
Franck Favier est agrégé et docteur en histoire. Il enseigne en classes préparatoires et est l’auteur de plusieurs ouvrages ayant trait au Premier Empire. Il vient de signer chez Perrin une biographie du Maréchal Ney.
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Franck Favier est agrégé et docteur en histoire. Il enseigne en classes préparatoires et est l’auteur de plusieurs ouvrages ayant trait au Premier Empire. Il vient de signer chez Perrin une biographie du Maréchal Ney.
Si la Seconde Guerre mondiale regorge encore de secrets, son récit, écrit par les vainqueurs, est lui truffé de contre-vérités, d’approximations, d’a priori quand ce n’est pas de la simple désinformation. Dominique Lormier, historien reconnu de cette période s’est fait une spécialité de débusquer ces contre-vérités et de révéler les vérités cachées du dernier conflit mondial. À l’occasion de la sortie de ses deux derniers ouvrages : "Les vérités cachées de la Seconde Guerre mondiale", (Editions du Rocher), et "Les Forces de l’Axe - Histoires et combats extraordinaires 1939-1945" (Editions Mémorabilia), il vient nous raconter quelques-uns de ces épisodes méconnus.
La Revue d'Histoire européenne
https://tvl.fr/le-nouveau-passe-present-les-verites-cachees-de-la-seconde-guerre-mondiale
Les pères fondateurs de l'Europe — Schumann, Adenauer et De Gasperi — ont voulu forger d’abord une Europe de l'économie, avant de passer à une fusion harmonieuse des politiques européennes, de construire une défense commune ou de bâtir un réseau universitaire continental. Dans le chef de ces trois catholiques issus de trois régions différentes de la “dorsale lotharingienne”, vouloir amorcer une unification européenne par l'économie était normal car ces trois hommes, polyglottes, de tradition catholique, formés intellectuellement par la rude férule de la grammaire latine, ne se posaient pas le problème de la diversité européenne. Ils ne niaient pas cette diversité, mais, pour eux, elle était sous-jacente à une chape culturelle commune dominée par les humanités classiques, par la paedia enseignée dans les collèges catholiques, meilleurs conservatoires à l'époque de notre héritage antique. Depuis cet immédiat après-guerre, les choses ont bien changé : si l'économie reste potentiellement diversifiée à l'extrême dans notre continent, les pratiques de rationalisation mises au point pour le charbon et pour l'acier au début des années 50 ne sauraient être étendues à tous les domaines de l'activité artisanale, industrielle et agricole humaine : on ne peut songer raisonnablement à réglementer et uniformiser le travail de tous les menuisiers d’Europe qui font tourner leur tour-à-bois, à faire pousser fraises et cerises au même rythme dans les quatre coins de l’UE en dépit des variations climatologiques ni harmoniser sur le modèle allemand ou suédois les législations sociales de Carinthie, du Pays de Galles ou d’Algarve. Ensuite, au fur et à mesure que les technocrates élaboraient leurs règlements pour la fabrication euro-standardisée des pièges à rats (authentique !) ou pour déterminer la grosseur des petits pois, ce qui faisait implicitement l'unité civilisationnelle de l'Europe disparaissait petit à petit sous les coups d'une modernité qui se voulait libératrice et permissive. Jeunes Allemands, Belges, Italiens, Français ou Espagnols potassaient de moins en moins le De Viris Illustribus Urbis Romae ; et s'ils grignotent désormais les mêmes bâtons de chocolat Mars ou Milky Way (dont la longueur et l'épaisseur ont été dûment réglementées), ils se comprennent moins bien entre eux que leurs ascendants immédiats, malgré les guerres civiles européennes de ce siècle.
Professeur émérite de civilisation de l’Asie du Sud-Est, François Joyaux est déjà l’auteur chez Perrin d’une Nouvelle histoire de l’Indochine française et de Nam Phuong, la dernière impératrice du Vietnam. Cette fois, il nous revient avec une biographie de Duy Tan (1899-1945), dernier empereur d’Annam.
Constantin von Hoffmeister
L'aigle bicéphale du Saint-Empire romain germanique ou de l'Empire russe comme symbole de l'hypertrophie impériale : les collisions entre les dirigeants et les dirigés ne peuvent disparaître que lorsque les intérêts de profit sont réduits et que les crises internes d'accumulation du travail et du capital sont résolues, ce qui, dans des conditions de type impérialiste, ne peut jamais être que temporaire. En fait, il n'y aura pas de fin tant que les entités impérialistes et leurs structures capitalistes sous-jacentes n'auront pas été détruites. Cependant, les écrits d'Oswald Spengler ne doivent pas seulement être lus comme un examen du socialisme, mais aussi comme un bilan du capitalisme de Manchester. La raison en est que Spengler considère ce dernier comme une variante du marxisme. Tous deux sont anti-étatiques et matérialistes de part en part. Spengler justifie ce point de vue en soulignant que le marxisme, comme le "manchesterisme", considère le travail comme une "marchandise" et non comme une profession, un service ou un but dans la vie. Pour le prouver, Spengler utilise l'équation du travail et de la marchandise avec laquelle Karl Marx analyse le système capitaliste à travers la théorie de la plus-value. Dans le socialisme prussien, le travail est un devoir - dans le marxisme, c'est une marchandise. Ce qui peut être vendu ne doit pas être conservé. Un devoir est une obligation interne et n'est donc pas disponible pour le troc - c'est un ancrage dans la société, et non un choix.
Penseur inclassable, Georges Sorel (1847-1922) est le grand théoricien du mythe mobilisateur, mais lui-même, auteur des indispensables « Réflexions sur la violence », est devenu une figure quasi mythique. Notre collaborateur Rodolphe Cart vient de lui consacrer un essai roboratif, paru aux éditions de La Nouvelle Librairie, « Georges Sorel, Le révolutionnaire conservateur ». Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie, le reçoit pour évoquer cette figure inclassable, à la croisée de la gauche et de la droite. À redécouvrir en ces temps de violence.
https://www.revue-elements.com/georges-sorel-ou-la-gauche-reactionnaire/
Ce titre veut accrocher votre attention en reliant l'alphabet phénicien et notre chère langue française. J'essaierai de montrer un cheminement possible. Quoi qu'il en soit, les signes idéographiques, qui auraient pu mieux préciser les variations subtiles de la pensée celtique, furent délaissés. Une possibilité d'écriture disparue.
A contrario nous pouvons constater que les chiffres arabes ont un dessin unique ; ils se prononcent de multiples façons mais se comprennent très précisément par tous. Que serait notre monde s’il y avait la confusion des chiffres autant que celles des vocables ?
Quand nous regardons les moyens de communiquer entre les hommes, nous ne pouvons qu'être frappés par l'importance des signes muets. Un geste, une mimique, une attitude sont nos premiers dialogues. En fréquence, en importance, ils sont beaucoup plus nombreux que tout autre moyen d'expression. Il semblerait même qu'avant d'arriver à l'oral, il y ait l'image.
Bertrand Galimard Flavigny, journaliste, écrivain et chroniqueur à La Gazette Drouot, est déjà l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages traitant notamment de la Noblesse, de l’Ordre de Malte, des décorations françaises ou encore de bibliophilie. Cette fois, c’est une savante Histoire du drapeau de France et d’ailleurs qu’il signe chez Perrin.