02/06/2022 – FRANCE (NOVOpress)
Alors que chaque réforme de l’Education nationale tend à briser toujours davantage la nécessaire transmission de notre histoire, de notre héritage, des valeurs qui fondent notre civilisation, l’Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne met en ligne dans une nouvelle rubrique l’intégralité des numéros d’Enquête sur l’histoire, une revue créée et dirigée par Dominique Venner de 1991 à 1999.
culture et histoire - Page 301
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Tous les numéros de la revue Enquête sur l’histoire sont disponibles en PDF sur le site de l’Institut Iliade
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Les vichysto-résistants (Bénédicte Vergez-Chaignon)
Bénédicte Vergez-Chaignon est une historienne qui a consacré plusieurs ouvrages à Vichy et au Maréchal Pétain.
Voilà un livre qui bouscule bien des certitudes. Imaginez un peu. Dès les premières pages de la préface, il est rappelé qu’Henry Frenay, un des principaux chefs de la résistance, qui avait été ministre dans le premier gouvernement du général De Gaulle à la Libération, avait écrit en 1940 et complété en 1941 un manifeste qui rend hommage au Maréchal Pétain. Or, ce livre démontre, références abondantes à l’appui, que Frenay ne fut pas, loin s’en faut, le seul résistant à penser que les valeurs de la Révolution nationale étaient nécessaires à l’indispensable redressement du pays.
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Childéric, roi des Francs (Anne-Marie de Beaufort)
Anne-Marie de Montgeroult, comtesse de Beaufort d’Hautpoul (1763-1837), est une femme de lettres qui a signé une vingtaine d’ouvrages.
Cette biographie de Childéric Ier (440-481) est parue pour la première fois en 1806. Ce roi des Francs, de la dynastie des Mérovingiens, reste assez méconnu. On se souvient généralement de lui avant tout comme le père de Clovis qui épousa Clothilde et fut le premier roi chrétien.
Lorsque les Huns attaquent les Francs, Childéric n’a encore que douze ans et obtient de son père Mérovée l’autorisation de pouvoir assister aux combats. Attila est vaincu mais Childéric est porté disparu. Le livre nous conte ses aventures avant qu’il retrouve le chemin de son royaume. Puis ses tribulations à la tête du royaume des Francs, peuple guerrier et fier bataillant la francisque à la main.
Childéric, roi des Francs, Anne-Marie de Beaufort, éditions Omnia Veritas, 288 pages, 23 euros
A commander sur le site de l’éditeur
https://www.medias-presse.info/childeric-roi-des-francs-anne-marie-de-beaufort/62477/
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Cette année là n°25 : Russie, pourquoi tant de haine ?
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L’épée de Thésée
En ce jour anniversaire de la mort de Dominique Venner, nous reproduisons ici, presque dans son intégralité, l’éditorial qu’il a écrit pour le premier numéro de La Nouvelle Revue d’Histoire en 2002. Cet éditorial, repris dans le recueil Grandeur et décadences de l’Europe (Éd. Via Romana, 300 p.), nous rappelle que chaque européen est dépositaire d’un héritage caché, qu’il doit découvrir et défendre.
Parmi tous les exploits prêtés à Thésée, héros légendaire des Athéniens, le plus célèbre est la mise à mort du Minotaure, monstre crétois à qui les anciennes populations de l’Attique payaient un tribut sanglant. Le récit mythique de la découverte de son héritage, transmis par Pindare et Plutarque, ne peut nous laisser indifférents. Thésée était le fils d’Égée, roi d’Athènes. N’ayant pu avoir un fils de son épouse légitime, Égée écouta le conseil des dieux et engrossa Æthra, fille du roi de Trézène. De cette façon naquit Thésée.
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Ernst Jünger : Préface à Aufmarsch des Nationalismus (1926)
Nous revendiquons le nom de nationalistes - un nom qui est le fruit de la haine que nous vouent la populace grossière et raffinée, la canaille cultivée, le grouillement des attentistes et des profiteurs. L'objet d'une telle détestation, ce qui fait horreur à la vacuité des courants du progrès, du libéralisme et de la démocratie, a du moins l'avantage de ne pas être universel. Nous ne revendiquons pas l'universalité. Nous la rejetons, depuis les droits de l'homme et le suffrage universel jusqu'à la culture et aux vérités générales, en passant par le service militaire obligatoire et l'indignité généralisée qui en est le résultat nécessaire.
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L’Ecole fantôme (Robert Redeker)
Robert Redeker, est agrégé de philosophie, conférencier, critique littéraire et écrivain.
A l’enseignement de la littérature, base des humanités, les réformes des dernières décennies, toutes inspirées des délires de la secte pédagogiste, ont substitué une technologie d’analyse des textes littéraires, pour reprendre leur formule.
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Antilibéralisme catholique et nationalisme français au XIXe siècle
Philippe Maxence interroge l’abbé Célier à propos de son ouvrage, que nous avions évoqué. De Drumont à Céline en passant par la Comtesse de Ségur et Mgr Benigni, de Dom Guéranger à Barrès en saluant au passage Louis Veuillot, Mgr Dupanloup ou Charles Maurras, sans oublier les grands journalistes que furent Melchior du Lac et le père Vincent de Paul Bailly, tout un passé en partie occulté renaît sous nos yeux. Des événements (le Syllabus, le retour à la liturgie romaine), des journaux (L’Univers, La Croix), des œuvres littéraires et politiques (Scènes et doctrines du nationalisme aussi bien que Bagatelles pour un massacre), des institutions (l’Action française, la Sapinière), revivent à travers ceux qui les ont faits et vécus. Laissez-vous entraîner dans ce « XIXe (siècle) parallèle », même s’il ne sacrifie à aucune bien-pensance, ni ne respecte les idoles du jour.
L’abbé Grégoire Celier, est prêtre et docteur en philosophie (Sorbonne Université). Il s’est spécialisé depuis plus de quarante ans dans l’histoire de l’antilibéralisme catholique et du nationalisme français au XIXe siècle.
https://www.lesalonbeige.fr/antiliberalisme-catholique-et-nationalisme-francais-au-xixe-siecle/
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Baron Samedi, le Maître des esprits de la Mort - Vaudou Haïtien
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Gambetta : fondateur de la République ?