Les 10 et 11 décembre, à Bruxelles, se réunissait le conseil européen des chefs d'États et de gouvernements. Cette Instance esquissée en 1974, sous la présidence Giscard, reste largement entravée, un demi-siècle plus tard par la règle de l'unanimité et du consensus, alors que l'on est passé de 10 États membres à 27.
On attendait donc surtout, de cette session semestrielle, le dénouement des questions du veto de la Hongrie et de la Pologne, et de celle du plan de relance. Sans parler du Brexit. Mais, en fait, bien d'autres problèmes obscurcissent l'horizon de l'Union européenne.