Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 1519

  • Réformer la France : libertés locales et pouvoir central

    Exclusivité du Salon Beige: la diffusion des différents articles du dossier dePolitique Magazine consacré à l'indispensable réforme nationale. Ajourd'hui, Christian Tarente.

    Pour en finir avec la décentralisation, il n’y a qu’une méthode : la faire. à condition qu’elle ne soit ni un faux-semblant cachant mal un jacobinisme rhabillé pour la circonstance, ni un délitement de la France sous couvert d’européanisation. Osons quelques propositions.

    Jacobins ou Girondins ? Si l’on veut être à la fois les deux, mieux vaut n’être ni l’un ni l’autre. Comme dans le faux dilemme du protectionnisme et du libre-échange, fondamentalement, il n’y a qu’une règle, c’est le respect de la mesure, et politiquement, la seule mesure qui vaille, c’est celle de la France. Dans sa dynamique historique profonde, la France a d’abord été et demeure une affaire de territoire. Ou, plus précisément, de territoires qui, reconnaissant leurs intérêts communs, tout en assumant leurs spécificités, ont peu à peu constitué un territoire unique et divers. C’est ce mouvement historique dont il faut réactiver la force agissante, l’énergie vitale, la puissance unificatrice et non uniformisatrice.

    PRIORITÉ AUX LIBERTÉS LOCALES
    Les jeux de la démocratie moderne ont livré au plus absurde des hasards un discours politique apparent, guidé par le seul opportunisme du moment. Pendant ce temps, une classe oligarchique, conduite par une idéologie du tout économique, se fraie son chemin dans la plus profonde indifférence au bien commun et une hostilité déclarée à l’égard de tout ordre politique juste. Or notre diversité et nos libertés ne peuvent tenir qu’adossées à un État fort et indépendant.

     


    On ne rétablira chez nous une autorité permanente, un pouvoir central durable, responsable et fort, qu'au moyen de libertés locales très étendues : c’était vrai hier, ce l’est plus encore aujourd’hui où la démocratie a rencontré le totalitarisme et s’est reconnue en lui. Les libertés locales sont le fondement nécessaire de toute réforme régionale qui tienne. Si nous voulons faire resurgir un esprit public aujourd’hui anesthésié, mais dont le printemps 2013 a prouvé qu’il ne demandait qu’a resurgir, il faut restituer aux institutions locales le moyen d’exister, de vivre leur propre vie et d’agir. Rendre la parole au peuple peut n’être qu’une formule de bateleur de meeting ou de démagogue médiatique : elle retrouvera tout son sens si l’on permet à l’expression populaire de se manifester dans son espace naturel. C’est-à-dire là où elle est à la fois réellement informée des problèmes qui la concernent, et fondée à être entendue.

    Pour réformer nos collectivités locales et régionales, appliquons donc deux principes simples : permettre aux Français de formuler leurs préoccupations réelles au niveau où ils peuvent le faire efficacement ; et faire en sorte que, des communes aux régions, s’épanouissent librement leurs communautés naturelles.
    L’expérience impose un troisième principe : brider ou briser l’influence des partis politiques dont le caractère excessif et nuisible est particulièrement manifeste à ce niveau.

    LA COMMUNE, PREMIÈRE COLLECTIVITÉ « AFFECTIVE »
    Les collectivités les plus proches de la vie quotidienne sont les communes. C’est elles qui doivent être l’objet de tous les soins, car c’est d’abord à leur niveau que s’expriment les solidarités familiales, sociales, professionnelles.
    Il faut qu’elles aient les moyens d’assurer leurs fonctions libérées des insupportables interventions étatiques qui entravent inutilement leur liberté d’action. Une liberté qui comprend la possibilité de créer des structures intercommunales quand les nécessités de la vie contemporaine l’imposent. En s’adaptant au milieu urbain ou rural qui est le leur, tout en conservant leur personnalité : socialement, elles sont le premier lien affectif des foyers, des familles, des habitants d’un lieu-dit ou d’un immeuble entre eux. Et le premier lieu où leurs représentants peuvent exprimer leurs problèmes réels. Les conseils municipaux doivent rester des sanctuaires d’où sont bannies les querelles et propagandes partisanes déconnectées des réalités de terrain.

    Le niveau immédiatement supérieur est l’arrondissement : parmi les collectivités locales existantes, c’est l’une des plus réelles physiquement, sociologiquement et économiquement. C’est d’ailleurs la plus approchante de nos « pays » traditionnels – contrairement au canton, entité tout à fait artificielle et dont on peut sans regret prévoir la disparition. Une assemblée de représentants des communes de l’arrondissement aurait vocation à traiter de tous les questions qui appellent un traitement collectif à ce niveau.

    Le cas du département est un peu différent. Créé artificiellement par la Révolution pour casser les provinces héritées de la géographie et de l’histoire, il ne répond à aucune fonction indispensable. Cependant, si aujourd’hui M. Valls veut le supprimer, c’est pour une mauvaise raison : promouvoir un échelon régional artificiellement conçu comme « européen », en phase avec le pastiche europoïdal de Bruxelles. 

    Cette circonstance ne nous fera pas, pour autant, sauver le département tant il y a de bonnes raisons d’en souhaiter la disparition. Sans manquer de noter, cependant, que les habitudes prises au fil du temps ont pu créer certains attachements, par exemple dans le domaine de la culture ou du tourisme : il appartiendra à l’initiative privée de répondre à ces demandes.

    DES RÉGIONS ANCRÉES DANS LEUR CULTURE PROPRE
    Le troisième échelon est la région. Rejetons d’emblée le mimétisme halluciné que suscitent chez certains les Länder allemands : si nous tentions d’en importer le modèle, nous aurions les plus grandes chances d’aboutir plutôt à un hybride des modèles italien et espagnol, en en cumulant les difficultés. Ignorons aussi tout projet de découpage en entités régionales dictées par une supposée rationalité économique : nous sommes payés – si on ose dire – pour savoir quels dégâts provoque le tout-économique. Ce n’est pas de cette manière qu’il faut penser les régions. Enfin, oublions les calculs électoraux à courte vue, en l’espèce particulièrement misérables. Ils sont l’une des pires conséquences de l’influence des partis politiques et de la nature délétère des préoccupations de carrière qu’ils génèrent.

    À l’écart de tout modèle artificiel, de toute idée d’une norme prétendument idéale, les régions doivent d’abord être fondées quelle que soient leur taille, sur leur réalité géographique, leurs racines historiques et tout ce qui fait leur personnalité propre. Ce n’est que de cette manière que, droites dans leur bottes, elles peuvent refléter les besoins réels de leur population et agir dans le seul sens de son intérêt. Car ce qui doit inspirer le fond d’une réforme des collectivités locales et régionales, c’est le principe qu’avant toute idée d’organisation administrative, leur rôle est d’abord d’assurer une représentation réelle de tous les Français et, chacune à son niveau, de gérer leur bien commun.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/08/r%C3%A9former-la-france-.html

  • 13 août : de l’Alsace à la première bataille navale

    La première offensive sur l’Alsace touche à sa fin.   

    En ce 13 août 1914, la première offensive sur l’Alsace touche à sa fin. Le plan de l’état-major français prévoyait une offensive générale de nos armées, avec notamment l’objectif de pénétrer brusquement en Alsace par le sud, de se porter en hâte sur Colmar et Schlestadt (Sélestat), de détruire les ponts du Rhin et de masquer Neuf-Brisach. Il faut l’avouer : c’est plutôt un échec car la ville de Mulhouse a été reprise par les troupes impériales qui tiennent bien leurs positions sur la frontière. Ces dernières tentent une manœuvre de diversion en attaquant Bréchaumont (Haut-Rhin) et Chavannes-les-Grands (Territoire de Belfort), espérant ainsi s’ouvrir la route de Belfort. Mais elles sont repoussées, en particulier par le 260e régiment d’infanterie qui stationne à proximité et par les 22e et 24e compagnies du 235e RI qui sont installées dans les bâtiments du Moulin de la Caille. Les Allemands se ruent sur le moulin. Le combat, en corps à corps, s’engage, les uns défendant vaillamment leurs positions, les autres tentant de gagner de précieux mètres. Devant le nombre, les 235e et 260e RI doivent se replier.

    En revanche, le 243e RI tient toujours Montreux-Vieux, entre Chavannes-sur-l’Étang et Chavannes-les-Grands. Les Allemands occupent alors Montreux-Jeune (en face de Montreux-Vieux). Mais ils ne restent que quelques heures à peine, car ils craignent un retour des troupes françaises. Finalement, ils se retirent sur Dannemarie. Du côté des poilus, l’essentiel est acquis, les « boches » ne gagneront pas Belfort. Pour cela, les troupes françaises ont encore payé le prix fort : 800 soldats tués et blessés. Mais l’ennemi compte 2.000 hommes hors de combat.

    Lire la suite

  • La rebellion frappe où elle veut

    La rébellion n'est pas une affaire de pensée mais une question d'attitude. Un état d'esprit. Une pulsion de l'être.   

    « Rebelle, rebelle »… David Bowie m’a inspiré pour ce titre mais ai-je le droit de l’utiliser alors que je ne suis pas un rebelle ?

    Cette interrogation grotesque nous permet d’entrer dans le vif de cette controverse aberrante qui a opposé d’un côté l’écrivain Édouard Louis et le philosophe Geoffroy de Lagasnerie et, de l’autre, Marcel Gauchet, « l’un des plus éminents philosophes français » selon les organisateurs de la prochaine édition des « Rendez-vous de l’histoire » prévus à Blois, du 9 au 12 octobre, avec pour thème : les Rebelles.

    Marcel Gauchet était convié à prononcer la leçon inaugurale et cette invitation avait suscité « stupéfaction » et même « dégoût » de la part de nos « deux ayatollahs en culottes courtes » qui appelaient au boycott de la manifestation et jugeaient « inacceptable » que ce « néo-réactionnaire » qui ne s’était jamais opposé qu’au progressisme puisse ainsi être célébré.

    « Ayatollahs en culottes courtes » et « néo-réactionnaires » correspondaient aux gracieusetés dont les deux camps s’affublaient.

    Lire la suite 

  • Comment oser concrètement l’action individuelle ?


    Nous savons bien que « Noyau mou = pépin » alors il faut oser et pour cela diffuser les ouvrages, écrire à ses amis,  faites souscrire… Et si chacun s’y mettait !

    Jean Ousset dans son livre l’Action au chapitre III de la cinquième partie, « Notes pour l’action individuelle » (p. 247 à 264), propose 40 notes pour une action efficace à ce niveau d’action personnelle dont nous avons pu mesurer la pertinence ces derniers mois. A relire quand les  vacances nous donnent l’occasion de vraies rencontres. Extraits des notes 13 à 17 : 

    Déjà parcourus les semaines précédentes ….. 

    1. Des hommes décidés à agir

    2. L’entente d’un petit nombre d’amis

    3. Parlez de notre travail

    4. Pas de fausse discrétion

    5. Pas de fausse politesse

    6. Cependant, la vérité n’est pas une matraque...

    7. Le courage d’être vrais

    8. Pas de vains scrupules

    9. L’art de convaincre

    10. Parler simplement

    11. Se méfier des cérébraux

    12. Travailler

    13. Noyau mou = pépin 

    Avoir une confiance invincible. Essayer. Recommencer. Changer de tactique. C’est là où nous avons le plus d’adversaires qu’il faut s’acharner à « percer le trou » et former un militant, puis deux, etc.

    Noyautage, dira-t-on ? Si l’on veut. Rappelons seulement qu’il n’est pas de noyautage possible si l’on n’est pas « dur » soi-même. La formule est bien connue : noyau mou = pépin.

    14. Il faut oser

    La preuve est faite qu’en France plusieurs dizaines de milliers de personnes souhaitent trouver une formule de travail et d’action efficace... Elles n’en adoptent aucune. Par manque de volonté, mais aussi parce que personne ne leur en présente. Il faut oser parler.Il faut oser entraîner. Il faut oser pénétrer dans tous les milieux. Les réponses positives seront plus nombreuses qu’on le croit.

    Sous prétexte que « nul n’est prophète en son pays », on n’ose présenter le travail aux membres de sa famille, à ses propres enfants. Les difficultés peuvent être réelles. Les fameuses « oppositions de générations » portent presque toujours sur des apparences, des formes extérieures, beaucoup plus rarement sur « l’essentiel ». Il faut donc, sans hésiter, lancer ses enfants dans cette action fondée sur une formation méthodique. Excellent moyen de leur donner les habitudes d’un solide jugement. Jugement qui ne manquera pas d’être précieux dans leurs études.

    15. Diffuser les ouvrages

    Autre forme d’action individuelle : la diffusion d’ouvrages, plaquettes, brochures, vraiment formateurs. En imposer la lecture, voire l’étude, à son entourage n’est pas nécessairement impossible.

    Bien noter... qu’il est préférable de les vendre que de les distribuer gratuitement. D’abord parce que les bourses se vident promptement à ce jeu. Parce que l’expérience prouve surtout que l’on s’attache plus à la lecture du livre qu’on s’est donné la peine d’acheter, alors qu’on tend à sous-estimer l’ouvrage distribué comme un objet de publicité ou propagande. Pour s’assurer qu’il sera lu, proposer : nous en reparlerons la prochaine fois.

    16. Ecrivez à vos amis

    Certains nous disent assez souvent :

    « Adressez donc telle publication, tel article à Y ou à X... et envoyez-moi la facture. Je les connais, ils devraient « marcher »... ».

    Qu’on sache donc qu’une telle façon d’agir est d’un effet à peu près nul. Neuf fois sur dix les documents envoyés connaîtront la caisse aux papiers avant d’avoir été lus. On ne sait d’où ils viennent. On craint une indiscrétion dans la communication des adresses. Résultat dérisoire.

    Une lettre amicale annonçant l’envoi à la personne qu’on connaît et expliquant le travail à faire est la seule façon d’agir en pareil cas. L’effort qu’elle demande est très souvent payé de succès. Qu’on ait le courage de l’accomplir. Pas de démarche anonyme[L’utilisation du courrier électronique permet d’accompagner l’envoi du mot qui va bien].

    17. Faites souscrire

    Autre forme non seulement précieuse mais indispensable de l’action individuelle : la collecte des fonds nécessaires(abonnements, souscriptions, dons, etc.). Certes, il est toujours désagréable de faire des appels d’argent. Raison de plus pour que nos amis s’évertuent..

    Combien se sont entendu dire : « je suis avec vous et professe les mêmes idées. Je regrette de ne pouvoir me joindre à vous mais je n’ais pas une minute... ». Faites donc comprendre à ce « monsieur-extrêmement-pris » et qui regrette de ne pouvoir participer à l’action, qu’en souscrivant, qu’en s’abonnant, qu’en donnant, non seulement il y participe mais qu’il l’aide puissamment. Sans exercer une pression indiscrète, il est toujours bon que tous soient au courant des besoins de l’action et qu’on sache qu’une façon très sûre d’y subvenir est de ne pas la laisser sans ressources financières. »

    A suivre …la semaine prochaine…

    Lire et télécharger dans son intégralité l’Action au chapitre III de la cinquième partie, « Notes pour l’action individuelle » dans l’Action de Jean Ousset. Pour rejoindre une initiative qui corresponde à vos « talents » contacter le service d’information d’IchtusCe livre l’Action de Jean Ousset est un maître livre pour bien penser l’action en fonction du but poursuivi. Tout homme ou femme d’action le lira avec profit pour inspirer son engagement. Jean Ousset, fondateur d’Ichtus pour Former, Relier et Agir, est le premier en effet à avoir méthodiquement formalisé une doctrine de l'action culturelle, politique et sociale à la lumière de l'enseignement de l'Eglise pour, concrètement répondre au mal par le bien. A l'encontre des pratiques révolutionnaires et de la dialectique partisane, si l'amitié est le but de la politique, Jean Ousset nous montre comment pour agir en responsable, l'amitié en est aussi le chemin.

    Le Salon Beige

  • Philippe Muray : "Le débat"

    Il faudrait ne jamais débattre. Le débat, comme le reste, dans notre univers d’intransitivité galopante, a perdu son complément d’objet. On débat avant de se demander de quoi : l’important est de se rassembler. Le débat est devenu une manie solitaire qu’on pratique à dix, à cinquante, à cent, un stéréotype célibataire en même temps que grégaire, une façon d’être ensemble, un magma d’entregloses qui permet de se consoler sans cesse de jamais atteindre, seul, à rien de magistral.

    Il faudrait ne jamais débattre ; ou, si l’on y tient vraiment, ne débattre que de la nécessité de faire des débats. Se demander à l’infini, jusqu’à épuisement, quelle est l’idéologie du débat en soi et de sa nécessité jamais remise en cause ; et comment il se fait que le réel multiple dont le débat prétend débattre s’efface au rythme même où il est débattu.

    Mais aucun débat ne peut s’élaborer sur une telle question, car c’est précisément cette évaporation du réel qui est le véritable but impensé de tout débat. On convoque les grands problèmes et on les dissout au fur et à mesure qu’on les mouline dans la machines de la communication. Et plus il y a de débat, moins il y a de réel. Il ne reste, à la fin, que le mirage d’un champ de bataille où s’étale l’illusion bavarde et perpétuelle que l’on pourrait déchiffrer le monde en le débattant ; ou, du moins, qu’on le pourra peut-être au prochain débat. C’est de cette illusion-là dont se nourrit le débatteur.

    Pourquoi faut-il débattre ? Tout argument dont on débat est supposé faible, par définition, puisqu’il peut être démoli ou entamé par un autre argument. Toute pensée que l’on est obligée de soutenir mérite de s’écrouler. Et d’ailleurs la véritable pensée, la pensée magistrale, ne commence que là où le débat s’achève (ou devient silencieux). Or, il n’y a que le magistral qui compte, parce qu’il ouvre à la pleine connaissance de la réalité humaine, et il n’est jamais obtenu en frottant l’une contre l’autre des idées hétéroclites comme, dans les contes orientaux, on frotte des babouches pour en faire sortir des génies. Une nouvelle pensée, une pensée magistrale du monde ne peut pas être discutée, pesée tranquillement, soupesée entre gens de bonne compagnie, amendée, corrigée, nuancée, tripotée, faisandée de pour et de contre jusqu’à ce qu’elle ressemble à une motion de compromis dans une assemblée syndicale ou à la misérable synthèse terminale d’un congrès du parti socialiste. Toute proposition originale est menacée dans le débat, par ce qui peut lui arriver de pire : un protocole d’accord. Une nouvelle pensée du monde peut et doit être assénée comme un dissentiment irrémédiable, comme une incompatibilité d’humeur. Il ne faut pas argumenter, il faut trancher dans le vif. Penser, c’est présenter la fracture.

    Philippe Muray

    http://la-dissidence.org/2014/08/08/philippe-muray-le-debat/