Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 361

  • Idée prussienne, destin allemand 1/5

    TWPL2_0aZnBUu80wtybz2CrJouQ.gif

    Avant-propos :

    « Le jugement qu'on porte sur les Prussiens est l'un des tests d'intelligence les plus sûrs qui soient » (Ernst Jünger, Journal IV, 30 juin 1945).

    Après un long passage au purgatoire de l'histoire, la Prusse est de retour. Tout au long de l'année 1981, on a pu assister, outre-Rhin, à un curieux phénomène : la floraison d'une multitude de publications, de livres, de manifestations, d'expositions, etc. consacrés à la Prusse. Il n'y manquait même pas les autocollants et les T-shirts. Le point culminant de cette Preussenjahr (année de la Prusse) a été constitué par une grande exposition, qui s'est tenue à Berlin, du 15 août au 15 novembre, dans l'ancien Musée des arts et métiers (Kunstgewerbemuseum), actuellement rebaptisé Martin-Gropius-Bau, sur le thème : “La Prusse : Une tentative de bilan” (Preussen : Versuch einer Bilanz).

    Lire la suite

  • « La Révolution française » de Philippe Pichot-Bravard

    Retour sur la Révolution française

    « Tous les régimes totalitaires du XXe siècle ont eu de manière directe ou indirecte, comme modèle la Terreur et comme référence Robespirre. »

    Une des grandes innovations de la Révolution française réside dans la manipulation sémantique à laquelle ses idéologues se sont livrés. Des mots tels que patrie, nation et peuple ont été redéfinis de façon à les inscrire dans la perspective révolutionnaire.

    Lire la suite

  • Saint François d’Assise par Chesterton

    I-Grande-30942-saint-francois-d-assise.net_-207x300.jpg

    Chesterton s’adresse d’abord à l’homme de la rue qui admirait volontiers celui qu’il croit être le véritable François si l’Eglise n’en avait pas fait un saint.
    Son merveilleux portrait rend évident que la seule vision cohérente et vraie du Poverello est celle qui le montre comme l’un des plus purs miroirs du Christ qui ait jamais marché sur cette terre.
    Il permet aussi aux catholiques de s’approcher plus près du coeur de celui qui ne fut rien d’autre que gratitude envers le Créateur. Il leur apprend à mieux connaître et savourer les dons divins que l’esprit franciscain offre au monde aujourd’hui comme hier – dont nous avons plus que jamais besoin.

    208 pages, 14 €. A commander sur le site de l’éditeur.

    https://www.medias-presse.info/saint-francois-dassise-par-chesterton/82938/

  • L’Action Française et l’Islam (VIII/XI)

    You are currently viewing L’Action Française et l’Islam (VIII/XI)

    2020 L’alliance islamo-gauchiste

    Trente ans plus tard, sur Radio Notre-Dame, Gérard Leclerc constate que « la question des migrations, liée étroitement chez nous à celle de l’Islam, a pris des proportions énormes dans le débat public, puisqu’il n’est pas de jour qu’elle ne réapparaisse sous une forme ou sous une autre. »[1] L’implication de l’Islam joue en effet à plusieurs niveaux :

    – il y a d’abord l’islamisme, avec le terrorisme qui l’accompagne et son chapelet d’assassinats ;

    Lire la suite

  • Pourquoi la civilisation européenne ? Le Manifeste de l’Institut Iliade

    manifeste Iliade

    C’est un superbe « Manifeste » que nous livre l’Institut Iliade, limpide, exigeant, volontariste, et qui décline nos racines, notre être au monde, notre devenir. Ainsi conçu, c’est le noyau qui portera le fruit. Quel Européen ne s’y retrouverait pas ? Entretien avec Romain Petitjean, directeur du développement d’un Institut qui n’en finit pas de se développer.

    ÉLÉMENTS : Pourquoi un manifeste ? Les manifestes ont longtemps été le propre des avant-gardes artistiques de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Serait-ce parce que l’Institut Iliade se conçoit comme une avant-garde : l’avant-garde de la renaissance européenne ?

    Lire la suite

  • Libéralisme et catholicisme par l’abbé Ange Roussel

    « Jésus-Christ ne doit régner sur les sociétés qu’à la condition qu’il ne les gouverne pas ; qu’à son Eglise doit suffire la liberté de droit commun ; mais qu’en nulle hypothèse, elle ne doit revendiquer pour elle l’autorité, si ce n’est intérieure » Ainsi s’exprime l’abbé Ange Roussel dans son ouvrage concernant le libéralisme. Il ajoutait pertinemment : « Le libéralisme est justement la négation de l’ordre, de la règle et de l’autorité qui l’impose ».

    Lire la suite

  • Maurras, L’Action Française et les Princes, par Axel Tisserand. Partie 2 : Les trois devoirs des royalistes

    Partie 2 : Les trois devoirs des royalistes

    « Albert de Broglie, commente Maurras, n’est pas le premier de sa race qui ait souffert par la faute de ses idées. Ses idées étaient déjà celles de son père, qui les tenait du sien. »

    Son père, justement, Victor, « n’a cessé de soutenir à la tribune de la Restauration nos causes de faiblesse, nos principes de mort, qui étaient alors dans leur nouveauté ; ce qu’il appelait amoureusement « l’état actuel de la société », « l’état de nos idées et de nos habitudes », « l’état intérieur et domestique du pays », enfin « la nation française, telle que les quarante dernières années nous l’ont faite ». Il était l’avocat, le protecteur et, au sens romain, le patron de cette France dissociée et décérébrée, dont s’est plaint Maurice Barrès. Grâce à lui, elle put se dissocier et se décérébrer plus encore. »

    Lire la suite

  • Maurras, L’Action Française et les Princes, par Axel Tisserand. Partie 1 : Le fusionnisme maurrassien

    Pour Maurras, qui n’est pas né royaliste, comme il aime à le rappeler, notamment dans la préface à ses souvenirs intitulés Au Signe de Flore, le recours à la monarchie comme nécessité institutionnelle pour préserver à la fois l’indépendance de l’État au-dessus des factions et la souveraineté du pays par rapport à l’étranger — le Roi empereur en son royaume — ne saurait évidemment courir le reproche de reproduire ce qui précisément est le défaut principal de la République, à savoir le choix toujours incertain de celui qui tient lieu de souverain. S’il y a nécessité d’un souverain, qui est, comme le nom latin l’indique, superanustout au-dessus au plan humain, reconnaissant lui-même une transcendance, alors ce souverain doit échapper à la compétition. Le Roi n’a donc pas à être choisi. Il est parce qu’il est là, à sa place, désigné par la triple légitimité historique, familiale ou dynastique et nationale. Légitimité historique en tant qu’il appartient à la lignée de ces quarante rois qui n’ont cessé de servir le pays tout simplement en faisant le pays en 1000 ans, familiale ou dynastique, en étant qu’il est celui que les règles désignent, nationale, en tant qu’il appartient à une lignée toujours restée française.

    Lire la suite

  • Le Nihilisme : l’écriture du désastre ou le désastre de l’écriture

    livre-MPI-157x101.jpg

    « L’écriture du désastre », tel est le titre d’un ouvrage de Maurice Blanchot (1907-2003) qui fit de sa longue vie d’homme une lecture puis, parce que c’est là son prolongement naturel, une écriture. Blanchot n’est pas un maitre à penser. Proche de Charles Maurras dans sa jeunesse, il fit le grand écart vers Maurice Thorez à la maturité et n’en revint jamais. Ses adducteurs se rompirent à gauche. Ils y restèrent. Comme beaucoup d’autres, il fit le saut, disqualifiant, de l’intellectuel progressiste du XXe s. Son écriture, bien que travaillée, ne laisse au lecteur que peu de notes à recueillir.

    Lire la suite