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culture et histoire - Page 357

  • LES DISSIDENTS DE L'ACTION FRANÇAISE : GEORGES VALOIS 1/6

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    De Sorel à Maurras

    Presque oublié aujourd'hui, Georges Valois fut l'un des écrivains  politiques importants du début du siècle. Ayant dû abandonner ses études à l'âge de quinze ans, à cause de ses origines populaires, il avait été rapidement attiré par les milieux de gauche. Il commença par fréquenter différents groupes de tendance libertaire : L'Art social, de Charles-Louis Philippe, Les Temps nouveaux, de Jean Grave, L'Humanité nouvelle, de Charles Albert et Hamon. Parmi les collaborateurs de la revue qu'animait L'Humanité nouvelle figurait notamment Georges Sorel, qui devait exercer sur Valois une in­fluence décisive. « Lorsque Sorel entrait (au comité de rédaction de la revue), écrit Valois dans D'un siècle à l'autre, il y avait un frémis­sement de l'intelligence chez les assistants et l'on se taisait. Nous l'écoutions. Ce n'étaient pas ses cinquante ans qui nous tenaient en respect, c'était sa parole. Sorel, forte tête de vigneron au front clair, l'œil plein de bonté malicieuse, pouvait parler pendant des heures sans que l'on songeât a l'interrompre ».

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  • L’Empire ottoman et l’Europe (Jean-François Solnon)

    Jean-François Solnon est un historien spécialiste de l’Ancien Régime.

    Charles Quint écrira que le Turc est « l’ennemi perpétuel de la sainte foi catholique ».

    Ce livre volumineux nous rappelle les martyrs d’Otrante, petite ville italienne ravagée par les Ottomans en 1480. A la population civile ils n’accordèrent que le choix entre la conversion à l’islam ou la mort. Huit cents hommes refusèrent d’abjurer leur foi et furent massacrés. L’archevêque et les prêtres furent tous tués, les femmes violées sur les autels, les églises détruites et les reliques jetées aux chiens.

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  • Sur Georges Valois

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    Nous enchaînons sur l'étude du fascisme, ou plutôt de la tentative d’un fascisme en France. Bon nombre d’historiens, tels Pierre Milza et Serge Berstein, ont longtemps averti leurs lecteurs de ne pas comparer à tort la droite et même l’extrême droite française avec les modèles fascistes en Allemagne et en Italie.

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  • Petit dictionnaire maurrassien (Stéphane Blanchonnet)

    Stéphane Blanchonnet est professeur agrégé de lettres modernes et enseigne dans un lycée lyonnais. Il préside le Comité directeur de l’Action française et est, depuis plus de vingt ans, un des principaux cadres du mouvement rendu à jamais célèbre par Charles Maurras.

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  • Identité civique, identité ethnique : entretien avec Henri Levavasseur

    Identité civique, identité ethnique : entretien avec Henri Levavasseur

    Henri Levavasseur est docteur en histoire, auteur de L’identité, socle de la Cité, livre paru aux éditions de La Nouvelle Librairie. Entretien accordé à la revue mensuelle Le Bien Commun (n°30, juin 2021).

    Jean-Yves Le Gallou évoque, dans l’Avant-Propos de votre livre L’identité, socle de la Cité, le « retour de balancier » qui viendrait contrecarrer la domination, fastidieuse et arrogante, des épigones de la démocratie libérale et mondialiste. Vous prônez l’organisation d’une avant-garde. Le stade de l’avant-garde n’est pas celui du retour de balancier : il y travaille, le prépare, sans avoir encore les moyens de restaurer l’équilibre. À quel moment nous trouvons-nous de la prise de conscience de la mutilation de nos identités, et par conséquent de notre vie sociale ?

    Nous vivons une crise sans précédent, caractérisée par l’ébranlement des fondements anthropologiques de notre civilisation. L’histoire semble s’accélérer de manière vertigineuse, atteignant le point névralgique où se produit la « fin d’un monde », pour reprendre le titre du dernier livre de Patrick Buisson.

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  • Dimitri Casali : « L’enseignement de notre Histoire de France est crucial pour régler pratiquement tous les maux de notre société »

    Dimitri Casali

    Pour Dimitri Casali, auteur de L’Histoire de France par les grands personnages, ouvrage publié en octobre 2021, « l’enseignement de notre Histoire de France est fondamental et même crucial pour régler tous les maux de notre société ». Il nous parle de sa passion pour les grands personnages, comme Napoléon, et se fait le défenseur d’une Histoire « équilibrée », entre côtés sombres et côtés lumineux (bien plus importants selon lui !).

    Mais aujourd’hui, ce n’est pas un livre que Dimitri Casali vient présenter aux lecteurs de Boulevard Voltaire, mais son projet de spectacle Historock, une Histoire de France en chansons originales, aux rythmes du rock et de la pop music !

  • Les néo-socialistes au-delà de la gauche et de la droite

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    La fusion des messages idéologiques de Georges Sorel (ci-dessus) de Henri De Man donnera une conception jeune et dynamique du socialisme. En France, ce socialisme rénové, débarassé des tares du XIXe, sera le fait des "néos" ; malheureusement, les "archéos" auront le dessus et conduiront la République à la défaite de 1940, au marécage de la IVe et aux pantalonnades mittérandistes.

    1) Les néo-socialistes : "ni droite, ni gauche", "néos" et perspectives socialistes.

    Si la guerre de 14/18 sonne le glas du vieux monde, des vieilles choses, des idées reçues et de la morale bourgeoise, force est de constater les mutations qu'elle entraîne dans les divers courants politiques. Mutations qui s'opèrent parallèlement à l'avènement du monde moderne. Il en est ainsi du "mouvement socialiste", nous devrions plutôt dire des  socialismes qui vont éclore et parfois s'affronter. Certes le public retiendra longtemps l'impact du dernier avatar du marxisme, à savoir le bolchévisme et l'élan que suscita la Révolution d'Octobre 1917. En France, les conséquences en sont l'apparition du PCF et la scission dans le mouvement syndical de la CGT, consécutive à la déchirante révision idéologique née du congrès "historique" de Tours. Mais finalement la conception bolchévique n'est que la "radicalisation" du courant marxiste, accompagnée d'un rejet du jeu parlementaire et légaliste.

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  • La Terreur (Jean-Clément Martin)

    Jean-Clément Martin, professeur émérite de l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne, ancien directeur de l’Institut d’histoire de la Révolution française, est l’auteur de plusieurs livres consacrés à cette période de la fin du dix-huitième siècle.

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