Monseigneur Saliège, archevêque de Toulouse (Haute-Garonne), fut l’un des rares parmi les dignitaires de l’Eglise catholique française qui osa ouvertement protester contre le nazisme, durant les années sombres de l’Occupation.
Après la rafle du Vel’ d’hiv, les 16 et 17 juillet 1942, les cardinaux et archevêques de la zone nord avaient élevé une protestation : "Profondément émus par ce qu’on nous rapporte des arrestations massives d’Israélites (...) et des durs traitements qui leur ont été infligés (...), nous ne pouvons étouffer le cri de notre conscience..." Cette déclaration paru trop faible à Monseigneur Saliège.