Pour Georges Valois, l'explication de l'attitude de Maurras était claire : « Maurras et ses commanditaires avaient toléré ma politique ouvrière, tant qu'ils avaient pu la mener sur le plan de la littérature, mais du jour où je déclarais que nous passions à l'action pratique, on voulait m'arrêter net » (16).
culture et histoire - Page 351
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LES DISSIDENTS DE L'ACTION FRANÇAISE : GEORGES VALOIS 4/6
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LE CINÉMA FRANÇAIS VA RENAÎTRE... ET ÇA VA ÊTRE ÉPIQUE !
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Bossuet (Joël Schmidt)
Joël Schmidt, historien, est l’auteur de nombreuses biographies.
La connaissance de Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704) est de nos jours le plus souvent réduite à ses célèbres et magistrales Oraisons funèbres qui peuvent être mises au rang des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature française et comme le sommet de l’art oratoire.
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LES DISSIDENTS DE L'ACTION FRANÇAISE : GEORGES VALOIS 3/6
Cette tentative portait cependant quelques fruits. Georges Valois prit la parole dans les congrès de l'Action française de 1911, 1912 et 1913, afin d'expliquer aux militants « bourgeois » du mouvement les raisons pour lesquelles ils devaient souhaiter l'alliance des syndicalistes, victimes du régime démocratique. Ses interventions obtinrent un grand succès, ce qui n'est pas surprenant, car le tempérament « révolutionnaire » des militants d'Action française leur permettait de comprendre le point de vue de Valois, même lorsqu'il faisait appel à des notions ou à des principes assez éloignés, du moins en apparence, de leurs propres convictions traditionalistes.
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Le groupe de rock Fraction donne un entretien à l’occasion de la sortie de leur nouvel album « Réveille-toi ! »
13/01/2022 – FRANCE (NOVOpress)
Fabrice et Skual du groupe Fraction ont réalisé un entretien exclusif à l’occasion de la sortie du nouvel album intitulé « Réveille-toi ! » .Ils reviennent sur la genèse du retour du groupe, évoquent les thèmes des nouveaux titres tout en rappelant l’importance de la guerre culturelle pour faire avancer les idées. Pour eux, la vie est un combat et ils comptent encore faire raisonner leurs appels à l’insoumission.
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Ce n'est pas, précise Valois, la violence révolutionnaire qui peut effrayer les militants monarchistes, qui comptent dans leurs rangs plus de non-possédants que de possédants. Les monarchistes rejettent la révolution sociale parce qu'elle représente l'extension à la vie économique de l'erreur politique démocratique, parce qu'elle introduirait la démagogie au cœur de la production. Il y aurait sans doute une réaction contre les conséquences de cette démagogie, mais les travailleurs en seraient les premières victimes : « Il se constituerait rapidement, dans chaque groupe de producteurs, une petite aristocratie qui régnerait sur la masse par la terreur et la corruption, embrigaderait une sous-aristocratie par de menues faveurs, et imposerait ainsi à la majorité la même loi de travail qu'imposent aujourd'hui les capitalistes, et en profiterait » (7).
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De Sorel à Maurras
Presque oublié aujourd'hui, Georges Valois fut l'un des écrivains politiques importants du début du siècle. Ayant dû abandonner ses études à l'âge de quinze ans, à cause de ses origines populaires, il avait été rapidement attiré par les milieux de gauche. Il commença par fréquenter différents groupes de tendance libertaire : L'Art social, de Charles-Louis Philippe, Les Temps nouveaux, de Jean Grave, L'Humanité nouvelle, de Charles Albert et Hamon. Parmi les collaborateurs de la revue qu'animait L'Humanité nouvelle figurait notamment Georges Sorel, qui devait exercer sur Valois une influence décisive. « Lorsque Sorel entrait (au comité de rédaction de la revue), écrit Valois dans D'un siècle à l'autre, il y avait un frémissement de l'intelligence chez les assistants et l'on se taisait. Nous l'écoutions. Ce n'étaient pas ses cinquante ans qui nous tenaient en respect, c'était sa parole. Sorel, forte tête de vigneron au front clair, l'œil plein de bonté malicieuse, pouvait parler pendant des heures sans que l'on songeât a l'interrompre ».
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L'histoire incroyable d'un petit carnet médiéval...
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L’Empire ottoman et l’Europe (Jean-François Solnon)
Jean-François Solnon est un historien spécialiste de l’Ancien Régime.
Charles Quint écrira que le Turc est « l’ennemi perpétuel de la sainte foi catholique ».
Ce livre volumineux nous rappelle les martyrs d’Otrante, petite ville italienne ravagée par les Ottomans en 1480. A la population civile ils n’accordèrent que le choix entre la conversion à l’islam ou la mort. Huit cents hommes refusèrent d’abjurer leur foi et furent massacrés. L’archevêque et les prêtres furent tous tués, les femmes violées sur les autels, les églises détruites et les reliques jetées aux chiens.
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Le nouveau numéro de Terre & peuple magazine est sorti
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