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culture et histoire - Page 105

  • La fin de la présence musulmane en Gaule (732-759)

    Contrairement à une idée reçue, la victoire de Charles Martel à Poitiers (732) ne met pas fin aux raids musulmans dans le Sud de la Gaule. La voie de l’Aquitaine n’est cependant plus empruntée par les musulmans qui préfèrent désormais remonter la vallée du Rhône. Dès 734, les musulmans se lancent dans de nouvelles razzias à partir de Narbonne.

    Un accord passé entre un dignitaire chrétien, le patrice Mauronte, duc de Provence, et le gouverneur de Narbonne Yûsuf ibn Abd al-Rahmân al-Fihrî, prévoit l’occupation d’un certain nombre de sites fortifiés sur la rive gauche du Rhône pour protéger la Provence des entreprises de Charles Martel.

    I. L’expédition musulmane et la contre-offensive carolingienne (734-737)

    Dans certaines sources comme la Chronique de Frédégaire, le patrice Mauronte est présenté comme un traître : « de nouveau se rebelle la puissante nation des Ismaëlites, que l’on nomme maintenant, selon un terme corrompu, Sarrasins. Ils font irruption depuis le Rhône, et tandis que trahissent des hommes infidèles, par ruse et fourberie, notamment Mauronte et ses alliés, les Sarrasins rassemblent des forces armées, entrent à Avignon, ville bien fortifiée sur une colline. Les habitants se rebellent et la région est dévastée ». Les musulmans, après avoir pénétré Arles, entrent effectivement dans Avignon avant de se diriger vers le Nord pour installer de petites garnisons jusqu’à Lyon, cité occupée par les musulmans depuis 726, afin de probablement préparer une nouvelle invasion.

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  • La Révolution bolchévique – XVème partie

    Citons quelques paragraphes des protocoles de Sion et réfléchissons.

      Réfléchissons surtout sur la partie suivante des protocoles :

       ” Nous soutenons le communisme ”

     6) Sous notre direction, les peuples ont exterminé l’aristocratie qui était leur appui, leur défense et qui – dans son propre intérêt – avait pourvu à leurs besoins. C’est pourquoi ils sont tombés aujourd’hui sous le joug des profiteurs enrichis et des parvenus qui pèsent sur le travailleur comme un fardeau impitoyable.

     7) Nous nous présenterons comme les libérateurs des travailleurs en leur proposant d’entrer dans les rangs de nos armées de socialistes, d’anarchistes et de communistes – que nous soutenons toujours au nom de notre prétendu principe de solidarité fraternelle – comme la maçonnerie sociale. L’aristocratie qui, de droit, bénéficiait du travail de l’ouvrier, avait intérêt à ce qu’il fut bien nourri, en bonne santé et vigoureux.

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  • Les batailles d’Iéna et d’Auerstedt (14 octobre 1806)

    En juillet 1806, Napoléon met un terme au Saint-Empire multi-séculaire pour créer la Confédération du Rhin avec les princes d’Allemagne de l’Ouest et du Sud. La Prusse mécontente se rapproche de la Russie et de Londres pour former la quatrième coalition (août). Elle adresse un ultimatum à la France demandant le retrait des troupes françaises stationnées à l’Est du Rhin. Reçu le 7 octobre, l’ultimatum est immédiatement rejeté par Napoléon Ier qui débute une campagne-éclair (il ne rentre que vingt jours plus tard à Berlin).

    Le 8 octobre, Napoléon rassemble ses troupes (170.000 hommes) à l’Est de l’Allemagne, entre Cobourg et Baireuth (Bavière), et les répartit en trois importantes colonnes. Le 10 octobre à Saafeld survient la première bataille au cours de laquelle le maréchal Lannes met en déroute les forces du prince Louis de Prusse qui est tué au cours de l’affrontement.

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  • Le 8 septembre 1941 commençait le blocus de Leningrad.

    Il y a 76 ans, l’armée hitlérienne a pris Leningrad dans l’étau d’un blocus privant ses habitants pour de longs 872 jours de nourriture, du chauffage, de l’électricité et de l’eau courante.

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  • Jean-Joël Brégeon : « Les guerres de Vendée, la plus sanglante des guerres civiles en France »

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    28/05/2017 – 07h30 Nantes (Breizh-Info.com) – Avec l’aide de son complice Gérard Guicheteau, l’historien Jean-Joël Brégeon a récemment publié Nouvelle histoire des guerres de Vendée chez Perrin. Un excellent ouvrage synthétique sur une période toujours au cœur de vifs débats.

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  • La Révolution bolchévique – XIVème partie

    D’autres paragraphes du livre « Novus Ordo seclorum » peuvent nous faire mieux comprendre comment était organisé le communisme qui aurait submergé la Russie et d’autres pays :

    “Nous devons d’abord commencer par la prémisse historique que nous pourrions parler beaucoup du communisme et du manifeste de Karl Marx. D’une manière tangible, le Chef-d’œuvre du philosophe allemand se connecte directement au travail du célèbre manifeste de la conspiration  des Egaux / Illuminés, évidemment présenté en termes plus modernes du point de vue politique et économique. Même si je ne voudrais pas déprécier le travail du célèbre philosophe allemand et ses interprétations et tous les points de vue entre lui et Proudhon, je vais seulement mettre en lumière un bref passage (déjà mis en lumière précédemment par le Professeur Billington) où le concept et la création d’un nouvel ordre spirituel, où les soldats seront le peuple, deviendra un point d’appui pour l’application effective de la dictature soviétique en Russie.”

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  • La conquête de la péninsule ibérique par les Arabo-berbères (711-714)

    A partir de la mort de Mahomet en 632, les musulmans se lancent dans une phase de conquête vers l’Empire byzantin, l’Empire perse sassanide et l’Afrique du Nord. Tandis que l’Empire perse s’effondre suite à la défaite de Nehavend (642), l’Empire byzantin résiste difficilement, sa capitale Constantinople étant même assiégée à deux reprises (668-673 et 717-718).

    En Afrique du Nord, la conquête est plus facile. Les Arabes fondent Kairouan en 670, prennent définitivement Carthage en 698 (la cité est rasée de peur que les Byzantins ne la réoccupent) et finissent par mettre un terme à la résistance des Berbères emmenés par une femme, Kahina. En 705, le gouverneur de Kairouan, Mûsâ ibn Nusayr est envoyé par le calife Walîd Ier en Ifrîqiya (transposition arabe de l’Africa byzantine) pour organiser le territoire nouvellement conquis. Sous son gouvernement est organisée la conquête de l’Espagne (Hispaniae) wisigothique.

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  • En 1922, nouvelle tentative de soumission des Soviets aux puissances créancières

    Les gouvernements occidentaux ont présenté un programme complet d’exigences visant à résoudre en leur faveur le contentieux qui concernait la répudiation des dettes et les expropriations décrétées par le gouvernement soviétique. Elles ont été présentées à Gênes le 15 avril 1922, 5 jours après le début de la conférence, dans un document intitulé « Rapport du comité des experts de Londres sur la question russe ».

    Les exigences occidentales à l’égard de Moscou

    L’article 1 disait : « Article 1.
    Le Gouvernement Soviétique russe devra accepter les obligations financières de ses prédécesseurs, c’est-à-dire du Gouvernement Impérial russe et du Gouvernement provisoire russe, vis-à-vis des Puissances étrangères et de leurs ressortissants.
    »

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  • Italie. Quand les «indigènes » de l’armée française violaient femmes et enfants (1943-1944)

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    En 2006, sortit sur les écrans « Indigènes » de Rachid Bouchared. Le parcours de quatre soldats de la Première armée française en 1943-1944. Un sous-officier « pied-noir » et trois nord-africains. La critique fut louangeuse. Du JDD à L’Humanité en passant par Le FigaroLe Monde, Télérama ou Ouest-France. Il y eut quelques réserves et lorsque les quatre acteurs (dont Djamel Debouzz)    reçurent le prix d’interprétation à Cannes, le critique des Inrocks fit du mauvais esprit :

    « On ne peut s’empêcher d’y voir une repentance du jury, la vague honte obligeant à se débarrasser promptement d’un fardeau, à faire un prix de gros. »

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