En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
John Howe, illustrateur et directeur artistique des deux trilogies de Peter Jackson, et le professeur Leo Carruthers nous emmènent en Islande sur la piste des dragons et des créatures nordiques. L’occasion d’évoquer les textes fondateurs que sont les Eddas et Beowulf.
John Howe achève sa quête à Oxford, où Tolkien fut étudiant puis professeur. Auprès des jeunes membres de la Oxford Tolkien Society s’esquisse enfin une réponse : et si le Hobbit n’était qu’un être ordinaire, sans passé mythologique, immergé dans un vaste monde de légendes ?
Entre 1150 et 1225, les chantiers gothiques se multiplient et des édifices s’élèvent, toujours plus haut.
Né au Moyen-âge, au coeur du royaume de France, l’art gothique a dominé l’Europe et initié une révolution en matière d’architecture. Son monument emblématique est la cathédrale. En moins de deux cents ans, des dizaines d’édifices monumentaux ont surgis au nord de la Loire, transformant à jamais le paysage d’une France qui s’urbanisait.
Les édifices romans, véritables « bibles de pierre », dévoilent l’architecture d’un temps où les hommes en quête de salut imploraient Dieu dans sa miséricorde. Voûtes en berceau, murs épais, fenêtres réduites, les églises sont sombres mais couvertes de fresques aux couleurs vives. Le gothique se situe dans le prolongement du roman, à l’exemple de Vézelay, qui permet de bien discerner le passage d’un style à l’autre. À Vézelay, le corps sombre de l’édifice est roman, le chœur lumineux est gothique.
Si les cathédrales du Moyen Âge sont communément associées à l’art gothique, Saint-Denis en est le véritable prototype et son abbé, Suger, conseiller des rois de France, comme le promoteur d’un véritable modèle architectural qui a su s’imposer au-delà de la seule Île-de-France. En effet, c’est par la reconstruction du chœur de l’église abbatiale entre 1130 et 1144 que débute l’élan gothique.
L’effondrement du chœur de Beauvais en 1284 marque la fin d’une époque, et la crise du XIVe siècle, la fin du temps des cathédrales.
Joyaux de l’art religieux du Moyen-Age, les quelques 154 cathédrales de France sont « classées » en totalité ou partiellement en raison de leur intérêt artistique ou historique.
87 de nos cathédrales sont propriétés de l’État français, s’en ajoutent 67 autres. Si la cathédrale d’Ajaccio appartient à la région Corse, la majorité des autres sont propriétés d’une commune. C’est le cas des églises construites avant 1905 et érigées en cathédrales lors de la création de nouveaux diocèses, telles les cathédrales de Pontoise (1965) ou du Havre (1974).
De même, la propriété des édifices construits comme cathédrales sous l’Ancien Régime et ayant perdu leur statut de siège épiscopal après la Révolution – tels ceux de Saint-Malo, Tréguier, Noyon, Arles, Lescar, etc. – a été transférée aux communes.
Seule la cathédrale d’Évry construite après 1905 n’est pas propriété de l’état mais appartient à une association diocésaine.
Comme vous avez pu le remarquer, le calendrier de l’Avent a dépassé la date de Noël. Il se terminera le 6 janvier, fête de l’Épiphanie.
Les éditions Déterna viennent de rééditer Histoire de l’Action française, des origines à 1945, le livre introuvable de Louis Truc et Lazare de Gérin-Ricard. L’écrivain et journaliste Aristide Leucate, spécialiste du mouvement royaliste, a répondu aux questions de Fabrice Dutilleul à cette occasion.
Que penser de la réédition aux éditions Déterna de cette fameuse Histoire de l’Action française, des origines à 1945 ?
Publiée pour la première fois aux Éditions Fournier-Valdès en 1949, devenu, depuis, un classique, mais introuvable pendant longtemps, cet ouvrage a la particularité d’avoir été écrit par deux acteurs directs du mouvement, en même temps qu’ils furent les témoins privilégiés de sa riche et tumultueuse histoire.
Qui sont les auteurs ?
Louis Truc, journaliste, essayiste et poète français, tout en militant à l’AF, collabora au journal Aspects de la France et signa des chroniques judiciaires dans Rivarol, sous le pseudonyme de Sacher Basoche. Il fut le fils de Gonzague Truc, proche des milieux d’AF, décédé, quasi-centenaire, un an avant son fils, en 1972. Le second auteur, Lazare de Gérin-Ricard, avait vingt et un an, lorsqu’il co-rédigea ce livre. Militant de l’AF, il collabora au journal royaliste et mena une carrière de journaliste à Marseille. Quel est l’intérêt de cette Histoire de l’Action française, des origines à 1945 ?
Échafaudée comme un roman d’aventures, Elle se veut d’abord politique et militante. En cela, elle est parfaite pour tout jeune camelot du roi qui y trouverait une agréable récréation destinée à exalter une bouillonnante ardeur militante. D’ailleurs, pour son édification, l’évocation, haute en couleur, de ses lointains prédécesseurs, mérite le détour. De plus, s’adossant aux vives descriptions de Léon Daudet, son deuxième chapitre, expose les portraits en pied de Charles Maurras et Jacques de Bainville et brosse les théories fondamentales qui soutiennent la doctrine d’AF, notamment, le mal démocratique, les « quatre États confédérés » et ce « système de gouvernement le plus souhaitable, celui que résume la vieille formule : “le Prince en son Conseil, le Peuple en ses États” ». Quelque peu hagiographique et non dénuée de parti pris, cette Histoire de l’AF ne peut prétendre être autre chose qu’un témoignage, un document pour servir l’histoire (ainsi que l’indique l’intitulé de la collection). [....]
« Les Français sont abrutis par la propagande médiatique. Celle-ci véhicule un néo-nihilisme ahurissant. »
Ce néo-nihilisme repose sur une négation des réalités. Négation des origines et de leur importance. Négation du Grand Remplacement de populations. Négation de l’existence même d’un peuple français historique. Négation de l’échec de tout processus d’assimilation des immigrés venus de loin. Négation de l’islamisation de la société et des mœurs. Négation de l’échec de la « conception citoyenne de la nation » devenue simple paravent du communautarisme.
Ce néo-nihilisme nie aussi les réalités anthropologiques. Il prétend déconstruire les différences de sexe, tout en promouvant un « homosexualisme » militant, négateur du mariage et des liens de filiation. Sa vision est celle de l’immédiateté, du grand carnaval de l’Homo festivus et de la Gay Pride.
Promu par les médias de l’oligarchie, ce néo-nihilisme est devenu l’idéologie dominante de la classe politique. Par connivence d’abord : journalistes et politiques déjeunent ensemble, voyagent ensemble, dînent ensemble… et plus si affinités. Par désir mimétique aussi : pour un politique, la recette pour se faire inviter à la télévision, c’est de tenir un discours média-compatible. Résultat : ceux qui devraient donner du sens se rallient – peu ou prou – au néo-nihilisme de l’Etat-spectacle et de l’Homo festivus. D’où le discrédit des partis politiques : Front de gauche, écolos, PS, UMP.
A force de rechercher la dédiabolisation/banalisation, c’est le Front national lui-même qui pourrait perdre le crédit de sa différence. Or, suivre le vent n’est rien d’autre qu’« une ambition de feuille morte ».
Face à cette verticale du pouvoir médias/politiques, les réactions viennent des profondeurs du peuple. D’où l’ampleur des manifestations sociétales : de la Manif pour tous, du Printemps français, des Bonnets rouges et peut-être demain d’un PEGIDA (les mouvements anti-islamisation en Allemagne) à la française.
Les réactions viennent aussi des intellectuels : d’hommes et de femmes qui savent qu’ils ont le « devoir de vérité » ; d’hommes et de femmes qui osent penser la radicalité : des essayistes comme Eric Zemmour ou Hervé Juvin, des écrivains comme Renaud Camus ou Richard Millet, des artistes ou critiques d’art comme Aude de Kerros, des esprits indépendants comme Robert Ménard ou Béatrice Bourges.
A eux de donner du sens. A eux de rappeler que la patrie (la terre des pères) n’a de sens que si elle porte une identité charnelle et civilisationnelle. A eux de rappeler qu’il n’y a pas de communauté nationale sans réalité substantielle, croyances communes, valeurs morales et sociales partagées et leur hiérarchie.
A eux de rappeler qu’il y a des permanences anthropologiques et culturelles à respecter. A eux de rappeler que la souveraineté n’a de sens que si elle est enracinée.
Le renouveau ne passera pas par les structures anciennes tributaires des conformismes. Il viendra de la mise en forme par les intellectuels dissidents des aspirations profondes du peuple. Il sera possible grâce au contournement des médias par Internet et les réseaux sociaux.
La Messe célébrée à la demande de l’Œillet Blanc pour le repos de l’âme du roi Louis XVI, aura lieu à Paris en présence du chef de la Maison royale de France, Monseigneur le comte de Paris, le mercredi 21 janvier à 12h15, face au Louvre, en l’église de Saint-Germain-L’auxerrois, paroisse des rois de France.
Pour faire de ce jour de deuil, un jour d’espérance pour tous les peuples de France, soyez tous présent autour du Chef de la Maison Royale de France.