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culture et histoire - Page 1575

  • [Bordeaux] Les rencontres de Picque Caillou

     

    Les rencontres de Picque Caillou accueillent :
    • Le général Didier Tauzin pour son livre "La haine à nos trousses de Kigali à Paris"
    • Hubert Calvet pour son livre "Pétain et De Gaulle au service de la France"...
    • Thierry Bouclier pour son livre "La France au risque de l’Islam"
    Réservation avant le 10 mai à lesrencontresdepicquecaillou@gmail.com
     
     

     

  • Parents, école : c’est la guerre !

    49 % des chefs d’établissement ont déclaré avoir été victimes d’agressions verbales ou physiques en 2012/2013.   

    Le « divorce » entre les parents d’élèves et l’école fait aujourd’hui la une du Parisien. Gros titre : « Les instits ont peur des parents. » Et c’est peu dire, en effet, qu’en quelques décennies, la peur a changé de camp.

    Georges Fotinos, « ancien inspecteur général de l’Éducation nationale, chercheur associé à l’Observatoire international de la violence à l’école, spécialiste du climat scolaire », a enquêté sur le phénomène qui, pour n’être pas une spécialité française, n’en participe pas moins de la déconfiture du système.

    En homme du sérail, il a sondé 4.000 directeurs d’école élémentaire et maternelle (ils sont 325.000), et compte poursuivre bientôt son enquête auprès des directeurs du secondaire et des parents.

    Le bilan est désastreux : 49 % de ces chefs d’établissement ont déclaré avoir été victimes d’agressions verbales ou physiques en 2012/2013. Si les coups n’interviennent que dans 0,7 % des situations conflictuelles, on compte 23,1 % d’insultes, 26,7 % de menaces, et 38,6 % se disent victimes de harcèlement.

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  • Chants du Moyen Âge

    MAprès des chants de Noël et des chants de chasse en 2012 et des chants de scouts en 2013, le chœur Montjoie saint Denis nous emmène cette année dans ces dix siècles – autour de l’an mil (du ve au xve siècles) – le moyen âge et la chrétienté, grâce à ces très beaux chants.

    Ce florilège de dix-neuf chants et onze morceaux choisis de musique médiévale, interprétés fort joliment au luth, à la flûte et au tambourin, témoigne du bel ouvrage des anciens. Il nous plonge tour à tour en des lieux et des ambiances fort variées : de l’amour à la guerre, de la prière à la fête, du travail au récit d’événements glorieux. certains de ces chants sont très certainement inédits, tel ce splendide « chant du dernier jour » composé pour l’an mil, retrouvé sur un parchemin provenant de l’abbaye d’Aniane. Tel encore ce « Jérusalem mirabilis » de la première croisade qui, n’en doutons pas, va retrouver grâce à ce disque une nouvelle notoriété dans les fêtes médiévales.

    D’autant que le livret richement illustré qui accompagne ce cd contient toutes les paroles de ces chants, y compris de ceux qui n’y sont que joués, pour en faciliter l’apprentissage sur un accompagnement musical de grande qualité. « En avant donc sous les plis de la Montjoie, avec ces musiques et ces chants qui nous entraî- nent à la suite des saints et des héros, des rois et des paysans, des chevaliers et des artisans qui firent la France et la Chrétienté », comme nous y invitent, dans leur préface, l’écrivain Louis de condé et le chef de chœur Jacques Arnould. des chants de joie et de foi qui sont aussi à méditer.

    Michel Janva

  • 30 avril 1524 : mort de Bayard

    Lors d’un combat contre les troupes de Charles Quint, un coup d’arquebuse tiré par un soldat anonyme tue le chevalier Pierre Terrail, seigneur de Bayard, homme de guerre français, qui en 1515 contribua d’une manière décisive à la victoire de Marignan.

    Modèle des vertus du courage et d’honneur militaire, il fut surnommé le « chevalier sans peur et sans reproches ».

    Avec lui meurt l’idéal du combat chevaleresque favorisant l’affrontement des vertus, des honneurs et des valeurs individuelles.
    Invincible à l’épée, Bayard n’a rien pu contre le mortel hasard d’une rencontre avec une balle ennemie.

    L’admiration suscitée par le chevalier Bayard, à la fois de son vivant et longtemps après sa mort, peut être rapprochée de celle inspirée par les épopées de Jeanne d’Arc ou Bertrand Du Guesclin.

    Détails sur sa fin :

    Bayard est mortellement blessé par un coup d’escopette dans le dos le 29 avril 1524, à Romagnano Sesia (Novara) ou Rovasenda (Vercelli), tandis qu’il couvre la retraite de l’armée française.
    La colonne vertébrale brisée, il enjoint à ses compagnons de le quitter et leur dit : « Je n’ai jamais tourné le dos devant l’ennemi, je ne veux pas commencer à la fin de ma vie ».
    Le connétable de Bourbon, qui s’était retourné contre le roi de France, poursuit les Français à la tête des troupes de Charles Quint. Il vient devant Bayard et dit :
    — « Ah ! Monsieur de Bayard, que j’ai grand-pitié de vous voir en cet état, vous qui fûtes si vertueux chevalier ! »
    — « Monsieur, » répondit le mourant, « il n’est besoin de pitié pour moi, car je meurs en homme de bien ; mais j’ai pitié de vous, car vous servez contre votre prince et votre patrie ! ».

    Il agonise dans le camp adverse, pleuré par ses ennemis.
    Son corps est ramené en France et, après des obsèques solennelles à la cathédrale de Grenoble, il est enterré au couvent des Minimes de Saint-Martin-d’Hères (près de Grenoble). Ses restes présumés sont transférés le24 août 1822 en la Collégiale Saint-André de Grenoble.

    http://www.contre-info.com/30-avril-1524-mort-de-bayard#more-32511