culture et histoire - Page 1372
-
Perles de Culture n°52 - Eglises de France en danger!
-
Cinéma : Cheyenne Marie Carron, réalisatrice de L’Apôtre, sort « Patries », un film sur le racisme anti-Blanc
Un petit Blanc agressé parce qu’il est Français de souche… C’est le prochain film de Cheyenne Marie Carron. Après L’Apôtre, qui relatait la conversion d’un musulman au catholicisme, la réalisatrice continue de s’attaquer aux sujets tabous. Sortie prévue en septembre.
Que raconte votre prochain film Patries ?
C’est l’histoire de Sébastien, un adolescent blanc, qui s’installe avec ses parents dans la banlieue parisienne. Il tente, sans y parvenir, de se faire accepter par un groupe de jeunes issus de l’immigration africaine. Mais il arrive quand même à se lier d’amitié avec un jeune camerounais en quête d’identité. Une amitié complexe.
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
Une de mes amies a été victime de racisme parce qu’elle est blanche. J’ai eu envie de parler de ce racisme-là. Il n’y a jamais eu de film sur le petit blanc de banlieue qu’on agresse parce qu’il est Français de souche. Je pense qu’il est temps de donner la parole à ces gens persécutés dont les médias parlent trop peu. […]
La suite sur Famille Chrétienne
La Bande annonce :
Le site de Cheyenne Caron
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Cinema-Cheyenne-Marie-Carron
-
Ile De France - Bienvenue En France
-
FR - L'historicité du nationalisme en France
-
Passé Présent n°50 - L'enigme de l'oiseau blanc
-
Fraction - Déesse-Mère
-
Le corporatisme : genèse et perspectives (entretien avec Jean-Philippe Chauvin)
-
Bernard Maris, cet amoureux de la France.
Aimer la France est une passion que certains voudraient aujourd’hui éradiquer comme une maladie honteuse : or, il n’y a pas de honte à aimer, et aucune à aimer la France en particulier, cette particulière historique qui, Français, nous est propre, nés que nous sommes sur sa terre et inscrits dans son histoire et son présent. D’autres n’ont pas cette chance natale mais viennent y frayer, parfois s’y joindre et, par leur amour nouveau qui lui redonne toujours quelques couleurs supplémentaires, confirmer la belle formule de Bainville : « Le peuple français est un composé. C’est mieux qu’une race. C’est une nation. »
Assassiné en janvier dans les circonstances que l’on sait, l’écrivain Bernard Maris, à qui l’on doit quelques textes forts de dissidence économique et une très belle étude sur Genevoix et Jünger, laisse en héritage un livre qui va paraître ces jours prochains et qui s’intitule « Et si on aimait la France » : les longs extraits publiés dans l’hebdomadaire Marianne cette semaine (17-23 avril 2015) dévoilent quelques aspects de cet amour vrai pour une France qui, si nous n’en voyons pas tous les mêmes attraits et n’en sommes pas tous amoureux de la même manière, n’a jamais cessé d’inspirer les plus nobles sentiments et, parfois, les actions les plus folles.
S’il n’apprécie guère le Maurras de la « divine surprise », il n’en rend pas moins hommage à bien d’autres qui peuvent agacer les Bernard-Henri Lévy et Fleur Pellerin, par exemple, ces cuistres actuels de la « culture de gôche » qui prônent le libéral-nomadisme et refusent l’enracinement. A ceux-là, Maris préfère « les historiens dits de droite, de Bainville à Tocqueville en passant par Pierre Chaunu et Patrick Buisson ». Il poursuit : « Je lis même courageusement le Dictionnaire amoureux de la France de Tillinac, sympathique Gault et Millau de la franchouille, avec Cyrano et d’Artagnan, et Jeanne la Bonne Lorraine, et les nichons de la Pompadour qui donnèrent forme à nos coupes de champagne », et rappelle qu’il a connu « des Français pleins de gaieté. Authier, Lapaque et leur bande, par exemple ». « Et si j’écrivais pour eux ? Pour les désespérés si drôles ? Houellebecq, Cabu, Reiser, Cioran ? » En fait, Bernard Maris écrit pour beaucoup d’autres et, en particulier pour tous les Français et ceux qui, même loin d’elle, aiment la France.[...]
La suite sur le blog de Jean-Philippe Chauvin
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Bernard-Maris-cet-amoureux-de-la
-
Ile De France - Tuer Le Bourgeois
-
« Echapper à la mort de la France » de François Billot de Lochner et « Le déclin du courage » d’Alexandre Soljénitsyne
Note de lecture de Bernard Mazin, essayiste.
♦ « Un gouvernement doit dire qu’il n’est pas prêt à payer sa survie d’une politique complaisante à l’égard d’une situation dont il connaîtrait bien les difficultés et les remèdes.»(Raymond Barre)
Les ouvrages à caractère « programmatique » peuvent être parfois frustrants, soit parce qu’ils versent dans la rhétorique du « y a qu’à, faut qu’on… », soit parce qu’ils se résument le plus souvent à une accumulation de préconisations rédigées par des technocrates imprégnés de l’idéologie dominante.
François Billot de Lochner a su éviter ces écueils. Il n’en est d’ailleurs pas à son coup d’essai, puisqu’il a, entre autres, publié, chez le même éditeur, Douze mesures pour 2012, et Municipales 2013 : 17 propositions.
Si l’on devait caractériser son dernier opus, Echapper à la mort de la France, on pourrait dire qu’il part d’un abrégé du constat d’Eric Zemmour, pour le décliner en propositions de mesures que beaucoup ont reproché à ce dernier de ne pas avoir assorti son Suicide français. L’auteur assume d’ailleurs explicitement cette référence, en intitulant la première partie de son livre « La France, nation suicidaire ? »
Dans quatre brefs chapitres aux titres éloquents (L’affaissement politique ; La débâcle économique ; La folle dislocation sociale ; L’effondrement culturel et moral), il dresse le tableau de ce qu’est devenu notre pays depuis 50 ans. Inutile de préciser qu’il s’agit d’un tableau noir, où sont inscrits tous les ingrédients de la décadence que nous dénonçons sans relâche : toute-puissance du système politico-médiatique, confiscation de la démocratie par des élites mortifères, culte de l’ego, de l’indifférenciation et du multiculturalisme, immigration incontrôlée, politique de la ville débouchant sur le communautarisme, discrédit jeté sur la famille et la natalité, mise à mort de la culture par le système éducatif et la propagation du non-art, etc.
De ces quatre thématiques, celle de la débâcle économique est, à mes yeux, un peu moins convaincante : ce qui y est énoncé n’est pas erroné, mais le sujet est complexe et supporte mal les raccourcis. En outre, il n’est pas, comme les autres, analysé dans une approche métapolitique (évolution du libéralisme ; mondialisation ; cosmopolitisme…), et les mesures proposées ont parfois un air de déjà-vu, et gagneraient à être un peu plus argumentées. Mais compte tenu de la brièveté du livre, on pardonnera à François de Lochner ce qui n’est somme toute qu’un péché véniel.
Pour le reste, les 30 « mesures de la dernière chance » qui font l’objet de la seconde partie de l’ouvrage sont dans l’esprit de ce que Raymond Barre déclarait en 2005 dans un entretien au journal Les Echos : « Un gouvernement doit dire qu’il n’est pas prêt à payer sa survie d’une politique complaisante à l’égard d’une situation dont il connaîtrait bien les difficultés et les remèdes.»
En d’autres termes, il s’agit bel et bien d’un programme de gouvernement, mais d’un programme à classer plutôt dans la catégorie churchillienne « de la sueur, du sang et des larmes ».
Nombre des mesures proposées seront familières au lecteur, du référendum d’initiative populaire à la renégociation des traités européens, de la sortie du commandement intégré de l’OTAN à l’abrogation de la loi Taubira, de la réforme du système éducatif au rétablissement de la liberté d’expression, par la remise en cause de la loi Pleven et des lois mémorielles.
Certaines sont originales (création d’une garde nationale, création d’un salaire maternel universel, préconisations dans le secteur des médias), d’autres paraîtront un peu vagues (limitation des subventions aux associations), trop timides (par exemple les mesures en matière d’immigration, qui n’osent pas aller jusqu’au renversement des flux migratoires, ou la réforme du régime des retraites, qui ne va pas jusqu’à l’abandon du système par répartition), voire discutables (autonomie totale des universités). Mais l’essentiel n’est pas dans ces critiques de détail. Le point important, et à cet égard l’auteur remplit pleinement son objectif, est que les propositions forment un ensemble de points de repères idéologiquement cohérents, à rebours du politiquement correct. Il ne s’agit pas d’un livre de recettes mais d’un bréviaire pour l’action.
Restent à trouver les dirigeants politiques qui auraient la longueur dans la durée, la hauteur de vue et la largeur d’épaules nécessaires pour prendre en charge un tel programme. Force est de constater que les conditions ne sont pas a priori réunies dans l’état actuel de la France, où « la grande majorité des électeurs attend de ses élites politiques la capacité à prendre les bonnes décisions, le courage dans l’action, une réelle compréhension des attentes et des aspirations des citoyens […] et une réelle acceptation du jeu démocratique qui consiste à répondre aux souhaits des électeurs ». Or, dans une démarche autiste, « le système politico-médiatique affiche sa suffisance et son mépris complet pour le peuple, qui plus que jamais devient son problème ». Mais l’Histoire n’est jamais écrite : peut-être un jour un homme – ou une femme ? – providentiels émergeront-ils pour enrayer le déclin.
Et puisqu’il est question de courage, il est opportun de signaler la réédition récente, aux Editions des Belles Lettres, sous le titre Le Déclin du courage, du discours prononcé par Alexandre Soljénitsyne le 8 juin 1978 à l’Université de Harvard. Déshumanisation, atomisation, culte du bien-être matériel, dérive de la notion de liberté : tout ou presque est dit, dans ce texte fondamental, sur l’impasse dans laquelle nous conduit « l’évolution » des sociétés occidentales, et singulièrement de la société américaine.
Bernard Mazin, 24/04/2015
– François Billot de Lochner, Echapper à la mort de la France, Ed. François-Xavier de Guibert, janvier 2015, 217 pages.
– Alexandre Soljenitsyne, Le Déclin du courage, Ed. Les Belles Lettres, février 2015, 64 pages. (Traduit du russe par Geneviève et José Johannet. Préface de Claude Durand. 2e tirage (2014), 2015.
http://www.polemia.com/echapper-a-la-mort-de-la-france-de-francois-billot-de-lochner/