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culture et histoire - Page 1065

  • La dette de la France vis-à-vis des colonies ? Parlons-en !

    Il me semble nécessaire de rafraîchir certaines mémoires.

    François Hollande s’est engagé, ce 19 décembre 2016, à faciliter l’accession à la nationalité française aux soldats sénégalais ayant participé aux combats pour la libération de la France.

    Il me semble nécessaire de rafraîchir certaines mémoires et, tout en rendant hommage aux régiments coloniaux qui participèrent à cette libération de la France, de rappeler qu’en 1943, ils étaient composés de 410.000 mobilisés (57 % de Maghrébins et 43 % de pieds-noirs, soit 16 % de la population française d’Algérie, la communauté la plus engagée dans ce conflit mondial).

    Il est donc faux de prétendre, par exemple, que l’armée du général de Lattre de Tassigny était composée de 60 % de Maghrébins car dans ce pourcentage sont incorporés les pieds-noirs, assimilés donc aux Arabes.

    L’armée de De Lattre se composait, en réalité, de 50 % de Maghrébins, 32 % de Français d’Algérie, 10 % d’Africains et 8 % de métropolitains. En revanche, il est intéressant de rappeler que des milliers de Maghrébins combattirent aux côtés des nazis, contre la France et ses alliés, et que des milliers poursuivirent leurs exactions, après-guerre, en Algérie.

    Notamment la Brigade nord-africaine, créée par Henri Lafont et la star du foot de l’époque, Alexandre Villaplane, et financée et armée par l’homme d’affaires israélien Joseph Joanovici. Combattants recrutés parmi les immigrés maghrébins de la région parisienne, composée principalement d’Algériens et dirigée par le capitaine Mohamed El Maadi.

    Cette brigade se distingua surtout par les pillages, les viols et les exactions commis dans les régions de Tulle, Bergerac et Montélimar.

    Elle fut surnommée « SS Mohamed » et se composait de membres du PPA (Parti populaire algérien) et de transfuges du Parti communiste français, qui fournirent le gros de l’encadrement.

    Citons, également, le cas de Saïd Mohammedi, dit Si Nacer, aspirant de l’armée française, qui s’engagea volontairement dans les Waffen-SS et devint lieutenant d’une Panzerdivision sur le front de l’Est. Il fut décoré de la croix de fer directement par Hitler.

    Si Nacer fut envoyé en mission de sabotage en Algérie, dès l’été 1944, dans la région de Tébessa. Condamné aux travaux forcés à perpétuité, il rejoint le FLN en 1952 et, en 1957, assume le massacre du village de Melouza (315 habitants exterminés par le FLN parce qu’ils refusaient de collaborer).

    Nommé colonel et chef d’état-major de l’ALN, puis chef de la Wilaya 3 et, par la suite, député et ministre. Il sera disgracié par le président Boumédiène et, après avoir rejoint les rangs islamistes du FIS, en 1989 en Algérie, il mourra à Paris le 5 décembre 1994.

    Et puisqu’il est question des « indigènes », citons le cas du bataillon Deutsche-Arabische 845, créé en 1943 et composé de Nord-Africains, notamment 10.000 Tunisiens. Il combattra en Grèce, Croatie et fut totalement écrasé en s’opposant aux Anglais, en Tunisie.

    N’est-il pas un peu tard, 70 ans après, de se souvenir de la « dette de la France » vis-à-vis des « colonies » ?

    http://www.bvoltaire.fr/manuelgomez/la-dette-de-la-france-vis-a-vis-des-colonies-parlons-en,304534

  • La guerre du Pacifique 1941-1945 / Impérialisme militariste vs impérialisme économique

    Le 7 décembre 1941, le Japon attaquait la flotte américaine à Pearl Harbour, sans déclaration de guerre, comme face à la Russie en 1905. Gros succès de l’opération aéro-navale. Mais le Japon manque les portes avions US. Depuis le 6 décembre, devant Moscou, les Allemands sont contre-attaqués par les Russes. Et ils reculent. L’essentiel est là. Le Japon n’a pu dissuader l’Allemagne d’attaquer la Russie. Et il ne s’est pas ensuite résolu à menacer la Russie pour l’empêcher d’amener des renforts vers Moscou. L’Allemagne et le Japon ont mené mondialement deux guerres, mais pas une guerre mondiale. Les Etats-Unis ne feront pas cette erreur. Dés que l’assaut japonais sera endigué, ils se mobiliseront d’abord contre leur ennemi principal : l’Allemagne, grande puissance industrielle, ce que n’est pas alors le Japon.

    On a dit souvent que le Japon avait été poussé à la guerre par l’embargo américain de 1941 sur le pétrole. Ce n’est pas si simple. Où en étions-nous en 1941 ? Depuis 50 ans, le Japon avait pu mener son expansion sans conflit majeur avec les puissances anglo-saxonne, la déclinante qu’était la Grande Bretagne, et la puissance montante qu’était les USA. Annexion de Formose, de la Corée, du sud de Sakhaline/Karafuto, des iles allemandes du Pacifique, puis création du protectorat de Mandchourie (1932).

    A partir de 1937, les choses changent. Après l’invasion nipponne de la Chine, un gros morceau de déjà 500 millions d’habitants, les Etats-Unis ne veulent plus laisser le champ livre à l’expansion japonaise. D’autant qu’ils sont eux-mêmes très présents dans le Pacifique et tiennent à le rester, avec les Philippines qu’ils contrôlent, depuis qu’ils en ont chassé les Espagnols. La main mise japonaise sur l’Indochine française, à la faveur de la défaite française, tend encore plus les relations entre les deux grandes puissances du Pacifique.

    Tout l’appareil politico-militaire japonais s’entraine lui-même dans une politique qui ne peut connaitre de recul, à la notable exception de Yamamoto, qui connait bien les USA pour y avoir vécu, et appelle à la prudence. Mais les Japonais pensent pouvoir déstabiliser l’Amérique en frappant vite et fort, tant qu’ils ont encore des réserves de pétrole. Ils ne croient pas l’Amérique capable de se battre longtemps (alors que c’est le pays de la très dure Guerre de Sécession – ce qui aurait dû faire réfléchir). Ce que nous savons des rapports de force économiques de l’époque, ils le savent pourtant déjà : le Japon pèse, au tournant des années 1940, entre 5 et 10 fois moins que les USA en capacité de production industrielle. Avec un tel écart, toute action offensive est déraisonnable. Les militaires japonais choisissent pourtant la fuite en avant.

    Yamamoto avait promis 18 mois d’enfer pour les Américains et une grande incertitude pour la suite quant au sort militaire du Japon. En fait, les succès japonais, impressionnants, ne durent que 6 mois. Le 4 juin 1942, à la bataille de Midway, la flotte japonaise et son aviation embarquée connaissent un des désastres militaires les plus complets de l’histoire. Bien que bénéficiant d’un rapport de force de 2 contre 1 (sauf dans le domaine aérien, plus équilibré), les Japonais, dans une opération trop compliquée, trop lourde, trop lente et trop subtile, dont les Américains avaient compris le sens général, perdent 4 grands porte-avions, nombre de leurs meilleurs pilotes, et ne coulent qu’un porte-avion US. Ils ont à partir de cette date déjà perdu la guerre.

    Cette guerre dite du Pacifique fait des dizaines de millions de morts, s’étend jusqu’à l’océan Indien, les confins de l’Inde (surtout en 1944), et la Chine bien entendu. Le Japon prétend y mener une guerre de libération de l’Asie mais opprime la Chine, la traitant en colonie. Les Etats-Unis prétendent se battre pour la liberté, mais ils souhaitent avant tout refaire du Pacifique leur lac intérieur.

    Les enjeux des affrontements sont énormes pour les peuples pris dans l’étau de la guerre. Nicolas Bernard réussi le tour de force de les relater sous tous les angles, aspects économiques, moral des peuples et des soldats, rôle des personnalités politiques et militaires d’un côté et de l’autre, stratégies navales, aériennes et terrestres. Durant la dernière année de la guerre, le Japon croit pouvoir contrecarrer la force matérielle américaine par le sens du sacrifice japonais. Mais les kamikazes ne sont pas la solution miracle attendue. On sait comment les Américains abrégeront la guerre. Par quelle bombe ouvrant, comme Albert Camus l’aura vu, une ère nouvelle et terrifiante. Mais, tout autant sinon plus que les deux bombes atomiques, c’est l’offensive à revers des Soviétiques qui enlève au Japon tout espoir de résister longtemps et d’arracher une paix de compromis.

    Le résumé de l’affaire tient en quelques lignes. Du côté américain, il y a eu une vision globale de la guerre mondiale. D’abord, après avoir contenu le Japon, battre l’ennemi principal, l’Allemagne, en aidant la Russie, en aidant l’Angleterre, en débarquant en Afrique du nord, puis en préparant la grande invasion de la (si peu) « forteresse Europe », déjà investie en Italie.

    Du côté du Japon et de l’Allemagne, pas de vision d’ensemble, un désynchronisme total. Un Japon qui rassure la Russie au moment où il faudrait l’inquiéter. Une Allemagne qui ne peut être efficace contre les anglo-américains si elle s’engage, en juin 1941, contre la Russie (après avoir envisagé de proposer à la Russie d’entrer dans l’Axe Berlin-Rome-Tokyo). Et peut-être un aspect idéologique. Les impérialismes allemand et japonais se sont donnés comme tels, les Américains ont su se donner le visage du combat pour la liberté. Sincère ? Insincère ? A ce stade, qu’importe. Efficace.

    Nicolas Bernard, La guerre du Pacifique, 1941-1945, Tallandier, 811 pages, 29,90 €

    http://www.voxnr.com/6212/la-guerre-du-pacifique-1941-1945-imperialisme-militariste-vs-imperialisme-economique

  • JEUDI PROCHAIN, 12 JANVIER, MARC ROUSSET SUR RADIO LIBERTÉS

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    ECOUTEZ RADIO LIBERTÉS CLIQUEZ ICI

    Le livre Adieu l'argent roi ! cliquez là

  • Pour Alain de Benoist, le « moment populiste » remplace le clivage droite/gauche

    Moment-populiste-226x350.jpgLe Moment populiste – Droite/Gauche c’est fini ! : tel est le titre du fort essai que publie le 26 janvier Alain de Benoist, le directeur de la revue Krisis, aux éditions Pierre-Guillaume de Roux, qui en diffusent cette présentation :

    « L’extraordinaire défiance de couches de population toujours plus larges envers les “partis de gouvernement“ et la classe politique en général, au profit de mouvements d’un type nouveau, qu’on appelle “populistes“, est sans nul doute le fait le plus marquant des transformations du paysage politique intervenues depuis au moins deux décennies.

    Le phénomène tend même à s’accélérer, comme l’a montré l’élection de Donald Trump, survenant quelques mois après le Brexit britannique. Partout se confirme l’ampleur du fossé séparant le peuple de la Nouvelle Classe dominante. Partout émergent de nouveaux clivages qui rendent obsolète le vieux clivage droite-gauche.

    Mais que faut-il exactement entendre par populisme ? S’agit-il d’un simple symptôme d’une crise générale de la représentation ? D’une idéologie ? D’un style ? Ou bien le populisme traduit-il une demande fondamentalement démocratique face à des élites accusées de ne plus faire de politique et de vouloir gouverner sans le peuple ? C’est à ces questions que répond ce livre, qui part de l’actualité la plus immédiate pour situer les enjeux politiques, sociologiques et philosophiques du débat.

    A quelques mois d’une élection présidentielle où le thème du populisme ne va pas manquer d’être discuté avec vigueur, Alain de Benoist publie un véritable manuel de la question. »

    Alain de Benoist, Le Moment populiste, Pierre-Guillaume de Roux, 352 p., 23,90 € 
(en librairie le 26 janvier).

    http://fr.novopress.info/

  • Réservez votre emplacement à la 1ère Fête du Pays Réel

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    Aux éditeurs, associations, congrégations, médias alternatifs, artisans, artistes, viticulteurs, brasseurs et petits producteurs

    Réservez votre emplacement à la 1ère Fête du Pays Réel

    Madame, Monsieur,

    J’ai le plaisir de vous convier à participer à la 1ère Fête du Pays Réel qui se déroulera le 11 mars 2017 sur un vaste espace couvert à Rungis, en bordure de Paris (800 places gratuites de parking et nombreux transports en commun).

    Une fête du Pays réel ? Qu’est-ce donc ? C’est la volonté, durant toute une journée, de mettre à l’honneur la France des terroirs et des clochers dans une ambiance unitaire, conviviale, joyeuse et familiale. 

    D’une part, de nombreux stands illustreront l’histoire, la foi, les coutumes, le patrimoine, la culture, le savoir-faire, la gastronomie et le dynamisme de ce Pays réel : éditeurs, associations, congrégations, médias alternatifs, artisans, artistes, viticulteurs, brasseurs et petits producteurs rivaliseront de talents et de richesses à vous faire découvrir. Sans oublier, bien sûr, la longue liste d’auteurs pour petits et grands qui viendront dédicacer leurs livres ou bandes dessinées. 

    D’autre part, tout au long de la journée, des intervenants de qualité se succèderont à la tribune dans une salle réservée à cet usage. 

    Des délégations étrangères patriotes, pro-vie et pro-famille seront également présentes. 

    Réservez dès à présent votre emplacement, en prenant contact avec notre secrétariat pour connaître les conditions tarifaires

    Dès la semaine prochaine, nous commencerons à publier la liste des premiers inscrits. 

    Avec l’assurance de mon dévouement. 

    Alain Escada président de Civitas  en partenariat avec la Coalition pour la Vie et la Famille

  • Conflits: Comprendre le monde tel qu’il est…

    Conflits_11.jpgPlus que jamais, l’histoire, la géographie et la géopolitique sont indispensables pour appréhender l’actualité. Elles nous préservent des lunettes roses et des bons sentiments, des réactions à chaud et des jugements à l’emporte-pièce qui envahissent l’espace médiatique et politique.

    « Conflits » est la revue qui s’intéresse aux conflits qui émaillent notre monde et aux rapports de force qui les sous-tendent.

    Avec une seule ambition : comprendre le monde tel qu’il est, et non comme nous voudrions qu’il soit.
    2017 s’annonce comme une année particulièrement incertaine : Arrivée au pouvoir de Trump – Élections à risques en Europe – Affrontement Arabie/Iran – Conflits dans les mers de Chine – Troubles dans le Sahel, au Maghreb, au Venezuela, en Turquie, en Ukraine… – Nouveaux flux migratoires – Inquiétudes sur les taux d’intérêt…

    Nous ne prétendons pas vous annoncer ce qui va se passer, mais vous aider à prendre conscience de ce qui peut se passer. »

    Pascal Gauchon
    Directeur de la revue

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/conflits-comprendre-le-monde-tel-quil-est_175459.html#more-175459