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culture et histoire - Page 358

  • Une image correcte de la Russie soviétique

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    En décidant, par deux jugements intervenus les 28 et 29 décembre, de dissoudre Memorial, la cour suprême de Russie nous ramène aux années 1950. À l'époque, même en Europe occidentale, tétanisée par la pression des organisations communistes et de leurs compagnons de route, il était jugé politiquement incorrect de rééditer Tintin chez les Soviets...

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  • La Hongrie de Horthy : une monarchie sans roi

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    Miklos Horthy ou un militaire de petite noblesse qui rêvait d’occuper le trône de Saint-Étienne

    « Il est vrai que je n’ai jamais pensé à une dynastie Horthy et je ne peux que déplorer le fait que certains cercles, en Hongrie, affirment qu’une telle pensée aurait pu exister ». Telles sont les paroles qu’a couchées sur le papier le régent du royaume Miklós Horthy dans ses mémoires, où il exprime son point de vue sur l’éventuelle fondation d’une dynastie. Les faits sont pourtant différents. Très tôt, le régent a cultivé l’idée d’assurer dans le futur le pouvoir aux siens, et surtout à son fils Istvan qu’il adulait. Son épouse Magdolna, très ambitieuse, et la camarilla qui l’entourait confortaient le régent dans ses intentions.

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  • L’Île du solstice d’hiver : un conte de Jean Mabire

    L’Île du solstice d’hiver : un conte de Jean Mabire

    La période hivernale nous invite à redécouvrir ce texte de l’écrivain Jean Mabire, publié initialement en 1965 dans la revue L’Esprit public.

    Cette nuit, nous savons que nous serons seuls. Chacun a choisi le lieu de sa retraite et de sa méditation. Moi, je pars sur une île. Je vais voir sombrer dans une mer sans couleur le dernier soleil de l’année.

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  • Histoire incorrecte de l’école, de l’Ancien Régime à aujourd’hui (Virginie Subias Konofal)

    Virginie Subias Konofal, agrégée de lettres classiques, ayant enseigné en classes préparatoires et dans le secondaire, est membre du bureau de la Fondation pour l’école. 

    Ce livre parcourt l’histoire de l’institution scolaire en France et des pédagogies qui ont fleuri, ou fané, en son sein. D’emblée, Virginie Subias Konofal démontre que, lorsque Jules Ferry entra sur la scène scolaire, l’école était, en France, depuis plusieurs siècles à la fois gratuite et obligatoire. La vraie nouveauté introduite par Jules Ferry, et dont la bien-pensance ne cesse de le féliciter aujourd’hui, est la laïcité, qui était à l’époque une laïcité de combat contre la prépondérance éducative des œuvres ecclésiastiques.

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  • 1627 : des corsaires ottomans attaquent les fjords de l’Islande, et s’emparent de 400 personnes pour les réduire en esclavage près d’Alger

    Piraterie ottomane dans l'Atlantique nord

    Juin 1627. Quatre navires corsaires ottomans venus d’Afrique du Nord attaquent les fjords de l’est de l’Islande, les îles Vestmann au sud, et Grindavik au sud-ouest, et s’emparent de 400 personnes, hommes, femmes, et enfants, pour les réduire en esclavage dans la région d’Alger.

    En 1627, l’Islande vit en paix. Pauvre, mais en paix. À l’inverse, une grande partie du reste de l’Europe, en cette époque de Guerre de Trente Ans, est à feu et à sang.

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  • Le déclin comme destin 5/5

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    Ce vitalisme social n’est pas un désengagement, mais un engagement. Dans un monde où tout ce qui se veut légitime et institué en appelle au narcissisme de masse, au travail aliéné, au présentisme, au machinisme, au déracinement, de nouvelles énergies apparaissent spontanément et, malgré les pressions des pouvoirs et des pédagogies, osent « faire de la musique sans solfège ». Fils de la décadence, les néo-européens, nouveaux barbares, ne connaissent même plus la vulgate du moralisme humanitaire occidental.

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  • Testament politique (Richelieu)

    Le Cardinal de Richelieu (1585-1642), ecclésiastique et homme d’Etat français, fut le principal ministre du roi Louis XIII.

    Ce Testament politique est un écrit d’une qualité rare. Richelieu nous y dit que l’exercice du véritable pouvoir a une dimension sacrificielle, et qu’il exclut la recherche de cette jouissance que procure l’emprise sur les hommes. Il nous dit encore que la politique est l’art de maîtriser les passions et les faiblesses humaines pour les orienter vers le bien commun, que son but est de conjurer la dictature des intérêts privés pour imposer la primauté de l’intérêt général.

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  • Le déclin comme destin 4/5

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    Comme le formule l’historien Robert Steuckers, l’Occident américain est l’alliance de l’Ingénieur et du Prédicateur ; l’Occident soviétique est l’alliance de l’Ingénieur et de l’Idéologue. Or l’Idéologue et le Prédicateur perdent, en ce moment même, leur légitimité, leur mystique, leur enchantement. Le travail de l’Ingénieur, qui n’était fondé que sur la corde raide de leurs discours et qui continue, pour un temps encore, par effet inertiel, son processus, est condamné à terme parce qu’il n’est plus alimenté. L’Europe, en revanche, est l’alliance de l’Ingénieur et de l’Historien. Le discours de ce dernier, irrationnel, fondé sur les profondeurs de l’imaginaire, peut sans doute entrer en crise comme aujourd’hui, mais il est inépuisable parce qu’il peut se régénérer selon le principe dionysiaque de perpétuelle efflorescence. L’Europe n’est que provisoirement liée au discours occidental. Ses « principes de vie » sont multiples : un peuple ne doit pas son existence, à l’inverse de l’Occident américain ou soviétique, à un mécanisme idéologique, à une légitimité « politique » qu’il faut sans cesse justifier, ou, pire encore, à la logique quantitative de l’économie. Pour survivre, un vrai peuple – cas de l’Europe et de nombreuses civilisations du « Tiers-monde » – n’a rien « à prouver ». L’Occident, lui, doit sans cesse « prouver » ; or, c’est précisément ce qu’il ne peut plus faire…

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  • Journal du chaos

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  • Le déclin comme destin 3/5

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    Ces deux derniers points méritent des précisions. Le divorce entre la Technique, aujourd’hui prosaïque et désenchantée et l’idéologie fut souvent mal compris, notamment par Spengler et Jünger. Ce n’est pas, selon nous, la Technique qui constitue la cause du matérialisme, de l’uniformisme et de la déspiritualisation de l’Occident ; mais c’est l’idéologie occidentale elle-même qui a fait de cette Technique le moteur de sa logique mortifère.

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