Sommes-nous parvenus à l’apogée de ce que qu’on pourrait appeler le moment Zemmour ? Malgré une popularité qui ne cesse de croître, l’homme lui-même semble hésiter quant aux options qui se présentent à lui. Ne prend-il pas des risques inconsidérés à finaliser sa candidature ? Considérons les choses dans la mise en perspective. Après des années de lutte et de constance dans l’effort pédagogique, il est enfin parvenu à placer sa vision et ses analyses au cœur du débat français. Il est la personnalité dont on parle le plus et, depuis quelque temps déjà, figure dans le top dix des items consultés sur Internet. N’a-t-il pas, dès à présent, accompli sa mission ?
- Page 2
-
-
Immigration : pourquoi douze pays de l’UE tancent Bruxelles
Jean-Thomas Lesueur*
Le 7 octobre, les ministres de l’Intérieur de douze pays membres (Autriche, Bulgarie, Chypre, Danemark, Estonie, Grèce, Hongrie, Lituanie, Lettonie, Pologne, République tchèque et Slovaquie) ont adressé une lettre aux commissaires européens Margaritis Schinas, chargé de la Promotion de notre mode de vie européen, et Ylva Johansson, chargée des Affaires intérieures. Malgré son ton policé et constructif, la missive constitue un coup de semonce contre la politique migratoire européenne et une mise en demeure d’agir adressée à la Commission.
-
Récit national ou récits nationaux?
-
Face à l’islamisme, les défaillances des services de sécurité et des autorités britanniques ne sont pas moindres que chez nous.
Vendredi 15 octobre, le député conservateur britannique David Amess, a été poignardé de douze coups de couteaux lors d’une rencontre avec ses électeurs, dans l’église méthodiste de Leigh-on-Sea, une petite ville côtière située à l’est de Londres. L’assassin est un islamiste somalien de 25 ans arrivé en Grande-Bretagne avec ses parents il y a quelques années et qui a fini… par obtenir la nationalité britannique !
Vous observerez, comble d’ironie, le macaron vert pomme placé à droite de l’entrée de ladite église et qui affirme de façon péremptoire que
« TOUT LE MONDE EST BIENVENU ICI » !
Et, de fait, le terroriste islamiste meurtrier avait pris banalement rendez-vous avec le député, comme n’importe lequel de ses électeurs ou des paroissiens du coin et attendit calmement son tour avant de le rencontrer. L’entrevue ne dura que quelques instants, juste le temps nécessaire pour asséner à sa victime une douzaine de ces coups de couteau qui sont une des méthodes préférées de l’islam pour proclamer sa haine de l’espèce humaine non musulmane…
-
MACRON OU LE DESPOTISME APPAREMMENT DOUX ANNONCÉ PAR TOCQUEVILLE. (II)
La Révolution a été tout le contraire d’un “bloc” comme l’a dit Clémenceau. Elle est au contraire le choc d’aspirations et de valeurs contradictoires qui durant une décennie a provoqué le puissant séisme dont la France ne s’est jamais totalement relevée. Entre le grand moment de la nuit du 4 Août 1789 et de l’abandon des privilèges qui symbolise les réformes sociales, juridiques et fiscales qui étaient urgentes et nécessaires et le misérable assassinat de la Reine Marie-Antoinette le 16 Octobre 1793, quel chaos d’enthousiasme généreux et de bassesse envieuse et revancharde !
-
Sur Boulevard Voltaire, Fabien Bouglé : l'évidence du nucléaire.
Fabien Bouglé est spécialiste de l'énergie. Il a publié en 2019 un ouvrage contre l'éolien qui a fait grand bruit : "Eoliennes, la face noir de la transition écologique". A l'occasion de la publication de son nouvel ouvrage : "Nucléaire, les vérités cachées", Fabien Bouglé nous explique en quoi l'énergie nucléaire sonne comme une évidence pour la France.
-
La Guerre de 1914-1918 sur le front russe (Général Serge Andolenko)
Le Général Serge Andolenko (1907-1973) est un militaire français d’origine russe. Il servi pendant la Seconde Guerre mondiale et la Guerre d’Algérie.
Aux yeux du grand public, le front russe de la Grande Guerre demeure une « guerre oubliée ». Cela s’explique par le fait que la Russie fut le seul des protagonistes du conflit à s’enfermer dans le mutisme sur la question de la guerre, et ce depuis la fin du conflit en 1918 jusqu’à la chute du communisme en 1991. Aucun mémorial rendant hommage aux deux millions de sujets du Tsar tombés au combat ne vit le jour en URSS. Et presque tout ce qui a été publié par les auteurs européens sur la guerre russe est farci d’erreurs grossières.
-
Le grand entretien avec Alain Finkielkraut : « L’égalitarisme a tué l’école », « Voir la France disparaitre peut me faire pleurer »
Extraits :
“Il y a l’idée que toute affirmation d’une identité nationale risque de relever de la discrimination et du racisme.” Pour Alain Finkielkraut la France “risque de se perdre” dans une “autocritique forcenée“.
“La France, c’est un héritage de gloire et de regrets mais c’est aussi un consentement à vivre ensemble, un plébiscite de tous les jours.” Alain Finkielkraut cite Ernest Renan et constate que ce “plébiscite n’existe plus“.
-
Le Samedi Politique avec Xavier Raufer – Samuel Paty, Bataclan : l’Etat face à lui-même
Un an après la décapitation du professeur d’histoire-géographie, Samuel Paty, par le terroriste tchétchène Abdoullakh Anzorov, et près de 6 ans après les attaques du 13 novembre 2015, la France revit deux drames en même temps. Et malgré 9 mois de procès historique avec 1 800 parties civiles, 330 avocats, 542 tomes de dossiers d’instruction, 20 accusés dont 14 présents parmi lesquels Salah Abdeslam, le seul survivant des commandos, et des hommages nationaux pour le professeur sauvagement assassiné, nombre de questions restent sans réponse. D’un côté, les failles d’un Etat aveugle, de l’autre, une République qui refuse de faire son autocritique. Le criminologue Xavier Raufer revient sur ces deux dramatiques attentats dont la mémoire laisse toujours un goût amer.
-
Etre dans une logique de connexions, de réseau, de mutualisation des forces et des expériences
Olivier Bault a interrogé Marion Maréchal pour le Visegrád Post le 1er octobre à Varsovie. Extraits :
Vous dites que l’Institut de sciences sociales, économiques et politiques (ISSEP), que vous avez fondé à Lyon et que vous dirigez, est un pôle de résistance intellectuelle où se pratique la liberté d’expression. Cela ressemble beaucoup à la revendication du Collegium Intermarium, cette nouvelle université d’Europe centrale créée en Pologne et où vous êtes venue participer à la conférence d’inauguration, pour sa première rentrée universitaire. Peut-on dire que l’ISSEP et le Collegium Intermarium sont deux îlots de liberté intellectuelle dans des sociétés connaissant une dérive totalitaire ?