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culture et histoire - Page 268

  • Paul Sérant, un traditionaliste dissident pour notre temps

    Ici, en 1972, lors de la remise du prix Sévigné pour sa Lettre à Louis Pauwels. Sur les gens inquiets et qui ont bien le droit de l’être.
     

    À l’occasion du centième anniversaire de sa naissance et du vingtième anniversaire de sa mort, (re)découvrir la pensée pérenne de Paul Sérant s’avère d’une importance cruciale. Critiquant la modernité avec un regard vif et profond, il louait la tradition spirituelle et ethnoculturelle des peuples. Son œuvre, à la fois cohérente et disparate, est plus que jamais d’actualité.

    Homme de l’Ancienne France tournée vers la vieille Europe, Paul Sérant était – sans que l’expression ne soit ici galvaudée – un honnête homme. D’une discrétion et d’une honnêteté intellectuelle irréprochable. Physiquement, il ressemblait au poète Leconte de Lisle et à l’acteur trop oublié, Fernand Ledoux, humble à l’excès, mais bien décidé à défendre ses idées avec une belle intransigeance, jamais confondue chez lui avec l’intolérance.

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  • Histoire des Banques Centrales (Stephen Mitford Goodson) et dénonciation de l’usure et de l’endettement organisé

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    Stephen Mitford Goodson est un ancien directeur de la banque centrale sud-africaine. Autant dire qu’il possède les références et l’expérience pour traiter ce sujet.

    Ce livre fournit un large survol très documenté de l’histoire de l’économie. Mais, surtout, il démontre comment l’usure a permis progressivement la réduction de l’humanité à l’esclavage. Et il insiste également sur la façon dont les Etats ont perdu leur souveraineté au profit des banques privées et du réseau formé par les banques centrales.

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  • Pourquoi relire Koestler ? Entretien avec Robert Steuckers à l’occasion de ses dernières conférences sur la vie et l’œuvre d’Arthur Koestler 2/5

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    [Ci-dessus : Arthur Koestler photographié par Fred Stein, 1937]

    Le colloque bruxellois sur le réductionnisme

    Dans la foulée de ce réveil d’une pensée plurielle, dégagée des modes du temps, Georges Hupin, après avoir convaincu les étudiants libéraux de l’ULB, monte en avril 1975 un colloque sur le réductionnisme dans les locaux mêmes de l’Université de Bruxelles. Le thème du réductionnisme séduisait tout particulièrement Jean-Omer Piron, biologiste et rédacteur-en-chef, à l’époque, de la revue des loges belges, La Pensée et les Hommes. Dans les colonnes de cette vénérable revue, habituée au plus plat des conformismes laïcards (auquel elle est retourné), Piron avait réussi à placer des articles rénovateurs dans l’esprit du “Congrès pour la Défense de la Culture” et du premier GRECE inspiré par les thèses anti-chrétiennes de Louis Rougier, par ailleurs adepte de l’empirisme logique, veine philosophique en vogue dans le monde anglo-saxon. Le colloque, cornaqué par Hupin, s’est tenu à l’ULB, avec la participation de Jean-Claude Valla (représentant le GRECE), de Piet Tommissen (qui avait participé au Congrès de Nice, avec ses amis Armin Mohler et Ernst Topitsch), de Jean-Omer Piron et du Sénateur libéral d’origine grecque Basile Risopoulos. Des étudiants et des militants communistes ou assimilés avaient saboté le système d’alarme, déclenchant un affreux hululement de sirène, couvrant la voix des conférenciers.

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  • Jean Sobieski, Roi de Pologne… et héros des combats contre les Ottomans – Réédition de la biographie écrite par Charles Guénot

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    Cet excellent livre de l’abbé Charles Guénot, publié il y a bien longtemps chez Casterman, était devenu quasi introuvable. Les éditions Edilys ont eu la bonne idée de le rééditer en y ajoutant quelques cartes et illustrations.

    C’est une page trop peu connue de l’Histoire que nous raconte ce livre. Celle des combats héroïques de la Pologne contre les Ottomans. Jean Sobieski (1629-1696) est l’une des plus belles figures héroïques de la Pologne. Descendant d’une lignée de fiers guerriers, Jean Sobieski écrit : « les héros dont je suis le plus fier de descendre sont ceux qui baignèrent de leur sang la terre des Infidèles, et me transmirent en héritage de longues vengeances à exercer sur les barbares« .

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  • Pourquoi relire Koestler ? Entretien avec Robert Steuckers à l’occasion de ses dernières conférences sur la vie et l’œuvre d’Arthur Koestler 1/5

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    [Ci-dessus : Arthur Koestler photographié par Fred Stein, 1937]

    • DI : Monsieur Steuckers, vous voilà embarqué dans une tournée de conférences sur la vie et l’œuvre d’Arthur Koestler, un auteur quasi oublié aujourd’hui, peu (re)lu et dont les livres ne sont plus tous réédités. Pourquoi insistez-vous sur cet auteur, quand commence la seconde décennie du XXIe siècle ?

    RS : D’abord parce que j’arrive à l’âge des rétrospectives. Non pas pour me faire plaisir, même si cela ne me déplait pas. Mais parce que de nombreuses personnes, plus jeunes que moi, me posent des questions sur mon itinéraire pour le replacer dans l’histoire générale des mouvements non conformistes de la seconde moitié du XXe siècle et, à mon corps défendant, dans l’histoire, plus limitée dans le temps et l’espace, de la “nouvelle droite”. Commençons par l’aspect rétrospectif :

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