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culture et histoire - Page 338

  •  La Monarchie fédérale, par Charles Maurras 4/4

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    Il était naturel, qu'une fois lancés, les deux mouvements dussent se pénétrer et se soutenir l'un par l'autre. Ils se sont entraidés. L'origine de chacun d'eux reste indépendante. Amouretti ne connut Barrès que longtemps après moi. À la première visite que je fis à Barrès en 1888, l'auteur de Sous l'œil des Barbares me parla des bonnes feuilles d'Un homme libre qu'il était en train de revoir, et du chapitre consacré à ses racines lorraines, premier germe de cette « Vallée de la Moselle » qui devait faire l'ornement des Déracinés.

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  • Charles VII, une vie, une politique (Philippe Contamine)

    Philippe Contamine, professeur émérite d’histoire du Moyen Âge à l’université Paris-Sorbonne, est internationalement connu pour ses travaux sur la noblesse et sur la guerre au Moyen Âge.

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  • De l’indo-européen aux indo-européens

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    ie-jh10.jpgI. – Histoire de la recherche

    La recherche sur les Indo-Européens (1) est passée par 2 phases opposées. À l’enthousiasme parfois téméraire des premiers temps ont succédé le désenchantement et l’hypercritique :

    « Après les espoirs, nourris par les travaux de Kuhn, de Grimm, de Max Müller et de Schrader, que l’étude comparée des vocabulaires permettrait de reconstituer un état de civilisation, on était entré dans une ère de critique et de doute qui menaçait de réduire l’Indo-Européens à la condition de fantôme linguistique : d’une part, on ne voulait plus connaitre d’eux que la langue ; d’autre part, l’idée d’une langue commune, dont toutes les autres seraient issues, cédait la place à l’hypothèse de dialectes entre lesquels des affinités auraient existé au départ ou se seraient développées au cours des temps » (2).

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  •  La Monarchie fédérale, par Charles Maurras 3/4

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    Les dialectes, les coutumes, les goûts locaux s'en allaient, il n'en fallait pas davantage à la fin du XIXème siècle ; l'on noyait ce qui ne demandait qu'à se sauver à la nage. On se gardait d'examiner pour chaque victime condamnée ses titres à la vie. On alléguait, en bloc, la formation prochaine d'États-Unis d'Europe, la fatale tendance du monde à s'unifier, l'inévitable disparition des nationalités consécutive à l'effacement des anciens petits États devenus simples préfectures ou sous-préfectures de pays plus grands.

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  • Marie-Louise (Charles-Eloi Vial)

    Charles-Eloi Vial est archiviste paléographe et conservateur à la Bibliothèque nationale de France, au département des manuscrits.

    Pour qualifier la seconde épouse de Napoléon, les adjectifs peu flatteurs ne manquent pas. Témoins et historiens la présentent tour à tour comme une jeune fille un peu bête, passant son temps à se taire et à rougir. Plus de deux siècles après son mariage avec celui qui était alors le maître de l’Europe, elle jouit toujours d’une piètre réputation aux yeux des inconditionnels de l’empereur.

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  •  La Monarchie fédérale, par Charles Maurras 2/4

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     La monarchie Fédérale

    Le Bulletin de l'une des trois paroisses de ma petite ville m'est arrivé avec un poème provençal en l'honneur de saint Éloi, suivi d'un cantique à la gloire du même saint, en provençal toujours, suivi lui-même d'un sermon prononcé par le curé pour le jour de la Trinité, en provençal encore. À la fin du numéro, autre cantique en provençal. Le titre du Bulletin est seul en français d'oui ; encore porte-t-il une épigraphe de Mistral. Huit vers du grand poète servent aussi de devise et d'invocation aux Quatre Dauphins, la revue aixoise, qui est bilingue. Les jeunes gens de 1890 fondaient des revues cosmopolites ; elles s'appelaient, par exemple, Le Saint Graal. Ils entendaient exclure de leurs soucis et de leurs amitiés tout ce qui ne leur venait pas de Bayreuth; en 1912, au même âge, dans le même monde et la même classe, on a le cœur rempli du murmure des cloches, et des fontaines du pays natal, le tremblement de la mer natale, et nos jeunes Aixois prennent plaisir à émouvoir l'élite de Paris et des provinces en faveur des Saintes-Maries de la Mer menacées par le flot et qu'il faut endiguer à tout prix.

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  • La tragédie russe. Partie 1 : Du communisme à la "Maison commune", le temps des occasions manquées.

    Stakhanov

    Quand j’étais lycéen puis étudiant, la Russie était un monstre idéologique et géopolitique qui s’appelait alors l’URSS, ou Union Soviétique : le communisme restait tout-puissant, autant dans les écoles que dans les esprits, et Soljenitsyne ne fut pas très bien reçu par les intellectuels de Gauche lorsqu’il vint évoquer le goulag à l’émission littéraire de Bernard Pivot, au milieu des années 1970… De l’autre côté du rideau de fer, les chars frappés de l’étoile rouge manœuvraient sans entraves, et pouvaient compter sur la bienveillance d’une grande partie des mouvements qui se réclamaient, alors, du « sens de l’histoire » et qui, pour eux, ne pouvait aller que dans celui du communisme façon Lénine : être anticommuniste, et je l’étais, valait parfois quelques déboires à ceux qui en faisaient état au sein du lycée public et de l’université…

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  • Les deux patries (Jean de Viguerie)

    Jean de Viguerie, professeur agrégé d’histoire, est l’un de nos brillants intellectuels catholiques.

    Les éditions DMM ont eu la bonne idée de rééditer en format de poche ce passionnant livre de référence de Jean de Viguerie. Il y décortique comment le mot « patrie » a changé de signification au cours de l’histoire.

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