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Marc Froidefont, agrégé de philosophie, est docteur en poétique et littérature. Déjà auteur de Théologie de Joseph de Maistre dont nous vous parlerons probablement prochainement, il vient de signer un excellent petit opuscule intitulé Joseph de Maistre, La nation contre les droits de l’homme.
Ils vous avaient peut-être échappé. Cet été, nous vous proposons de lire ou relire les meilleurs articles publiés cette année par BV.
Cet article a été publié le 14/04/2023.
Bonne question ! La question pourrait même être : sait-on encore écrire à la main ? Comparer les copies d'un élève des années 50 avec celles d'un gamin d'aujourd'hui a de quoi donner envie de pleurer. Le signe d'un changement de civilisation ?
Le maréchal Ferdinand Foch, polytechnicien, artilleur – ce qu’on appelait, alors, une arme savante -, était un « grand cartésien » qui « avait foi dans la raison humaine », comme l’écrivit André Tardieu (1876-1945), son collaborateur pendant la guerre et futur président du Conseil. Raymond Recouly (1876-1950), un autre de ses biographes d’avant-guerre, rapportait les propos de Foch au sujet d’un homme politique que l’on disait appelé à un bel avenir : « C’est un sceptique. Il ne croit à rien. Ainsi, n’arrivera-t-il à rien. » Foch était donc aussi un homme de foi : « Une foi de simple, de charbonnier » qui lui donnait « une assiette fixe, inébranlable, pour y bâtir et y organiser son existence tout entière », poursuivait Recouly. Toujours dans son Mémorial de Foch, Recouly raconte que le maréchal évoquait souvent ce légionnaire romain prévoyant qui emportait toujours avec lui un pieu pour étayer sa tente lorsqu’il arrivait le soir à l’étape. Foi et raison.