culture et histoire - Page 109
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ROTHSCHILD : LES MAÎTRES DE LA FINANCE MONDIALE | DOCUMENTAIRE GÉOPOLITIQUE PROFONDE
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La Révolution bolchévique – XVIIème partie
Nicholas II avait une grande honnêteté de pensée et d’action, une honnêteté qui le conduisit à la mort.
Voilà un paragraphe très intéressant du livre de Cherep Spiridovich, qui concerne cette honnêteté, Cherep Spiridovich s’inspire des paroles de Alphonse de Lamartine, poète, historien et politicien français:
“ … I had already tried to give a Conscience to History and to rescue the readers from the ‘immoral doctrine of success’, by proving to them, that the ‘marvelous successes’ of the so-called ‘great men’ (in reality great mischief-makers), were due to the support of Satan’s delegates. I explained the “hidden” meaning of those great historic dramas, like the dethronement of the three well meaning ancient dynasties recently upset, because hundred years ago (in 1815) they had the courage to sign the “Holy Alliance”, i.e. a League of Nations with CHRIST as the Supreme LEADER.”
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Pour le RN, être présent à la cérémonie pour Manouchian, est-ce une bonne idée ?
Vouloir assister à la pathéonisation du communiste Missak Manouchian participe, finalement, à la volonté de Marine Le Pen de faire de son parti un parti comme les autres. C'est son choix, elle est logique avec elle-même. Nous ne nous étendrons donc pas là-dessus.
Néanmoins, puisque l'occasion nous en est donnée, il nous semble opportun de rappeler qu'au sein même du Front national, à l'époque où il était présidé par Jean-Marie Le Pen, ce n'étaient pas les héros de la Résistance qui manquaient. Ceux-ci, pour la plupart, n'avaient pas attendu la rupture du pacte germano-soviétique pour s'engager.
Dans le n°24 de la collection des Cahiers d'Histoire du nationalisme, consacré au cinquantième anniversaire de la création du FN, nous avions justement publié cette liste (non exhaustive).
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Gaël Brustier pour son livre "Les analphabètes au pouvoir"
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L’armée et la tactique militaire sous Louis XIV
Le règne personnel de Louis XIV (1661-1715) est riche d’évolutions et d’innovations sur le plan militaire. Il voit l’abandon de l’armée de levée pour une armée permanente, composée essentiellement de sujets du royaume, une armée quasiment nationale : les mercenaires étrangers ne constituent plus qu’un faible pourcentage des troupes. Les armes évoluent : le fusil remplace le mousquet et la baïonnette fait disparaître la pique. Particulièrement bien disciplinée et entraînée, l’armée française, capable de tenir tête seule à l’Europe (guerre de la Ligue d’Augsbourg), sert de modèle pour les autres États européens.
I. Une armée d’une taille inédite
Le règne de Louis XIV voit l’armée s’accroître d’une façon inédite. Jusqu’au début du XVIIe siècle, les forces en temps de paix ne dépassaient pas 10.000 hommes, et en temps de guerre rarement plus de 70.000. Louis XIII monte ses forces jusqu’à 125.000 hommes après l’entrée dans la guerre de Trente Ans.
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Théorie et pratique, un divorce irrémédiable ? (A. W. Rehberg)
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Féminicène, de Vera Nikolski
Nous sommes entrés dans le féminicène. La révolution industrielle n’implique pas seulement l’arraisonnement des écosystèmes par l’espèce humaine. Elle sous-tend une rupture anthropologique décisive : la fin d’une domination masculine générale remontant au Paléolithique. Véra Nikolski (normalienne, docteur en science politique) explore cette « ère des femmes » en battant en brèche idées reçues et discours féministes convenus. À lire, pour mieux saisir les mécanismes de l’évolution culturelle.
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Quand Poutine apprend l’histoire de France à Macron : à propos d’Anne de Kiev
31/05/2017 (Breizh-Info.com) – En déplacement à Paris pour célébrer le tricentenaire des relations diplomatiques franco-russes, Vladimir Poutine a été reçu au château de Versailles par le président Macron, avec lequel il a pu s’entretenir durant de longues minutes en un “dialogue franc et direct” à l’issue duquel s’est déroulée une séance de questions-réponses avec les médias français et russes.
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L'esprit français avec Gabrielle Cluzel & Elisabeth Levy
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"Le choc des civilisations" de Samuel Huntington 4/7
- Pays isolés : Un pays isolé n’a pas d’affinités culturelles avec d’autres sociétés. L’Éthiopie par ex., est isolée culturellement par sa langue dominante, l’araméen, écrit en caractères éthiopiens, par sa religion dominante, l’orthodoxie copte, par son passé impérial, par ses différences religieuses vis-à-vis de ses voisins en majorité musulmans. Le plus important pays isolé est le Japon. Aucun autre pays n’a la même culture, et les émigrés japonais sont peu nombreux dans les autres pays et guère assimilés culturellement.
- Pays divisés : Ce sont des pays dont le territoire est traversé par une frontière entre civilisations. Ces pays sont confrontés à des problèmes aigus pour préserver leur unité. De nombreux pays africains sont minés par des guerres civiles interminables entre chrétiens et musulmans : Soudan, Nigeria, Tanzanie, Éthiopie… Avec la chute du communisme, la culture a bien souvent remplacé l’idéologie comme facteur d’attraction et de répulsion. « L’effet de division a été particulièrement visible dans les pays divisés dont la cohérence, à l’époque de la guerre froide, était assurée par des régimes communistes légitimés par l’idéologie marxiste-léniniste. La Yougoslavie et l’Union soviétique ont éclaté et se sont divisées en entités nouvelles regroupées sur des bases civilisationnelles : les républiques baltes (protestantes et catholiques) [qui vont d’ailleurs bientôt rejoindre l’Europe], les républiques orthodoxes et musulmanes de l’ex-Union soviétique ; la Slovénie et la Croatie catholiques ; la Bosnie-Herzégovine partiellement musulmane ; la Serbie-Monténégro et la Macédoine orthodoxes en ex-Yougoslavie. Là où ces entités nouvelles rassemblent encore des groupes appartenant à plusieurs civilisations, des divisions de second ordre apparaissent » [p. 197] [1]. Rappelons que le livre d’Huntington a été publié en 1996 et que la guerre du Kosovo n’avait pas encore eu lieu ; pourtant l’auteur écrit déjà à l’époque : « Le Kosovo, peuplé d’Albanais musulmans, restera-t-il paisible au sein de la Serbie orthodoxe slave ? On ne le sait pas. De même, des tensions apparaissent entre la minorité musulmane albanaise et la majorité orthodoxe slave en Macédoine » [p. 197].