des scientifiques. En revanche, le Président de la République a indiqué que jusqu’au 11 mai, on ne changeait rien au confinement. C’est un acte fort, et une bonne mesure.
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L’aveu : avec le confinement, « on renvoie la famille à l’autorité, ce qui est insupportable » !
Le 1er avril dernier, Boulevard Voltaire interrogeait Jean-Paul Brighelli après que le ministre Blanquer avait déclaré qu’on avait « perdu 5 à 8 % des élèves », disparus des radars scolaires pour cause de confinement. Il répondait ceci : « Certains parents traitent de “pétasses” les professeurs qui croient que c’est aux parents de faire leur boulot à leur place. C’est un témoignage direct. D’autres parents, pas si rares, s’aperçoivent avec horreur que leurs chers enfants ne sont pas du tout ce qu’ils croyaient, que ce sont de petits “branleurs” qui n’en ont rien à faire et qui sont accrochés à leur portable. Ce phénomène transcende toutes les classes sociales. »
C’est ce qui s’appelle parler franc.