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culture et histoire - Page 110

  • Les nobles voyageurs, de Christopher Gérard

    Les nobles voyageurs, de Christopher Gérard

    Les nobles voyageurs, quel titre fascinant pour une invitation au voyage dans un univers littéraire aussi vaste que peu visité. Dans cet ouvrage récemment édité par la Nouvelle librairie, Christopher Gérard offre à tous une découverte de ses amours littéraires. S’il ne s’agit pas d’une réédition, ce second livre emprunte beaucoup à son premier, Quolibets, s’enrichissant de plus de 50 auteurs ou mécènes de la littérature, et le succès du premier augure de la bonne réception du second.

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  • La conception du pouvoir en France (XVIe-XVIIe)

    Le XVIe et le début du XVIIe siècle marquent en France le début d’une mutation de la conception du pouvoir, conception dont la France se fait le laboratoire et qui va gagner toute l’Europe. Le lien entre politique, morale et religion se brise ; la raison d’État, transgression par l’État des règles du droit et de la morale pour sauver l’ordre public, est théorisée et s’impose aux esprits.

    Jusqu’au XVIe siècle, toute la littérature politique se fait moralisatrice et reste étroitement liée à la religion. C’est précisément parce qu’il brise ce lien que Machiavel (1469-1527), avec Le Prince, fait scandale. L’auteur florentin y étudie les moyens de conservation du pouvoir par le gouvernement et montre que “le prince” ne peut pas s’en tenir aux préceptes moraux s’il veut garder son pouvoir. Les moyens de la politique du bon prince incluent la ruse, la violence, le mensonge ou la crainte.

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  • La captivité en URSS, un cauchemar pour les prisonniers de guerre allemands?

    Les prisonniers de guerre allemands avaient à supporter des conditions bien moins atroces que celles réservées aux prisonniers soviétiques sur le territoire du Troisième Reich. Ils étaient même payés pour leur travail et avaient le droit de recevoir des colis et lettres en provenance de leur terre natale.

    Afin de mettre en œuvre l’opération Barbarossa, qui avait pour but l’invasion de l’URSS, l’Allemagne avait reçu l’appui d’un large éventail d’alliés, d’états satellites et de volontaires de toute l’Europe. Il n’est par conséquent pas surprenant que parmi les prisonniers de guerre en Union Soviétique on dénombrait des dizaines de nationalités : Allemands, Italiens, Roumains, Hongrois, Finlandais, Croates, Suédois, etc.

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  • La vision du monde dans la France rurale (XVe-XVIIe)

    Le monde rural européen de la fin du Moyen Âge et des premiers siècles de l’époque moderne est fondamentalement un monde d’insécurité et de peurs : pestes, famines et disettes, guerres, maladies, mortalité infantile importante, (…) hantent les esprits. Les hommes ne disposent pas alors de véritables connaissances scientifiques sur le fonctionnement du monde.
    On ne connaît pas les microbes et les mécanismes physiologiques ; ainsi toute maladie ou mort n’est considérée que comme la conséquence de l’infiltration de forces néfastes dans le corps. Face à ces peurs réelles ou imaginaires, les hommes ont élaboré une vision du monde cohérente composée de superstitions et d’histoires pouvant nous paraître étranges mais qui étaient à l’époque mentalement sécurisantes.

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  • Dans l’équipe de Staline, par Sheila Fitzpatrick

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    Les éditions Perrin continuent leur  travail de traduction d’ouvrages étrangers de premier plan avec  la publication “Dans l’équipe de Staline” de l’historienne américaine  Sheila Fitzpatrick.

    Cette dernière nous propose une analyse très approfondie  du réseau de dignitaires communistes sur lequel s’appuya Joseph Staline de 1920 jusqu’à 1953. Des hommes qui ont permis au successeur de Lénine de se maintenir à la tête de l’Union soviétique pendant trente ans. Une douzaine de membres en permanence, qui réussirent presque miraculeusement aux grandes purges notamment.

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  • La Révolution bolchévique – XVIème partie

     Il est intéressant de savoir ce que Saint Maximilian Kolbe a dit au sujet des «Protocoles des sages de Sion», des écrits qui révèlent beaucoup de plans pour ce monde, dans le passé, dans le présent et dans le futur, mais la publicité médiatique les déclare faux …

    En 1926, à Bucarest, il y avait le Congrès international des Francs-Maçons, en se référant à ce congrès, le Père Kolbe écrivit: “Ces messieurs (c’est-à-dire les Francs-Maçons) croient gouverner; écoutons alors ce que écrivent ‘les Protocoles des sages de Sion’ (document que le père Kolbe appelait: ‘Le livre fondamental de la Franc-maçonnerie’)”.

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  • "Le choc des civilisations" de Samuel Huntington 3/7

    Huntington

    Comme vous pouvez le constater, l’ouvrage de Huntington est intéressant car il contient une foule de concepts permettant d’abstraire et ainsi de comprendre la réalité. À partir de ces concepts, l’esprit peut explorer de nouvelles voies. Huntington constate par exemple que beaucoup de pays traditionnels ont évolué du kémalisme vers le réformisme. En effet, durant les premières phases du changement, l’occidentalisation favorise la modernisation. Pendant les phases suivantes, la modernisation favorise la désoccidentalisation et la résurgence de la culture indigène de deux manières. « À l’échelon sociétal, la modernisation renforce le pouvoir économique, militaire et politique de la société dans son ensemble et encourage la population à avoir confiance dans sa culture et à s’affirmer dans son identité culturelle. À l’échelon individuel, la modernisation engendre des sentiments d’aliénation et d’anomie à mesure que les liens et les relations sociales traditionnelles se brisent, ce qui conduit à des crises d’identité auxquelles la religion apporte une réponse » [p.99].

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  • OTAN : 75 ans, pour quoi faire ?

    « Il faut détruire l’OTAN. » Ces mots prononcés par un grand ambassadeur, chef de la délégation française d’une organisation internationale à son jeune stagiaire en 1995, résonnèrent pour votre serviteur comme une interrogation : provocation cabotine, si caractéristique de certaines élites du Quai d’Orsay, ou ordre de mission de stage ? Le stagiaire n’ayant pu détruire l’Alliance signée le 4 avril 1949 pour maintenir en Europe « Germany down, the Soviet out and the USA in », il noie son - relatif - échec dans cette courte analyse des 75 autres années que l’OTAN nous réserve peut-être.

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  • Fêtes et coutumes populaires dans l’Ancien Régime

    L’Ancien Régime est marqué par l’abondance de fêtes et de réjouissances diverses : 55 dans le diocèse de Paris au début du XVIIe siècle (soit en moyenne une par semaine), en plus des 52 dimanches. Dans le diocèse d’Angers, avant 1693, 63 fêtes jalonnent l’année. Le travail est alors interdit sous peine d’amende.
    Il est évidemment impossible de détailler dans cet article toutes les fêtes locales. Certaines de ces fêtes locales sont pour l’anecdote parfois particulièrement pittoresques comme la fête du 22 août à Beaucaire, où est organisée une course des prostituées de la ville et des environs entièrement nues. Par ailleurs, certaines réjouissances sont spontanées comme à Arras en 1434, où il neigea pendant trois mois et trois semaines à compter du 30 novembre, ce qui permis aux habitants de modeler de nombreuses figures avec la neige ; ou à Lille en 1600 où l’on a fait rôtir un porc sur une fontaine gelée en présence d’une cinquantaine de personnes.

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