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culture et histoire - Page 301

  • Deux cents ans de révolution française 2/5

    La victoire progressiste, cependant, n’est pas encore totale aujourd’hui. Quoique fortement fragilisés, certains socles de la société traditionnelle subsistent encore. Le premier est la famille. Les progressistes s’emploient dès lors à détruire ce qu’il en reste et à promouvoir tout ce qui peut lui nuire : ils soutiennent le divorce et les comportements « libres » ; ils étendent le plus possible les possibilités d’avortement ; ils insistent sur le fait que la femme n’a pas forcément vocation à être mère ; ils cherchent à subvertir la répartition traditionnelle des rôles entre homme et femme, dans la famille comme dans la société ; ils promeuvent l’homosexualité, la bisexualité, les changements de sexe ; ils légalisent la « famille » homosexuelle (mariage, adoption, PMA et bientôt GPA ; ils envisagent même une évolution transhumaniste, qui pourrait par exemple conduire à autoriser certaines manipulations génétiques. De façon générale il s’agit pour les progressistes de se débarrasser des mœurs traditionnelles.

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  • Deux cents ans de révolution française 1/5

    Initiée au XVIIIe siècle la révolution française se poursuit. Elle est en passe d’atteindre son objectif ultime : mettre fin à la civilisation européenne, pour promouvoir un homme nouveau et construire un monde meilleur.

    • La révolution progressiste à l’œuvre depuis deux cents ans

    En initiant la révolution de 1789, les progressistes entendent détruire la société traditionnelle et la remplacer par une autre, la société moderne, conforme à l’idéologie des Lumières. La société moderne s’oppose en tout point à la société traditionnelle. La société traditionnelle est charpentée par des structures collectives, la famille, la paroisse villageoise ou de quartier, la religion : les individus sont à leur service et ont envers elles des devoirs.

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  • Histoire romaine (éditions Armand Colin)

    histoire-romaine

    Jean-Pierre Martin et Alain Chauvot sont deux professeurs émérites d’histoire. Mireille Cébeillac-Gervasoni, directrice émérite de recherche au CNRS, est une spécialiste d’épigraphie latine et d’histoire romaine républicaine et impériale.

    L’histoire de Rome offre un exemple quasi unique dans l’histoire du monde, celui d’une cité parmi d’autres qui, peu à peu, au milieu d’immenses difficultés, réussit à se confondre avec le monde méditerranéen, qui s’y maintient pendant plusieurs siècles et qui se transforme, pour exister encore, après plus d’un millénaire.

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  • Des militants du genre s’opposent à l’identification sexuée des restes humains !

    Les militants du genre ont encore frappé : cessons, disent-ils aux anthropologues, de classifier les dépouilles humaines comme « masculines » ou « féminines ». Trop discriminant, sans doute, pour nos ancêtres à l’identité poilue indéterminée ! De fait, affirment sans rire ces chercheurs nouvelle formule, identifier les restes humains selon leur sexe biologique serait une hérésie scientifique puisqu’il n’est pas possible de déterminer comment Lucy et consorts s’identifiaient eux-mêmes !

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  • La poésie et le sacré 2/2

    À présent que Breton n’est plus, l’on peut se demander ce qu’il est advenu de la quête métaphysique qui a toujours été sous-jacente a toutes les démarches de Breton ? Comme on l’a fait remarquer plus d’une fois, toutes les préoccupations surréalistes de Breton n’ont cesse de converger vers certaines préoccupations initiatiques, alors que pour bien des surréalistes mineurs le surréalisme n’est somme toute guère plus qu’un prolongement d’un dadaïsme en quête de l’insolite, de l’incongru et du plus fol débordement de l’imaginaire, sans le moindre souci de ce “point suprême” si cher a leur maître défunt.

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  • La poésie et le sacré 1/2

    Au seuil de cette communication en forêt de Brocéliande où mythes et légendes affleurent encore, je tiens à dire que je n’entends nullement empiéter sur le domaine de l’ethnologue, du philosophe, du psychologue des profondeurs ou de l’historien des religions, pour me contenter de partir de ce postulat que “l’homme est un mystère sacré”, comme l’a écrit un jour le poète Patrice de la Tour de Pin. Oui, l’homme est un mystère sacré aussi bien en sa chair qu’en son âme. Que l’on n’entende cependant point par la que l’homme est un saint ou un ange, comme l’affirme parfois l’adage populaire, mais qui ajoute aussitôt que “celui qui veut faire l’ange, fait la bête”. En vérité, l’homme, avec toutes ses tares et toutes ses vertus ou ses vices, n’est somme toute qu’un bien pauvre hère qu’il faut plutôt plaindre que condamner ou louanger. Mais si l’on réduit l’homme à son essence profonde, a sa vertu première, qui est celle d’être, l’on approche aussitôt de son mystère ontologique et des lors il s’ouvre a tous les possibles.

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  • La petite Histoire : Le destin brisé de l’Aiglon

    Pour ce dernier épisode de la saison, retour sur la vie et le destin brisé de Napoléon II, roi de Rome. Unique fils héritier légitime de Napoléon Ier, le jeune Napoléon François Charles Joseph aura eu une triste destinée. Ramené en Autriche à l’âge de 3 ans après la première abdication de son père, il ne reverra plus jamais la France et sera élevé en prince autrichien, complètement coupé de ses racines. Sur la fin de sa courte vie, il tentera de renouer avec son passé, devenant l’espoir du parti bonapartiste, la grande peur des monarchies européennes ainsi qu’une icône romantique. Malheureusement, l’Aiglon mourra en 1832, à seulement 21 ans, d’une tuberculose mal soignée.

    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-le-destin-brise-de-laiglon

  • Génie des gros, férocité des secs (3/5)

    Illusions perdues

    Il n’y a pas qu’une politique du pamphlet, ni seulement une esthétique, il y a encore une physiologie de la polémique. Car un pamphlétaire, c’est d’abord un homme qui métabolise ses humeurs et les libère différemment selon qu’il est gros ou maigre, rond ou sec. L’équilibre intestinal et la charge pondérale ont leur mot à dire ici. Les uns rugissant, les autres barrissant. Rien n’interdit donc d’appliquer la théorie des quatre humeurs à l’art de médire : il y aurait alors les sanguins, les colériques, les atrabilaires et les flegmatiques.

    Mais de toutes les familles, celle des gros est la plus riche. Splendeur du ventre. Elle a hérité du coup de fourchette de Pantagruel et de Gargantua. Balzac, Drumont, Léon Daudet, Henri Béraud et même Mirabeau, aussi vérolé que corrompu, le grand orateur de la Révolution, à eux tous, ce sont les « 38-tonnes » de la polémique.

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  • Blondin (Jean Cormier et Symbad de Lassus)

    blondin

    Jean Cormier, journaliste, écrivain et réalisateur, fut l’un des proches de l’écrivain Antoine Blondin. Symbad de Lassus est le petit-fils de l’écrivain.

    Voici vingt-cinq ans qu’Antoine Blondin (1922-1991) décédait dans son refuge de Saint-Germain-des-Prés. Il faisait partie de ces écrivains surnommés les Hussards (en référence au roman de Roger Nimier Le Hussard bleu), opposés aux existentialistes et à la dévotion dont bénéficiait Jean-Paul Sartre. 

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  • Notre combat pour l’Europe

    Discours de Nicolas Pradines, de la promotion Dante de l’Institut Iliade, prononcé le 11 juin 2022 à Florence.

    « Exister, c’est combattre ce qui me nie » est sans doute la citation de Dominique Venner la plus appropriée à laquelle je peux rattacher mon engagement dans le combat pour notre identité.

    Je fais partie de ceux qui, comme beaucoup, se seraient contentés de vivre une vie ordinaire sans se soucier de l’avenir de notre civilisation, s’il n’était pas gravement menacé. Mais l’époque en a voulu autrement. Admiratif depuis mon enfance des grands personnages de notre longue histoire européenne, des valeurs et vertus qu’ils incarnent, je réalisais que le monde nouveau qui se dessinait, voulait effacer ces modèles et tout ce qui a permis la grandeur de notre civilisation.

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