culture et histoire - Page 105
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Alain de Benoist : l'héritage inestimable d'un penseur visionnaire
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Le sac des tombeaux de Saint-Denis, par ordre de la Convention
Le sac des tombeaux de Saint-Denis, par ordre de la Convention, du 12 au 25 octobre 1793. Treize jours de honte.
Extrait du livre de Jean Raspail : Le Roi au-delà de la mer – Albin Michel, 01-2000
Au milieu d’une foule surexcitée qui encourageait de la voix et du geste les terrassiers, on commença à creuser aux abords immédiats de la basilique deux fosses carrées. La première était destinée à recevoir les ossements des Bourbons, la seconde ceux des Valois et des Capétiens directs, ainsi que les restes des rois des deux premières races, si l’on en retrouvait quelque chose. Puis l’on enfonça au bélier les portes de la crypte où s’alignaient les tombes royales sur plusieurs niveaux de profondeur. Le premier «tyran» forcé dans son repos éternel fut le bon roi Henri IV. Lorsqu’on eut fait sauter le couvercle de son cercueil, son corps apparut presque intact. Dans l’air raréfié de la crypte, il répandait une forte exhalaison d’aromates. Ce roi-là sentait bon. Ce ne fut pas le cas des autres. Son visage était admirablement conservé, la barbe presque blanche, les traits à peine altérés. Le cadavre fut ainsi dressé, comme un mannequin, et adossé à un pilier. La foule qui l’entourait, impressionnée, suspendit un instant sa haine. Allait-elle tomber à genoux, en témoignage d’ancien respect ? Mais la loi qui régit les masses humaines ne souffre pas d’exception : c’est toujours le plus vil qui l’emporte. Se poussant au premier rang, un courageux sectionnaire tira son sabre et coupa ras une mèche de barbe dont il se fit une moustache postiche sous les rires et les applaudissements. Puis ce fut le tour d’une mégère qui gifla le roi à toute volée, si fort que son corps tomba à terre. Après des heures d’outrages et d’insultes, réduit à l’état qu’on peut imaginer, il fut balancé sans ménagements, le premier, dans la fosse des Bourbons.
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La chute de l’Empire d’Occident
dimanche 19 juillet 2009, par André Waroch
L’heure est à l’homme nomade, au sans-patrie, au citoyen du monde. L’heure est à celui qui n’a d’autres attaches que celles qu’il peut emporter du jour au lendemain dans sa valise. Le monde de demain appartient à ceux qui sauront ne plus encombrer leurs errances terrestres, voire spatiales, d’un quelconque « terroir », archaïsme dont l’exaltation fleure bon son populisme rance.
Voilà le discours, à peine caricaturé, tenu par un certain nombre d’intellectuels venus de la gauche ou de l’extrême gauche et convertis au « libéralisme », c’est-à-dire, pour être plus précis, au libre-échangisme mondialisé. C’est une traversée moins rude qu’il n’y paraît, les fondamentaux idéologiques de ces intellectuels ne subissant, entre ces deux rives, que fort peu de dommage.
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Nietzsche en perspectives
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Les tyrannosaures de la République de J-J Brégeon et G. Guicheteau
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Le Mossad a recruté un ancien officier nazi, proche d’Hitler
Avant de lire l’article, je vous invite à découvrir un peu plus Otto Skorzeny, qui n’était pas un officier quelconque. Voici la description du livre “Skorzeny : Chefs des commandos de Hitler” qui en dit long sur les œuvres de Skorzeny à la fois pendant la guerre mais surtout son parcours bien après. À la reddition allemande en 1945, il est emprisonné pour ses activités nazies mais il sera acquitté des charges retenues contre lui, ne purgera aucune peine et mourra à l’âge de 67 ans d’un cancer après de nombreux autres trafics, meurtres et exactions : -
L’abbé Pierre : Un chrétien dans la Résistance
Jeune aumônier, Henri Grouès entre dans la Résistance en 1942. Il prend pour nom de guerre "abbé Pierre". Sauvetage d'enfants juifs, presse clandestine, filières d'évasion..., ses activités contre l'occupant furent multiples, même si elles sont moins connues que son engagement aux côtés des pauvres.
Henri Grouès, né le 5 août 1912 à Lyon, entre à 19 ans chez les Capucins au couvent de Notre-Dame de Bon Secours à Saint-Etienne (Loire), puis celui de Crest (Drôme). Il est ordonné prêtre en août 1938. Son tempérament le conduit à choisir le clergé séculier. Il est nommé vicaire de la paroisse Saint-Joseph à Grenoble l'année suivante, avant d'être mobilisé comme sous-officier en Alsace au 28e groupe sanitaire divisionnaire (GSD).
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Et si on relisait le Choc des Civilisations de Samuel Huntington et ses prédictions ? « La question est de savoir si l’Europe et l’Amérique deviendront des sociétés déchirées entre des communautés distinctes »
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Deuxième prédiction : l’islam. Avant même les attaques du 11 Septembre, Huntington prévoyait la résurgence du conflit millénaire entre l’islam et l’Occident. « Certains Occidentaux, comme le président Bill Clinton, soutiennent que l’Occident n’a pas de problèmes avec l’islam, mais seulement avec les extrémistes islamistes violents. Quatorze cents ans d’histoire démontrent le contraire », écrit Huntington, ajoutant : « Au XXe siècle, le conflit entre la démocratie libérale et le marxisme-léninisme n’est qu’un phénomène historique superficiel en comparaison des relations sans cesse tendues entre l’islam et le christianisme. » Il prédisait que celles-ci allaient s’accentuer au XXIe siècle, du fait du désir de revanche postcolonial des pays musulmans et des prétentions universalistes arrogantes de l’Occident.
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Erga - Les Lansquenets
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Roland à Roncevaux / Bragi, Contes de la mythologie nordique : deux nouveaux livres jeunesse (2017)