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culture et histoire - Page 1061

  • Le Yak-130, un « petit cauchemar » pour l’Otan

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    Le fameux Yak-130, chasseur d’entraînement avancé russe, est qualifié de « petit cauchemar » par des spécialistes américains, selon la revue bimensuelle américaine Le National Interest.

    Le Yak-130 comporte plusieurs caractéristiques qui alertent l’Otan. Premièrement, grâce à ses systèmes d’accroche spéciaux, le chasseur est capable d’emporter trois tonnes d’armements modernes, comme des missiles air-air ou air-sol, des bombes guidées ou non-guidées et des roquettes.

    Deuxièmement, un canon de 23 millimètres peut être fixé sous le fuselage du Yak-130, tandis que des roquettes air-air peuvent être accrochées aux bouts ses ailes.

    De surcroit, un Yak-130 totalement équipé et rempli ne pèse que 10.300 kilogrammes ce qui fait un peu plus de la moitié du poids d’un chasseur multi-rôle, F-16 qui est le principal avion utilisé par les Etats-Unis et par leurs alliés.
    Actuellement, les Yak-130 sont en service dans l’armée de l’Algérie. Le Bangladesh et la Biélorussie ont également signé des contrats visant à la fourniture de ces chasseurs russes.

    Le Yak-130 a été construit dans le bureau d’études russe Yakovlev. Il a été choisi comme principal avion pour l’entrainement des pilotes des Forces aériennes de la Russie. Les Yak-130 permettent d’instruire les pilotes pour les avions russes et étrangers de génération 4+ et 5.

    Source

    http://www.voxnr.com/7598/le-yak-130-un-petit-cauchemar-pour-lotan

  • La parole captive

    Le philosophe stoïcien romain Sénèque écrivait dans De la constance du sage à propos d'une injure qu'il était d'une âme plus grande de l'ignorer que de la pardonner à l'instar de ce que fît Caton.

    Pourtant un mal sourd ronge nos contemporains : la sensibilité à l'insulte et l'incapacité à dialoguer. Ces termes recouvrant une palette large de propos et de situations. Nos sociétés sont devenues incapables de supporter le moindre mot trop haut, la moindre formule maladroite. Les « clash » et autres « punchlines » sont devenues la figure de l'affrontement de tous contre tous. Un « bon mot » n'est plus pris pour ce qu'il est, un trait d'esprit, mais comme la première étape d'une bataille de coq dans l'arène. Cette tendance s'accompagne d'un affaissement de la maîtrise de la langue, qui conduit souvent à des interprétations, à des incompréhensions et en définitive à des chamailleries de cour d'école. Tout doit être expliqué, ou rien ne doit être dit.

    « Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses mais les jugements qu'ils portent sur ces choses. » Epictète, Manuel

    La presse s'est faite un relais particulièrement efficace de tous les prétendus dérapages des hommes politiques et les propos de Trump sont considérés comme plus importants que toutes les malversations et tous les cadavres dans les placards d'Hillary Clinton par exemple. La volonté de « faire le buzz » passe systématiquement par la recherche du propos qui condamnera celui qu'on déteste. Ce qui compte ce n'est pas qui a dit quoi, mais la case dans laquelle on range l'émetteur du message. Une blague de Trump est donc « odieuse » parce qu'elle vient de Trump. Ce procédé s'est donc bien évidemment amplifié avec internet où n'importe qui peut filmer quelqu'un en train de dire n'importe quoi et le publier sur une plateforme audio ou video et le diffuser ainsi à des millions d'internautes. On se souvient comment John Galliano avait frôlé la mort sociale sur des propos visiblement alcoolisés alors que tout cela n'aurait au mieux fait qu'un encart dans Paris-match dans les années 80...

    Que des activistes s'engageant dans la défense des « minorités » prétendument opprimées puissent recourir à la diffusion d'informations personnelles sans autre forme de procès pour de simple propos est un trait de la barbarie. Le mépris du droit qui fait la spécificité de notre civilisation et permet à chacun de s'expliquer, au profit de vengeances privées se basant sur la morale de l'époque est pour le coup un véritable recul de la civilisation.

    « L'insulte est une injustice mineure qui peut être sujet de plainte plutôt que de poursuite : aussi les lois n'estiment pas qu'elle mérite vengeance. » Sénèque, De la constance du sage

    Malheureusement, la tendance actuelle consiste à adapter l'arsenal législatif  à ce phénomène. Le droit n'est plus là pour encadrer, limiter, garantir les libertés, mais pour excommunier et anathémiser. Le moindre propos peut vous envoyer devant le tribunal et vous risquez des sanctions de plus en plus lourdes. La liberté d'expression se voit réduite, comme d'ailleurs dans les pays anglo-saxons qui sont frappés par cette dérive, car tout est potentiellement offensant (offensive en anglais). Qui n'a pas déjà discuté avec ces amis de la liberté de ton de Desproges ou des Inconnus si on la compare à ce que peuvent faire aujourd'hui les humoristes ? A part faire une demi-tonne d'allusions sexuelles ou s'attaquer à des cibles faciles, l'humour des amuseurs public est complètement verrouillé. L'impertinence à laissé place à l'indécence.

    « La feuille morte voltige d'un lieu à l'autre, mais tous les lieux se valent pour elle, car son unique patrie est dans le vent qui l'emporte. » Gustave Thibon, L'équilibre et l'harmonie

    Il est de plus en plus compliqué d'être à contre courant et bien des esprits brillants sont brimés à notre époque. Michel Déon était à l'Académie Française tout en ayant un passé maurrassien. Cela serait-il possible aujourd'hui ? La police de la pensée veille. N'importe qui devient d'ailleurs un censeur, un juge, alors que ce rôle ne lui est pas dévolu. Sur une maîtrise approximative du droit et surtout en vertu du politiquement correct, on peut décréter dans votre famille ou votre boulot que vous êtes infréquentable à cause de vos blagues « douteuses ».

    Pourtant nous affirmons le droit à l'ironie, à la moquerie, au calembour, à l'impertinence, au trait d'esprit. Nous nous devons d'éviter l'aridité du propos sans pour autant nous défaire d'une certaine décence. Bloy serait-il Bloy sans une forme pamphlétaire ?  N'est-ce pas la parole qui fait de nous des êtres humains ? Les écrits ne sont ils pas une autre forme de la parole humaine ?

    « Ce qui caractérise ce langage parlé de l'homme, c'est précisément ce qui déborde, excède, déstructure aussi tout ce qui peut être transmis dans le langage tactile ou visuel, ce sont les marges du sens et les ambivalences, et la fluctuation des interprétations. » Jacques Ellul, La parole humiliée

    Ce que cache cette nouvelle réalité, c'est un renforcement de la moraline en parallèle d'un renforcement du tribalisme. Pour faire clair, plus nos sociétés se communautarisent, plus elles se fragmentent, en sommes plus nous avons de difficulté à « faire société », plus la morale du politiquement correct devient une arme pour obliger (par la force de pseudo-lois qui ne sont pas issues de la souveraineté populaire mais de l'arbitraire d'une oligarchie idéologique) les individus à « vivre-ensemble », comme si ce délitement était provoqué par le bas alors qu'il a été généré par le haut, par des associations grassement subventionnées, par des politiques incompétents et par le libre-marché de la mondialisation adossé au post-modernisme anglo-saxon. Tout cela conduisant au tribalisme généralisé.

    A rebours des stoïciens, un propos peut vous valoir aujourd'hui dans certains quartiers un tabassage en règle. Comme un simple regard jugé « de travers ». Cela se fait au nom de l'honneur ou « du respect », mais il s'agit en réalité d'orgueil et non d'honneur. Les gens passent un temps incalculable à discuter à propos d'untel qui « a dit ceci ou cela » et n'importe quel « jeune des quartiers populaires » peut dégoupiller pour un propos tenu par un prof, un flic ou n'importe qui d'autre. Incapable d'ignorer comme un stoïcien ou a minima de pardonner comme un chrétien, tout le monde participe avec le système politico-médiatique à l'enfoncement progressif de l'Occident dans la barbarie. Chacun porte en lui le virus.

    La justesse ou la mesure des aristotéliciens, la recherche de l'ataraxie (absence de troubles) des Stoïciens, tout cela semble très, très loin. Aujourd'hui c'est tout le contraire. Nous pourrions nous en arrêtez là si ce phénomène n'était pas aussi massivement présent dans ceux qui sont censé incarner la continuité de notre civilisation : les militants patriotes et identitaires. Il est assez déroutant de constater que chaque fois que quelqu'un émet un avis, y compris sur une officine proche, il s'en suit des interminables palabres, quand certains n'en viennent pas carrément aux menaces. D'autres brandissent l'argument ultime  « c'est faire le jeu de la division du camp national » dont on se demande bien quel est le bilan, mais passons sur ce point.

    «  Si une fois il s'était abaissé à s'émouvoir d'une injustice ou d'une insulte, il ne pourrait plus jamais retrouver son calme : or le calme est le bien distinctif du sage. Celui-ci ne s'exposera pas en se vengeant d'une insulte à faire honneur à son insulteur ; car l'homme qui voit qu'on est fâché d'être méprisé par lui se réjouit nécessairement de l'estime qu'on fait de lui. » Sénèque, De la constance du sage

    Ce que nous devons nous efforcer de faire émerger, c'est un type d'homme. Ce que nous devons préserver c'est un être-au-monde bien plus qu'une race ou un pays. Que serait une race, si elle n'était composée que d'adolescents éternels et d'enfants capricieux incapables de s'exprimer en adultes ? Que serait un pays, s'il n'était composé que de consommateurs narcissiques incapables d'accepter la contradiction ? Que serait l'Europe sans la philosophie, la rhétorique et la dialectique ? Sans l'art des lettres et des mots ? Sans la germination de la pensée et la création artistique ?

    L'outrance d'un propos suffit bien souvent à discréditer son auteur sans qu'il ne soit besoin de lui répondre. Mais l'outrance sera toujours meilleure que le silence, car là où vit l'outrance, vit la liberté, là où se niche le silence, prospère la censure. La parole libère, les mots sont des armes au service de cette liberté.

    Jean/C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • La dette de la France vis-à-vis des colonies ? Parlons-en !

    Il me semble nécessaire de rafraîchir certaines mémoires.

    François Hollande s’est engagé, ce 19 décembre 2016, à faciliter l’accession à la nationalité française aux soldats sénégalais ayant participé aux combats pour la libération de la France.

    Il me semble nécessaire de rafraîchir certaines mémoires et, tout en rendant hommage aux régiments coloniaux qui participèrent à cette libération de la France, de rappeler qu’en 1943, ils étaient composés de 410.000 mobilisés (57 % de Maghrébins et 43 % de pieds-noirs, soit 16 % de la population française d’Algérie, la communauté la plus engagée dans ce conflit mondial).

    Il est donc faux de prétendre, par exemple, que l’armée du général de Lattre de Tassigny était composée de 60 % de Maghrébins car dans ce pourcentage sont incorporés les pieds-noirs, assimilés donc aux Arabes.

    L’armée de De Lattre se composait, en réalité, de 50 % de Maghrébins, 32 % de Français d’Algérie, 10 % d’Africains et 8 % de métropolitains. En revanche, il est intéressant de rappeler que des milliers de Maghrébins combattirent aux côtés des nazis, contre la France et ses alliés, et que des milliers poursuivirent leurs exactions, après-guerre, en Algérie.

    Notamment la Brigade nord-africaine, créée par Henri Lafont et la star du foot de l’époque, Alexandre Villaplane, et financée et armée par l’homme d’affaires israélien Joseph Joanovici. Combattants recrutés parmi les immigrés maghrébins de la région parisienne, composée principalement d’Algériens et dirigée par le capitaine Mohamed El Maadi.

    Cette brigade se distingua surtout par les pillages, les viols et les exactions commis dans les régions de Tulle, Bergerac et Montélimar.

    Elle fut surnommée « SS Mohamed » et se composait de membres du PPA (Parti populaire algérien) et de transfuges du Parti communiste français, qui fournirent le gros de l’encadrement.

    Citons, également, le cas de Saïd Mohammedi, dit Si Nacer, aspirant de l’armée française, qui s’engagea volontairement dans les Waffen-SS et devint lieutenant d’une Panzerdivision sur le front de l’Est. Il fut décoré de la croix de fer directement par Hitler.

    Si Nacer fut envoyé en mission de sabotage en Algérie, dès l’été 1944, dans la région de Tébessa. Condamné aux travaux forcés à perpétuité, il rejoint le FLN en 1952 et, en 1957, assume le massacre du village de Melouza (315 habitants exterminés par le FLN parce qu’ils refusaient de collaborer).

    Nommé colonel et chef d’état-major de l’ALN, puis chef de la Wilaya 3 et, par la suite, député et ministre. Il sera disgracié par le président Boumédiène et, après avoir rejoint les rangs islamistes du FIS, en 1989 en Algérie, il mourra à Paris le 5 décembre 1994.

    Et puisqu’il est question des « indigènes », citons le cas du bataillon Deutsche-Arabische 845, créé en 1943 et composé de Nord-Africains, notamment 10.000 Tunisiens. Il combattra en Grèce, Croatie et fut totalement écrasé en s’opposant aux Anglais, en Tunisie.

    N’est-il pas un peu tard, 70 ans après, de se souvenir de la « dette de la France » vis-à-vis des « colonies » ?

    http://www.bvoltaire.fr/manuelgomez/la-dette-de-la-france-vis-a-vis-des-colonies-parlons-en,304534

  • La guerre du Pacifique 1941-1945 / Impérialisme militariste vs impérialisme économique

    Le 7 décembre 1941, le Japon attaquait la flotte américaine à Pearl Harbour, sans déclaration de guerre, comme face à la Russie en 1905. Gros succès de l’opération aéro-navale. Mais le Japon manque les portes avions US. Depuis le 6 décembre, devant Moscou, les Allemands sont contre-attaqués par les Russes. Et ils reculent. L’essentiel est là. Le Japon n’a pu dissuader l’Allemagne d’attaquer la Russie. Et il ne s’est pas ensuite résolu à menacer la Russie pour l’empêcher d’amener des renforts vers Moscou. L’Allemagne et le Japon ont mené mondialement deux guerres, mais pas une guerre mondiale. Les Etats-Unis ne feront pas cette erreur. Dés que l’assaut japonais sera endigué, ils se mobiliseront d’abord contre leur ennemi principal : l’Allemagne, grande puissance industrielle, ce que n’est pas alors le Japon.

    On a dit souvent que le Japon avait été poussé à la guerre par l’embargo américain de 1941 sur le pétrole. Ce n’est pas si simple. Où en étions-nous en 1941 ? Depuis 50 ans, le Japon avait pu mener son expansion sans conflit majeur avec les puissances anglo-saxonne, la déclinante qu’était la Grande Bretagne, et la puissance montante qu’était les USA. Annexion de Formose, de la Corée, du sud de Sakhaline/Karafuto, des iles allemandes du Pacifique, puis création du protectorat de Mandchourie (1932).

    A partir de 1937, les choses changent. Après l’invasion nipponne de la Chine, un gros morceau de déjà 500 millions d’habitants, les Etats-Unis ne veulent plus laisser le champ livre à l’expansion japonaise. D’autant qu’ils sont eux-mêmes très présents dans le Pacifique et tiennent à le rester, avec les Philippines qu’ils contrôlent, depuis qu’ils en ont chassé les Espagnols. La main mise japonaise sur l’Indochine française, à la faveur de la défaite française, tend encore plus les relations entre les deux grandes puissances du Pacifique.

    Tout l’appareil politico-militaire japonais s’entraine lui-même dans une politique qui ne peut connaitre de recul, à la notable exception de Yamamoto, qui connait bien les USA pour y avoir vécu, et appelle à la prudence. Mais les Japonais pensent pouvoir déstabiliser l’Amérique en frappant vite et fort, tant qu’ils ont encore des réserves de pétrole. Ils ne croient pas l’Amérique capable de se battre longtemps (alors que c’est le pays de la très dure Guerre de Sécession – ce qui aurait dû faire réfléchir). Ce que nous savons des rapports de force économiques de l’époque, ils le savent pourtant déjà : le Japon pèse, au tournant des années 1940, entre 5 et 10 fois moins que les USA en capacité de production industrielle. Avec un tel écart, toute action offensive est déraisonnable. Les militaires japonais choisissent pourtant la fuite en avant.

    Yamamoto avait promis 18 mois d’enfer pour les Américains et une grande incertitude pour la suite quant au sort militaire du Japon. En fait, les succès japonais, impressionnants, ne durent que 6 mois. Le 4 juin 1942, à la bataille de Midway, la flotte japonaise et son aviation embarquée connaissent un des désastres militaires les plus complets de l’histoire. Bien que bénéficiant d’un rapport de force de 2 contre 1 (sauf dans le domaine aérien, plus équilibré), les Japonais, dans une opération trop compliquée, trop lourde, trop lente et trop subtile, dont les Américains avaient compris le sens général, perdent 4 grands porte-avions, nombre de leurs meilleurs pilotes, et ne coulent qu’un porte-avion US. Ils ont à partir de cette date déjà perdu la guerre.

    Cette guerre dite du Pacifique fait des dizaines de millions de morts, s’étend jusqu’à l’océan Indien, les confins de l’Inde (surtout en 1944), et la Chine bien entendu. Le Japon prétend y mener une guerre de libération de l’Asie mais opprime la Chine, la traitant en colonie. Les Etats-Unis prétendent se battre pour la liberté, mais ils souhaitent avant tout refaire du Pacifique leur lac intérieur.

    Les enjeux des affrontements sont énormes pour les peuples pris dans l’étau de la guerre. Nicolas Bernard réussi le tour de force de les relater sous tous les angles, aspects économiques, moral des peuples et des soldats, rôle des personnalités politiques et militaires d’un côté et de l’autre, stratégies navales, aériennes et terrestres. Durant la dernière année de la guerre, le Japon croit pouvoir contrecarrer la force matérielle américaine par le sens du sacrifice japonais. Mais les kamikazes ne sont pas la solution miracle attendue. On sait comment les Américains abrégeront la guerre. Par quelle bombe ouvrant, comme Albert Camus l’aura vu, une ère nouvelle et terrifiante. Mais, tout autant sinon plus que les deux bombes atomiques, c’est l’offensive à revers des Soviétiques qui enlève au Japon tout espoir de résister longtemps et d’arracher une paix de compromis.

    Le résumé de l’affaire tient en quelques lignes. Du côté américain, il y a eu une vision globale de la guerre mondiale. D’abord, après avoir contenu le Japon, battre l’ennemi principal, l’Allemagne, en aidant la Russie, en aidant l’Angleterre, en débarquant en Afrique du nord, puis en préparant la grande invasion de la (si peu) « forteresse Europe », déjà investie en Italie.

    Du côté du Japon et de l’Allemagne, pas de vision d’ensemble, un désynchronisme total. Un Japon qui rassure la Russie au moment où il faudrait l’inquiéter. Une Allemagne qui ne peut être efficace contre les anglo-américains si elle s’engage, en juin 1941, contre la Russie (après avoir envisagé de proposer à la Russie d’entrer dans l’Axe Berlin-Rome-Tokyo). Et peut-être un aspect idéologique. Les impérialismes allemand et japonais se sont donnés comme tels, les Américains ont su se donner le visage du combat pour la liberté. Sincère ? Insincère ? A ce stade, qu’importe. Efficace.

    Nicolas Bernard, La guerre du Pacifique, 1941-1945, Tallandier, 811 pages, 29,90 €

    http://www.voxnr.com/6212/la-guerre-du-pacifique-1941-1945-imperialisme-militariste-vs-imperialisme-economique

  • JEUDI PROCHAIN, 12 JANVIER, MARC ROUSSET SUR RADIO LIBERTÉS

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    Le livre Adieu l'argent roi ! cliquez là

  • Pour Alain de Benoist, le « moment populiste » remplace le clivage droite/gauche

    Moment-populiste-226x350.jpgLe Moment populiste – Droite/Gauche c’est fini ! : tel est le titre du fort essai que publie le 26 janvier Alain de Benoist, le directeur de la revue Krisis, aux éditions Pierre-Guillaume de Roux, qui en diffusent cette présentation :

    « L’extraordinaire défiance de couches de population toujours plus larges envers les “partis de gouvernement“ et la classe politique en général, au profit de mouvements d’un type nouveau, qu’on appelle “populistes“, est sans nul doute le fait le plus marquant des transformations du paysage politique intervenues depuis au moins deux décennies.

    Le phénomène tend même à s’accélérer, comme l’a montré l’élection de Donald Trump, survenant quelques mois après le Brexit britannique. Partout se confirme l’ampleur du fossé séparant le peuple de la Nouvelle Classe dominante. Partout émergent de nouveaux clivages qui rendent obsolète le vieux clivage droite-gauche.

    Mais que faut-il exactement entendre par populisme ? S’agit-il d’un simple symptôme d’une crise générale de la représentation ? D’une idéologie ? D’un style ? Ou bien le populisme traduit-il une demande fondamentalement démocratique face à des élites accusées de ne plus faire de politique et de vouloir gouverner sans le peuple ? C’est à ces questions que répond ce livre, qui part de l’actualité la plus immédiate pour situer les enjeux politiques, sociologiques et philosophiques du débat.

    A quelques mois d’une élection présidentielle où le thème du populisme ne va pas manquer d’être discuté avec vigueur, Alain de Benoist publie un véritable manuel de la question. »

    Alain de Benoist, Le Moment populiste, Pierre-Guillaume de Roux, 352 p., 23,90 € 
(en librairie le 26 janvier).

    http://fr.novopress.info/