culture et histoire - Page 1370
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Fabrice Luchini et le bateau ivre de l'Éducation nationale
Pendant que nos gouvernants dépouillent les programmes des grands auteurs, Fabrice Luchini fait un triomphe au théâtre des Mathurins en disant Rimbaud, Baudelaire, Proust et Labiche.Entre un spectacle d'improvisation et une baignade dans un «milieu aquatique standardisé» Manuel Valls et Najat Vallaud-Belkacem devraient aller faire un tour au Théâtre des Mathurins. Depuis des semaines, chaque soir plus de quatre cents personnes se pressent pour entendre un homme seul en scène dire Rimbaud et Labiche, Céline et Proust. Les réservations sont closes jusqu'au mois d'octobre et les demandes de prolongation se succèdent. S'ils parviennent à éteindre leur iPhone, à s'asseoir pendant deux heures ils écouteront un ancien garçon coiffeur qui, par les mots, déploie des paysages, écrit des silences, fixe des vertiges. Fabrice Luchini leur rappellera qu'il a quitté l'école à 14 ans mais que l'aventure de son existence est née d'une découverte : une langue plus vive que le courant d'une onde pure. La Fontaine, Baudelaire, Pascal, Cioran et une pléiade innombrable ont aiguisé son esprit, nourri sa méditation, et fécondé une passion dévorante. Depuis il a fait sienne la maxime de Molière : «plaire et instruire».Dira-t-il que c'était mieux avant ? C'est tout le contraire. Le spectacle commence par une charge de Paul Valéry (nous sommes dans les années 1930) contre l'école qui force les enfants à ânonner Racine en se débarrassant de ce qui en fait la beauté : les assonances, le rythme, la chair du verbe. Valéry cependant ne conseille pas de remplacer les humanités par l'interdisciplinarité ou les travaux en groupe sur le tri sélectif et le développement durable. Il plaide plutôt pour une véritable éducation au goût, aux nuances, à la beauté. Ce trésor mal exploité par nos anciens prend désormais la poussière dans les caves du ministère. En troisième, les programmes de lecture piochent dans les rentrées littéraires les plus récentes, et l'étude approfondie de Bajazet sera bientôt considérée comme humiliante pour l'élément en voie d'apprentissage, cette chose fragile que nous appelions autrefois l'élève. Les disciples de Bourdieu verront dans le succès de Fabrice Luchini une preuve supplémentaire de la reproduction des élites.Les tenants du «tout est culture» refuseront malgré tout d'établir une hiérarchie entre le savoureux «Cours… Asterixsme» de Jamel Debbouze et les Illuminationsde Rimbaud. Ceux qui, en entendant le comédien, sentiront battre en eux le cœur de La Fontaine ou de Baudelaire, se désoleront d'un gigantesque gâchis. Comment une succession de chefs-d'œuvre peuvent ainsi être laissés à l'abandon ? Pourquoi refuser de les faire connaître aux Français venus d'ailleurs à qui l'on ne donne qu'une équipe de football pour se sentir des nôtres ? Augustin d'Humières professeur en Seine-et-Marne et auteur de Homère et Shakespeare en banlieue (Grasset) le répète suffisamment : le génie souffle où il veut. Dans les quartiers chics comme dans les cités. Luchini raconte qu'il a eu l'idée de ce spectacle après avoir récité Le Bateau ivre dans un taxi. Son chauffeur lui aurait lâché : «C'est magnifique, mais je n'ai rien compris.» «Moi, non plus, lui a répondu le comédien, mais là n'est pas l'important.» L'important en effet était de faire vibrer quelques minutes les êtres et les choses. Rappeler aux hommes qu'ils ont en eux ce que les uns nomment l'esprit, les autres l'âme. Que la culture n'est ni un ornement, ni un snobisme, mais l'oxygène de l'intelligence et du cœur.Manuel Valls affirme dans une interview au mensuel L'Œil, que la culture est constitutive de la gauche. Il faudrait lui rappeler qu'elle est tout sauf le fruit de l'improvisation. «Il n'y a pas de génération spontanée» dit en substance Roland Barthes quand il parle des poètes. Rimbaud savait le latin et le grec à 14 ans. Il connaissait suffisamment Hugo et Musset pour les mépriser à 16 et jugeait à 17 Baudelaire «un peu mesquin» dans sa forme. Le feu de son génie monte cependant de braises anciennes, celle du travail, de l'effort, de la discipline, de la sélection. Ces vertus que Luchini a éprouvées aux côtés de ses maîtres Jean-Laurent Cochet ou Michel Bouquet. Depuis, l'élève est devenu l'un des leurs et donne à son tour ce qu'il a reçu. Quand il improvise, c'est prodigieux. Il n'est pas professeur, le Théâtre des Mathurins n'est pas une salle de classe, mais toutes les générations viennent y chercher ce que le pédagogisme s'acharne à enfouir et peut-être même à détruire: leur héritage.Source -
Spectacle "Les géants de la Renaissance" aux Baux de Provence
Les Carrières de Lumières aux Baux de Provence, qui ont dû accueillir l'exposition de photos de nus (vous pouvez encore écrire à l'organisme responsable de l'exposition pour protester poliment mais fermement contre l'affiche christianophobe), organisent un spectacle "Michel-Ange, Léonard de Vinci, Raphaël - Les géants de la Renaissance", qui se tiendra jusqu'au 3 janvier 2016. Une bonne occasion cet été d'initier vos chères petites têtes blondes aux merveilles de l'art de la Renaissance, tout en leur parlant des fondations chrétiennes de l'Europe...
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Korentin - Fraction
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La destruction des églises de France
La destruction des églises de France from Reinformation.tv on Vimeo.
10.000 édifices catholiques seraient menacés de destruction en France. Depuis 2000, une trentaine d’églises auraient déjà été détruites. Récemment, les églises de Gesté dans le Maine et Loire, celle, monumentale d’Abbeville en Picardie ont été démolies à la pelleteuse. Les maires concernés ont justifié ces destructions par le soi-disant mauvais état de ces édifices. Sur place, des habitants révoltés contestent cet argument. Destructions, abandons volontaires, beaucoup de politiques affichent clairement, désormais, un mépris pour le patrimoine religieux, pour l’histoire de leur pays. Résultat, il est à peu près certains que d’autres églises seront détruites en France. Dans ce reportage, un des représentants de l’Observatoire du Patrimoine religieux explique de quelle manière, certains maires s’y prennent pour justifier une démolition auprès de leurs administrés.
Reportage d’Armel Joubert des Ouches pour Reinformation.tv
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9 mai : colloque sur le thème "Dessine-moi un roi"
L'Action française organise un colloque samedi 9 mai sur le thème "Dessine-moi un roi". Programme :
INTRODUCTION : Un royalisme contemporain ou le cadre empirique d'une politique monarchique française aujourd'hui. Par François Marcilhac, Directeur éditorial de L’Action française 2000AUX FONDEMENTS DE L’ETAT
- D'un État de droits à un État de libertés, ou la politique monarchique comme l'anti-Hobbes par Gérard Leclerc, Ecrivain et journaliste
- Le peuple et sa représentation par Stéphane Blanchonnet, Président du Comité Directeur d’Action française
- Territoire, nation et régions par Frédéric Rouvillois, Ecrivain et professeur des universités
LA SOCIETE
- Réinventer les Biens communs par Pierre de Meuse, Historien et docteur en droit
- Réintroduire l'homme dans la nature par Jean-Philippe Chauvin, Professeur d’histoire
- Les religions en Royauté par Hilaire de Crémiers, Directeur de Politique Magazine
DOMAINES REGALIENS
- La Justice et l'autorité du droit naturel par Philippe Pichot-Bravard, Ecrivain et maître de conférences
- L'articulation des fonctions souveraines, législative et judiciaire par Guillaume Bernard, Ecrivain et maître de conférences
- Diplomatie nationale et village mondial par Elie Hatem, Avocat et enseignant à la Faculté Libre de Droit
- Indépendance militaire et mondialisation des conflits par Bruno Castanier, Historien
CONCLUSION : La fécondité de la prospective royaliste par François Bel-Ker, Secrétaire général de l’Action française
Le 10 mai, se tiendra la traditionnelle marche en l'honneur de Sainte Jeanne d'Arc à 10h. Rendez-vous à 10h Place de l'Opéra - 75009 Paris pour ce cortège.
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[Paris] Samedi 9 mai 2015 : Banquet d’Action française
Samedi 9 mai, à la suite du colloque "Dessine-moi un roi", nous nous retrouverons tous, à 20h, pour un grand banquet dans la pure tradition d’Action française. Dans une ambiance festive propice aux échanges vous pourrez dîner, boire et chanter !
Alors, n’hésitez plus, inscrivez vous à : contact@actionfrancaise.net
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Privilégier le travail de qualité, une obsession corporative.
J'étais il y a quelques jours à Troyes, au cœur des anciennes foires médiévales de Champagne, et j'en ai profité pour déposer une gerbe de fleurs de lys, au nom du Groupe d'Action Royaliste et de l'Action Sociale Corporative, au pied de la statue en bois polychrome de saint Crépin et de saint Crépinien, patrons des cordonniers, en l'église Saint Pantaléon : il s'agissait, en fait, de rendre hommage au Travail (en tant que monde et qu'activité), aux travailleurs artisans et producteurs, mais aussi à des Métiers (au double sens du terme, à la fois socio-professionnels et corporatifs) que notre société de consommation oublie, préférant pousser à racheter des chaussures destinées à être « vite usées, vite remplacées » plutôt que de les faire raccommoder ou ressemeler. Or, le travail, et en particulier le travail « bien fait », doit être valorisé et pas seulement le fait de consommer, ou d'acheter pour assouvir un désir qui est, parfois, juste celui... d'acheter !
Cette obsession de la « belle ouvrage » est une caractéristique de l'esprit des corporations du Moyen-âge et des époques qui le suivent : peut-on dire que cela causera leur perte lorsque le XVIIIe siècle verra l'obsession de l'utilité désormais première du temps comptable et purement économique s'affirmer à travers la formule tristement célèbre de Benjamin Franklin, ce fameux « Time is money » qui allait triompher légalement avec la Révolution française, si fatale aux travailleurs et au Travail, par le décret d'Allarde de mars et la loi Le Chapelier de juin 1791 ? En tout cas, aujourd'hui, c'est « homo consumans » qui domine dans nos sociétés, au moins en nombre et en intentions, même si ces dernières naissent parmi le monde de la Finance, de l'innovation et de la publicité : le triomphe de Ford et de Séguéla, diraient certains... Comprenons-nous bien : il ne s'agit pas de dire que l'argent, la recherche et la réclame sont inutiles ou seulement néfastes, mais de regretter qu'ils ne soient pas à leur juste place, celle de moyens économiques et sociaux, de « facilitateurs » ou d'informateurs. Je ne regrette pas leur existence mais leur règne, tout simplement.
Préférer la qualité à la quantité, telle devrait être la politique de chacun, et en particulier de ceux qui veulent que la question sociale ne soit pas forcément indexée sur les seules rentabilité et compétitivité : mais cela suffit-il dans notre société mondialisée ? On peut en douter, ne serait-ce que du fait de la tentation permanente faite aux consommateurs qui est le ressort privilégié de cette société de consommation dans laquelle nous vivons. C'est là que l’État peut jouer son rôle d'arbitre social et de garant de la « justice sociale » (cette formule que nous devons à... Louis XVI !), en promouvant « la qualité française » et en aidant les entreprises, les artisans, les travailleurs indépendants de ce pays (en priorité mais pas forcément en exclusivité) par des politiques et des stratégies économiques adaptées à chaque secteur d'activité et sans négliger les débouchés de chacune de ces productions : en somme, un néo-colbertisme pour notre temps qui pourrait motiver un « renouveau corporatif », non pour répéter le passé mais pour en retrouver l'inspiration, celle qui privilégie le travail sans négliger les travailleurs...
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Pour connaître Maurice Bardèche l’insoumis par Pierre LE VIGAN
Polémiste, écrivain politique, critique littéraire, Maurice Bardèche (1907 – 1998) a été tout cela. Son image reste sulfureuse. Elle l’est même beaucoup plus que dans les années 1950, preuve que nous avons fait un grand pas vers le schématisme, l’intolérance et l’inculture. Philippe Junod, aidé de sa femme, a voulu mieux faire connaître celui qui fut le beau-frère et l’ami de Robert Brasillach mais qui avait, bien entendu, son tempérament, ses goûts et son histoire propres. Le pari de mieux connaître Bardèche est tenu dans le cadre des Cahiers des Amis de Robert Brasillach.
Officiellement apolitique jusqu’en 1945, ses activités hors enseignement n’allèrent guère au-delà, sous l’Occupation, d’essayer de sauver Jean Cavaillès. Plus handicapé qu’aidé par ses liens familiaux trop voyants, il passe de maître de conférence à la Sorbonne à professeur à l’Université de Lille où il n’avait aucune attache.
Ce qu’il ressort des études consacrées à Bardèche, est l’unité de sa vision des choses, du politique au littéraire. Cela ne veut évidemment pas dire que l’on soit obligé d’être « fasciste » pour, en même temps, lui reconnaître d’avoir beaucoup apporté à la connaissance de Balzac ou de Proust. Mais il faut reconnaître que ce qu’il appelle « fascisme » est en fait quelque chose qui va au-delà d’un épisode historique, aussi important qu’il ait été (et sachant qu’il fut définitivement clos en 1945). Au-delà : c’est-à-dire une critique de la domination de l’économie sur nos vies, et une critique de la domestication de l’homme par le monde moderne.
Bardèche était non pas un homme de concepts mais un homme de principes. Il été pionnier en maints domaines dans une large mouvance intellectuelle : la critique de la « conscience universelle », c’est-à-dire l’appareil idéologique du nouvel ordre mondial américain, le refus de l’uniformisation planétaire par le règne des marchands, le souci de la liberté des peuples et de la continuité de ceux-ci qui doivent rester fidèles à leurs instincts (thèse assez rousseauiste), l’appel à l’indépendance de l’Europe. Pour des raisons parfaitement évidentes, il était conscient de ne pouvoir être à la bonne distance pour juger de l’action du général de Gaulle. Aussi demandait-il des avis autour de lui. Il faisait partie de ceux qui, à tort ou à raison (je m’interroge moi-même), ne prenait pas au sérieux la troisième voie gaullienne.
De la création du modeste Mouvement social européen, qui n’était certes pas un mouvement de masse, à novembre 1982, date de la parution du dernier numéro de sa revue Défense de l’Occident (elle accueillit quelques uns de mes premiers articles), fondée trente ans plus tôt, Bardèche a été le principal « doctrinaire » (mais on hésite à employer ce terme un peu trop sec et désincarné) mais plus encore le principal écrivain du nationalisme européen. Il a permis à beaucoup de ceux qui l’ont lu d’aller au-delà, ou ailleurs, preuve que c’était avant tout un homme libre, un rebelle non aligné.
Les témoignages regroupés dans le Cahier des A.R.B., souvent chaleureux, mais aussi bien sûr parfois critiques, aident à mieux connaître celui que l’on veut réduire à des caricatures, tant notre époque aime les idées simples, et fausses de préférence. Ce sont les idées les plus confortables, et notre époque aime son petit confort. Un excellent libraire, bibliophile de province, juif, et parfaitement (sic) de gauche me disait, à propos de la biographie de Balzac par Bardèche (Julliard, 1980) : « Il faut reconnaître que c’est quand même la meilleure des études parue sur Balzac ».
Pierre Le Vigan
• Cahiers des amis de Robert Brasillach, « Maurice Bardèche l’insoumis », n° 51 – 52, courriel : brasillach@europe.ch
• D’abord mis en ligne sur Métamag, le 20 mars 2015.
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12 mai : conférence de François-Xavier Bellamy à Bourg-en-Bresse
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Les Batailles qui ont changé l’Histoire – par Arnaud Blin
Source : Realpolitik.tv.
Cette recension a été publiée dans le numéro 4 de Conflits. Si vous souhaitez acheter ce numéro au format numérique, rendez-vous sur la e-boutique deConflits en cliquant ici.
C’est au milieu du XIXe siècle que l’historien britannique J.F.C. Fuller publie sesBatailles décisives du monde occidental. Reflet de son époque, celles-ci étaient toutes des batailles remportées par les Occidentaux. Longtemps les orientalistes avaient négligé les faits militaires des sociétés non occidentales. Cela se justifiait, pour certains, par le fait qu’elles avaient été aisément vaincues au xixe siècle par l’Europe. Il fallut la victoire de Mao en 1949 pour que l’on s’intéressât à l’antique stratège chinois Sun Zi, pourtant traduit en français avant la Révolution française. On peut aussi s’étonner qu’il n’y ait aucune étude, avant ces dernières années, consacrée à l’histoire militaire de l’Empire ottoman qui fit trembler l’Europe de la chute de Constantinople (1453) au second siège de Vienne (1683) ou sur l’empire qui a connu la plus longue durée, celui des Byzantins.
L’excellent ouvrage d’Arnaud Blin, un des stratégistes les plus remarquables de sa génération, auteur entre autres d’un Tamerlan(Perrin, 2008) tout à fait original, remet en perspective les batailles à l’échelle du monde non occidental et cherche à déterminer en quoi elles ont été décisives.
Son choix, discutable comme tout choix, a le mérite de réhabiliter des batailles considérées généralement comme secondaires parce qu’elles n’ont pas engagé de gros bataillons. Parmi celles-ci, la plus importante n’est-elle pas la chute de Tenochtitlan/Mexico en août 1521 par une troupe d’Espagnols de moins de deux mille hommes, renforcés par des contingents indiens désireux d’en finir avec la tyrannie aztèque ? En une opération combinée terrestre et lacustre dirigée par un capitaine de génie alliant le sens politique, la diplomatie et la stratégie – sans même évoquer le courage physique – un empire est abattu. L’Amérique latine aura ainsi été constituée comme un « extrême Occident » par une poignée d’Ibériques.
Comment ne pas appeler décisives les victoires non connues du public occidental de Yarmouk et de Qadisiya (636/637) remportées par les Arabes récemment islamisés, qui leur donnent la possession pérenne du Levant au détriment de l’Empire romain d’Orient ainsi que de l’Irak et de la Perse islamisée après la chute de la dynastie Sassanide (641) ?
Bien sûr, Arnaud Blin aborde des batailles qui nous sont plus familières et dont l’impact ou les conséquences ont été importantes : Gaugamèles (- 331), Zama (- 202), les champs Catalauniques (451), Lépante (1571), la Moscowa (1812) ou Stalingrad (1942-1943). Mais il ne néglige pas d’autres affrontements concernant des sociétés autres comme celle d’Ain Jalut (1260) où les Mamelouks donnent un coup d’arrêt à l’extraordinaire et foudroyante conquête mongole.
Cette mondialisation de la bataille répond admirablement à l’élargissement culturel dont nous avons besoin.
G.C.
Arnaud Blin, Les Batailles qui ont changé l’Histoire, Éditions Perrin, 2014, 395 pages 23,90 €
http://fr.novopress.info/186825/les-batailles-change-lhistoire-arnaud-blin/#more-186825