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culture et histoire - Page 358

  • Philippe Henriot (Pierre Brana et Joëlle Dusseau)

    Pierre Brana et Joëlle Dusseau, fins connaisseurs de la vie politique, ont déjà coécrit les biographies d’Adrien Marquet, maire de Bordeaux et ministre du Maréchal Pétain, et de Robert Lacoste, ministre résidant en Algérie de 1956 à 1958.

    Qui était donc Philippe Henriot ? Un militant catholique. Le catholicisme est le fil conducteur de sa vie, et les ennemis de la religion catholique sont ses ennemis. L’ennemi qu’il combat le plus rudement, c’est la franc-maçonnerie.

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  • Napoléon, par Jacques Bainville

    Voici les dernières lignes du dernier chapitre du Napoléon  de Jacques Bainville.

    "A égale distance de tout parti pris, nous avons essayé d'écrire son histoire naturelle... Nous voudrions - écrit-il dans son Avant-propos - comprendre et expliquer la carrière de Napoléon Bonaparte, en établir l'enchaînement, retrouver les motifs qui l'ont poussé, les raisons qu'il a pu avoir de prendre tel parti plutôt que tel autre. Nous avons tenté de discerner les causes générales et particulières d'une fortune qui tient du prodige et d'évènements qui semblent forgés par un conteur oriental...".

    Comprendre et expliquer, plutôt que d'accorder une place prépondérante au récit des évènements - en l'occurrence, pour Napoléon, les batailles... : tout Bainville est là.

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  • Identité nationale et droits de l’homme : les deux dimensions de l’identité nationale (partie 2)

    You are currently viewing Identité nationale et droits de l’homme : les deux dimensions de l’identité nationale (partie 2)

    Par Henri Temple

    Cette suite d’articles d’Henri Temple était annoncée chaque lundi, mais pour des raisons d’actualité urgente nous avons été contraints de le décaler à mercredi. Nous prions nos fidèles lecteurs de bien vouloir nous excuser de ce contretemps. (AF)

    OPINION. Comment se forge l’identité nationale ? Dans cette réflexion en quatre parties, Henri Temple s’interroge sur la place de l’identité nationale dans notre monde globalisé. Il sera montré ici comment l’identité nationale génère une communauté affective et, de là, le consensus politique  »contractualiste ».

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  • La civilisation hittite, 3.000 ans d’oubli

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    L'univers hittite a échappé à la pelle des archéologues jusqu’au début du XXe s. Pourtant en 1737, le Suédois Jean Holter avait découvert un énigmatique bas-relief, plus tard, les savants de Bonaparte, puis le voyageur Burckardt en 1812 avaient à leur tour été intrigués par des pierres gravées de caractères curieux… Enfin le Français Charles Texier identifiait les ruines de Boghazkeny… L’élan était donné et les Hittites sortaient de l’oubli… [Photo : les étendards de bronze exhumés lors des fouilles d'Alaça-Höyük révèlent la virtuosité technique des Hittites pour réaliser ces alliages de cuivre et d'étain dès 3000 av. JC. (Musée des civilisations anatoliennes à Ankara)]

    Quand les Hittites, d'origine indo-européenne, font irruption en Asie Mineure (Anatolie) — la Turquie actuelle —, vers l'an 2000 avant JC, le Proche-Orient appartient aux 2 premières grandes civilisations : suméro-sémite en Mésopotamie, pharaonique en Égypte. Deux civilisations contemporaines, qui, l'une et l'autre, pourront revendiquer un jour plus de 3 millénaires d'existence. Mais autant l'Égypte est restée un monde relativement clos, qui n'a pas véritablement essaimé, autant la Mésopotamie est un monde exposé, sans frontières naturelles, sans remparts pour protéger ses cités égrenées le long des rives du Tigre et de l'Euphrate. Elle était donc condamnée à être envahie ou à envahir.

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  • Histoire du STO (Raphaël Spina)

    Raphaël Spina enseigne à l’Université d’Aix-en-Provence.

    Le STO – Service du Travail Obligatoire – fut un exil forcé de main d’œuvre française vers l’Allemagne durant la seconde guerre mondiale. Au total, les lois du STO transfèrent 600.000 à 650.000 travailleurs vers le Grand Reich. L’essentiel des départs se produit entre début octobre 1942 et début août 1943 : le STO  est un phénomène relativement bref mais qui concerna de très nombreuses familles. Dans la France – l’un des seuls pays d’Europe sans tradition d’émigration – , à la population casanière, jamais autant de civils, souvent jeunes, n’avaient quitté le territoire national en un temps aussi court.

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  •  La Monarchie fédérale, par Charles Maurras 4/4

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    Il était naturel, qu'une fois lancés, les deux mouvements dussent se pénétrer et se soutenir l'un par l'autre. Ils se sont entraidés. L'origine de chacun d'eux reste indépendante. Amouretti ne connut Barrès que longtemps après moi. À la première visite que je fis à Barrès en 1888, l'auteur de Sous l'œil des Barbares me parla des bonnes feuilles d'Un homme libre qu'il était en train de revoir, et du chapitre consacré à ses racines lorraines, premier germe de cette « Vallée de la Moselle » qui devait faire l'ornement des Déracinés.

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  • Charles VII, une vie, une politique (Philippe Contamine)

    Philippe Contamine, professeur émérite d’histoire du Moyen Âge à l’université Paris-Sorbonne, est internationalement connu pour ses travaux sur la noblesse et sur la guerre au Moyen Âge.

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  • De l’indo-européen aux indo-européens

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    ie-jh10.jpgI. – Histoire de la recherche

    La recherche sur les Indo-Européens (1) est passée par 2 phases opposées. À l’enthousiasme parfois téméraire des premiers temps ont succédé le désenchantement et l’hypercritique :

    « Après les espoirs, nourris par les travaux de Kuhn, de Grimm, de Max Müller et de Schrader, que l’étude comparée des vocabulaires permettrait de reconstituer un état de civilisation, on était entré dans une ère de critique et de doute qui menaçait de réduire l’Indo-Européens à la condition de fantôme linguistique : d’une part, on ne voulait plus connaitre d’eux que la langue ; d’autre part, l’idée d’une langue commune, dont toutes les autres seraient issues, cédait la place à l’hypothèse de dialectes entre lesquels des affinités auraient existé au départ ou se seraient développées au cours des temps » (2).

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