Le paganisme est-il une vieillerie ? Est-il ce qui est venu avant les vraies religions ? Celles qui excitent les hommes les unes contre les autres. Ou le paganisme est-il de tous les temps, une façon de voir le monde et une façon de faire, loin des exclusives, loin des intolérances ? Une vision des choses qui a pris un visage particulier en Europe. Une vision de la vie et du monde qui a encore des choses à nous apprendre. Retour sur le premier hors-série de la rédaction d’« Éléments » : « Sagesses païennes ».
culture et histoire - Page 267
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« Sagesses païennes » : une histoire au présent
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Les soutanes sous la mitraille : scènes de la guerre de 1914 (René Gaëll)
L’auteur, René Gaëll, fut prêtre-infirmier durant la première guerre mondiale.
Le gouvernement maçonnique qui dirigeait la France au début du vingtième siècle jugea utile de mobiliser le clergé. Dans un premier temps, les ecclésiastiques furent incorporés dans le service de santé, où l’on ferait appel à leur dévouement sans les contraindre à porter les armes et à en faire usage. Mais cette mesure ne fut que transitoire. Le gouvernement décida ensuite de supprimer toute espèce de dispenses et soumit les ecclésiastiques, que l’on ignorait désormais, à la loi commune, en les astreignant au service armé.
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Un nouveau livre de Jean-Yves Le Gallou : "La société de propagande"
Dans le monde orwellien qui est désormais le nôtre, il est une réalité que les nowhere aiment à nier en ce qui les concerne, mais qu’ils n’hésitent pas à lancer pour qualifier l’attitude des hommes enracinés : la propagande. Dans La Société de propagande, Jean-Yves Le Gallou revient sur ce terme et nous livre un manuel de survie pour lutter contre ce qu’il nomme un « goulag mental ».
Jean-Yves Le Gallou nous rappelle habilement que la propagande a toujours été un levier puissant dans le but d’assurer la cohésion des sociétés humaines. Il nous montre cependant au fil des pages, comment la société occidentale a imposé une propagande massive et mondiale qui vise avant tout à fragmenter les identités traditionnelles pour faire muter chacun d’entre nous en citoyen du monde.
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Anne de France, 1ère femme de pouvoir de la Renaissance
Guillaume Fiquet nous propose un tour d'horizon de l'actualité historique internationale ainsi que des expositions en cours, avant d'établir une recension de livres français et étrangers récemment publiés, bandes dessinées comprises.
Entre ces deux séquences, Philippe Conrad reçoit Aubrée David-Chapy, agrégée et docteur en histoire, spécialiste de l'histoire des femmes aux XVème et XVIème siècles, auteur de l'ouvrage "Anne de France" dont la lecture ne nous fait rien ignorer du destin de la fille de Louis XI.
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Pillage et commerce dans le monde viking, avec Lucie Malbos
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Existe-t-il une identité méditerranéenne ? avec David Abulafia
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Voyager dans l'Antiquité, avec Claude Sintès
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Les bombardements de masse des Anglo-Américains durant la seconde guerre mondiale
Suite de « Il y a 71 ans, l’extermination des Allemands de Dresde« .
Les Anglo-Américains massacrent les civils
Les massacres de la population allemande a anéanti « 80 pour cent de toutes les villes allemandes comptant plus de 100 000 habitants ». Les attaques aériennes alliées déversèrent, sur ces populations civiles, « 40 000 tonnes de bombes en 1942, 120 000 tonnes en 1943, 650 000 tonnes en 1944 et, dans les quatre derniers mois de la guerre en 1945, de nouveau 500 000 tonnes », dixit le Welt du 11.2.1995.
La destruction de Dresde avait été programmée depuis le 30 mars 1942, nous apprend l’historien et journaliste britannique Max Hastings dans son livre Bomber Command (1979). Date à laquelle le Pr F.A. Lindemann, qui deviendra Lord Cherwell, conseiller scientifique de Winston Churchill et réfugié juif d’Allemagne, remit au Premier Ministre un rapport fatidique. Hastings explique que « le rapport Cherwell fournit la rationalisation du programme du Bomber Command qui avait été entrepris, et serait désormais la feuille de route des plans de l’offensive par bombardements ».
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Al-Andalous : l’invention d’un mythe
De Marion Duvauchel pour Le Salon beige :
Un des signes de l’inculture française comme du marquage idéologique de son intelligentsia est le silence des universitaires comme celui de la presse lors de la parution en 2017, du livre de Serafin Fanjul, Al-Andalous, l’invention d’un mythe.
Islamologue et arabisant espagnol, spécialiste de philologie sémitique, Fanjul fut directeur du centre culturel hispanique du Caire et membre de l’Académie royale d’histoire. En 2000, il publie Al-Ándalus contra España : la forja del mito (Al-Ándalous contre l’Espagne) puis en 2004, La quimera de Al-Ándalus (« La chimère d’Al-Andalus ». La fusion de ces deux ouvrages a donné la traduction française : Al-Andalus, l’invention d’un mythe, aux éditions de l’Artilleur.
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#120 - Gabriel Martinez Gros pour son livre "La traîne des empires"