culture et histoire - Page 1579
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1909 - La France Bouge - Complet !
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Ne jamais débattre avec un ignorant
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Poutine et Louis XIV
Le président russe est-il un autocrate expansionniste obsédé par l'annexion des territoires limitrophes ou un nationaliste prudent désireux de protéger son pays ?
La Russie géopolitique de 2014 est évidemment l'héritière de l'URSS. Frontières, alliances, place dans les institutions internationales, elle ne tient son rang actuel qu'en raison du rôle que l'Occident a bien voulu assigner au « bloc de l'Est ». Il faut en effet poser trois remarques : d'une part, l'Occident (c'est-à-dire les Etats-Unis) feint de découvrir aujourd'hui que Russie et URSS n'étaient qu'une même réalité, comme si brusquement se révélaient les intérêts nationalistes de la Russie à travers son instrumentalisation du communisme international; d'autre part, l'Occident a une volonté clairement impérialiste dans l'imposition d'une mondialisation libérale (la Russie n'étant pas vierge de toute influence, à cet égard) ; enfin, l'Occident tient à ce que la Russie continue de jouer le rôle de la menace immédiate : Zbigniew Brzezinski et son Grand échiquier est le promoteur de cette thèse américaine paranoïaque.
Une caricature aux contours mal définis
Aujourd'hui, il est donc coutumier et nécessaire que les commentateurs grossissent à plaisir les forces et les faiblesses de la Russie, mettent en avant autant la gabegie, la misère, la corruption que les richesses naturelles, la puissance militaire, etc., saluent l'intelligence de Poutine comme ils en déplorent la rouerie, bref dressent constamment un épouvantail, une caricature, un simulacre excitant à la fois la crainte tout en suggérant une victoire facile.
Bizarrement, Poutine se sent menacé ; il réagit. Et depuis quelques semaines, les thèses s'affrontent: de quoi Poutine n'est-il pas le nom? On lui prête les plus noirs desseins et les pratiques les plus infâmes. Avec lui, jamais le droit des peuples, le droit des nations, le droit international et les consciences douloureuses n'ont été si violentés.
À bien considérer les cartes, l'impérialisme russe a en effet quelques restes : présence militaire en dehors des frontières, communautés russo-phones, accords économiques déséquilibrés. Autrement dit, tout ce qui fait la politique étrangère des Etats-Unis ou de la France, ces deux pays ayant en plus la prétention messianique d'apporter la vérité démocratique au monde entier, si nécessaire par la force, qu'ils ne rechignent jamais à employer, le « fais-ce-que-je dis-pas-ce-que-je-fais » étant devenu la règle.
Seul contre un libéralisme envahissant
C'est précisément ce messianisme qui est en cause - et c'est le moment où le parallèle avec Louis XIV peut être fécond. Quand Louis lance sa grande série d'annexions diplomatiques ou guerrières, il a moins en tête un impérialisme français que la volonté de restaurer son pays continuellement grignoté sur ses marges et fragilisé par les guerres de religion. Il veut restaurer son pré carré et contrer l'appétit des Habsbourg.
Exactement comme Poutine qui voit se dresser contre sa Russie toutes les démocraties libérales mondialistes : en 2004, en 2007, les élargissements européens poussent l'Europe vers l'Est ; la signature du Partenariat oriental de 2009 poursuit l'encerclement en gagnant l'Ukraine, mais aussi l'Arménie, la Géorgie, etc. ; les « nouveaux » Européens rejoignent l'OTAN. Bref, Poutine se sent étranglé : il multiplie les accords diplomatiques et économiques.
Face à Louis XIV et à sa diplomatie tout à la fois tatillonne et musclée (Jean-Christian Petit-fils y consacre des pages très intéressantes), les Européens ont pris peur : que la France veulent regagner ses places fortes et mettre au pas la poussière de communautés, principautés, archevêchés, plus ou moins indépendants et vaguement inféodés à celui qui paye le plus, très bien ; mais jusqu'où irait le jeune roi ? Là où Louis se pose en garant de la paix de sa nation, les autres ne veulent voir qu'un belliqueux, la propagande française officielle renforçant le malaise. A l'arrivée, en soixante ans, la France aura poussé au Nord, absorbé la Franche-Comté et annexé l'Alsace : ça reste modeste.
Protection ou expansion ?
Il est fascinant que dans l'histoire de la Crimée (et bientôt de la Transnistrie, de l'Ossétie...) on prête à Poutine des volontés expansionnistes guerrières quand il ne fait que vouloir préserver les populations russes et son indépendance territoriale face à un plan avoué des États-Unis et de l'Europe de faire basculer des régions entières dans leur sphère d'influence politique et économique. C'est le camp du bien qui hurle à la guerre, parle de nécessaire et juste coalition - exactement ce que les princes protestants firent pour ne pas conclure de paix avec Louis XIV. La défense de la nation russe passe aussi par la promotion de la chrétienté : ce n'est pas sans arrière-pensées, certes, comme la visite d'Obama au pape François, comme la prétention des rois catholiques à maîtriser le spirituel. C'est aussi une autre façon de résister à un bonheur libéral qui se révèle comme une nouvelle religion et qui est brandi comme une arme d'influence, exactement comme les protestants luttaient politiquement contre le roi.
Il faut considérer que Poutine est un nationaliste, pas un expansionniste, et qu'il a décidé derefuser la fatalité d'un encerclement économique,diplomatique, militaire et idéologique, de protéger les populations russophones et de lutter contrel'Islam. Un programme qui, malgré ses déficiences, fait rêver dans une France où une soumissionéconomique aux États-Unis et une soumissionfataliste à l'Islam tiennent désormais lieu de touteréflexion politique étrangère.
Hubert Champrun monde & vie 9 avril 2014
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Gravé dans la roche (version goldofaf)
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En souvenir de Dominique Venner
Ce « cri » qui a résonné sous les voûtes de Notre-Dame de Paris me remplit de crainte.
Sur le site qui publia son ultime lettre il y a un an, je veux célébrer Dominique Venner.
Jusqu’à ce jour du 21 mai 2013, il m’était inconnu. Son geste dans la cathédrale avait été sommairement qualifié de « suicide d’un intellectuel de droite, sans lien avec le terrorisme », ce qui permettait aux médias bien-pensants de passer sereinement à la météo et aux résultats sportifs.
Pourtant, j’étais intrigué par l’exposition délibérée d’un geste essentiellement privé. En lisant sa lettre, puis son dernier livre, je comprenais que son acte final était un sacrifice destiné à réveiller tous ceux atteints par son information.
J’étais de ceux-ci et certainement aussi endormi que d’autres par le césarisme d’une époque finissante qui a perdu beaucoup des vertus qui marquent les grandes œuvres de notre passé, notamment l’enthousiasme, le sentiment de la transcendance, et le courage. « Toute collectivité sans cohésion sacrificielle, si efficace qu’en soit l’organisation, n’est qu’un agrégat sans volonté commune, anonyme et sans responsabilité » (Pierre Emmanuel).
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Ile De France - Globalisation
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Kosovo: le témoignage choc d'un officier français
Jacques Hogard est le créateur et le directeur d'une entreprise de conseil spécialisée en intelligence stratégique et en diplomatie d’entreprises à l’international, EPEE. Colonel en retraite, il était au Kosovo le patron des forces spéciales françaises lors de l'invasion de cette province serbe par l'OTAN en 1999. Il y a donc tout vu de cette forfaiture. Il livre aujourd'hui son témoignage dans un livre à paraitre le 22 mai: l'Europe est morte à Pristina.
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Occident en avant
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Passé Présent N°9 de la note
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Emmanuel Ratier présente : Le Vrai Visage de Manuel Valls
En moins de trois ans, Manuel Valls est passé de l’anonymat (5,6 % lors de primaire socialiste de 2011) à Matignon. L’histoire de Manuel Valls est une espèce de bluff très largement reconstruit.
Issu de la plus haute bourgeoisie catalane par son père et d’une famille suisse enrichie dans le trafic de l’or par sa mère, ce fils d’un célèbre peintre catalan nullement anti-franquiste a grandi dans un milieu huppé, dans une maison située en face de l’île Saint-Louis. Ce qui lui a permis de fréquenter le gratin des beaux-arts mais aussi de la politique. Dès ses 18 ans, alors qu’il n’était même pas encore naturalisé français, il a passé un accord secret, appelé « pacte de Tolbiac », avec deux camarades au très brillant avenir : Stéphane Fouks, aujourd’hui pape des communicants socialistes et responsable du Conseil représentatif des institutions juives de France, et Alain Bauer, ancien Grand Maître du Grand Orient de France et ponte de la sécurité urbaine. Son ascension doit beaucoup à ces deux hommes, avec lesquels il est demeuré étroitement lié.
Le nouveau Premier ministre est aussi l’incarnation même du nouveau Parti socialiste tel que défini par son think tank Terra Nova : un pur apparatchik rompu aux jeux d’appareil, à la fois « boboïsé », social-démocrate modéré en apparence mais surtout haineux vis-à-vis de ses adversaires politiques, prêt à toutes les compromissions avec les milieux sarközystes recentrés, libéral rallié au mondialisme, à l’européisme, au métissage et au multiculturalisme. Ce que d’aucuns pourraient appeler l’« after-socialisme » ou socialisme « à l’eau de rose ». Il est bien évidemment membre du club d’influence Le Siècle, mais aussi du groupe mondialiste de Bilderberg. Semblable aux néo-cons américains, en général venus de l’extrême gauche, il est également un soutien fanatique d’Israël, pays avec lequel il s’est déclaré « éternellement lié ». C’est cet individu qui se voit évidemment trôner en 2017 ou 2024 à la présidence de la République.
Table des matièresIntroduction
Manuel Valls par lui-même et par les autres
L’entourage familial de Manuel Valls
Issu de la grande bourgeoisie conservatrice catholique catalane
Un père nullement « réfugié anti-franquiste »
Une famille maternelle enrichie par l’exploitation de l’or colonial
La misère : grandir dans une maison du Marais, face à l’île Saint-Louis
Une seconde femme très ambitieuse
Un pur apparatchik de la politique
Le « pacte de Tolbiac »
Marginaliser le PCF et les gauchistes avec l’alliance socialistes-lambertistes
Initié franc-maçon très jeune
De Rocard à Hollande en passant par Jospin
Membre des cénacles mondialistes
Évry, ou la « petite république vallsienne »
Manuel Valls, Israël et la communauté juive
Manuel Valls, ministre de l’Intérieur
Place Beauvau
Son équipe rapprochée
Une action catastrophique
La répression de La Manif pour tous
La haine des nationaux
Alain Soral et Dieudonné, ennemis publics numéros 1EncadrésLes Petits snobismes de Manuel Valls
Avec l’affaire Dieudonné, Manuel Valls met en place les principes d’une quasi-dictatureAnnexesManuel Valls, descendant de marranes des Baléares ?
Alain Bauer, Grand Maître de la franc-maçonnerie, de l’influence et de la sécurité
Stéphane Fouks, le « communicant » strauss-kahnien
Manuel Valls sur Radio Judaïca Strasbourg, le 17 juin 2011
Circulaire anti-Dieudonné du ministre de l’Intérieur (Manuel Valls) aux préfets de police