Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 360

  • Idée prussienne, destin allemand 4/5

    TWPL2_0aZnBUu80wtybz2CrJouQ.gif

    Mais les lourdes charges financières imposées aux habitants n'étaient pas administrées arbitrairement ; l'État pro­mouvait la construction des manufactures et des filatures, fondait des banques et entreprenait l'assèchement des marais. Cette politique, très moderne pour l'époque, créait emplois et subsistance, tout en étant accessoire­ment (et accessoirement seulement) philanthropique. Cette philanthropie accessoire déterminait aussi la politi­que d'immigration xénophile : huguenots, protestants de Salzbourg, vaudois, mennonites, presbytériens écos­sais, juifs, trouvèrent en Prusse une nouvelle patrie. Tous pouvaient parler leur langue, cultiver les valeurs reli­gieuses de leur choix et vivre à leur façon. Les plus hautes fonctions leur étaient très rapidement accessibles. Les quelques millions de Polonais qui, après les conquêtes territoriales du XVIIIe siècle, étaient devenus Prussiens n'eurent à subir aucune politique de germanisation forcée, comme ce fut le cas quelques décennies plus tard. Une telle libéralité provenait du fait que la Prusse n'était pas un “État national” et ne souhaitait pas l'être ; son objectif était d'être un “État de raison”. La philanthropie n'y avait donc rien de sentimental, elle n'était qu'un moyen au service de la raison d'État.

    Lire la suite

  • Les Rothschild (Edouard Demachy)

    Edouard Demachy (1854-1927), issu de la haute société parisienne du Second Empire, est le fils de Zoé Girod de l’Ain (1827-1916, fille du général-baron Félix Girod de l’Ain) et de Charles-Adolphe Demachy (1818-1888), gérant de la banque Seillière-Demachy et régent de la Banque de France.

    Lire la suite

  • Les écritures gauloises livrent leurs secrets : « A l’encontre du mythe d’une Gaule peuplée d’habitants sans écriture, les Gaulois ont laissé des centaines de documents écrits »

    Contrairement à une idée reçue, les Gaulois utilisaient l’écriture. Un vaste programme de recherche prévoit la prochaine mise en ligne de la totalité des inscriptions gauloises recueillies à ce jour sur notre territoire. Voici un avant-goût de ce qu’il dévoilera.

    Ce n’était pas écrit dans le sable… Et pourtant, le cinéaste québécois Denis Villeneuve serait sans doute surpris d’apprendre que le titre de son film “Dune” (2021) inspiré du roman éponyme de science-fiction (1965), de l’écrivain Frank Herbert, était un mot d’origine gauloise ! Un nom né de dun ou dunos qui désigne les sommets, et que l’on retrouve dans dunon (citadelle, oppidum, colline). Latinisé en dunum, il a donné “dun“, présent dans la toponymie d’Issoudun dans le Centre-Val de Loire – l’antique Uxellodunum (la haute forteresse) -, ou encore de Lyon, Lugdunum (la colline de Lug). Mot voyageur passé du gaulois au germanique, puis au moyen néerlandais, “dune” est ensuite revenu dans la langue française autant que dans l’anglaise.

    Lire la suite

  • Idée prussienne, destin allemand 3/5

    TWPL2_0aZnBUu80wtybz2CrJouQ.gif

    Et enfin : Rudolf Augstein, Preussens Friedrich und die Deutschen (Fischer, Frankfurt/M., 1981 ; rééd.) ; Achim von Borries (Hrsg.), Preussen und die Folgen (JHW Dietz Nachf., Berlin-Bonn, 1981) ; Richard Dietrich (Hrsg.), Politische Testamente der Hohenzollern (Deutsches Taschenbuch Verlag, München, 1981) ; Werner Knopp, Preussens Wege, Preussens Spuren (Droste, Düsseldorf, 1981) ; Christian von Krockow, Warnung vor Preussen (Severin & Siedler, Berlin, 1981) ; Johannes Rogalla von Bieberstein, Preussen als Deutschlands Schicksal (Mine ; München, 1981).

    Lire la suite

  • Sun Tzu (Yann Couderc)

    Yann Couderc est un officier français, historien de l’armée de Terre. Saint-cyrien, breveté de l’Ecole de guerre, il a servi sur plusieurs théâtres d’opération. Son intérêt pour l’Asie l’a conduit à entreprendre une étude approfondie de L’Art de la guerre et à développer sa propre réflexion sur la pensée du stratège chinois. Créateur et animateur d’un blog de référence, Sun Tzu France, il est l’auteur de plusieurs publications sur le sujet.

    Lire la suite

  • Une tombe découverte en Turquie pourrait être celle de saint Nicolas

    Où est donc enterré le grand saint Nicolas, l‘évêque de Myre ?

    La question se pose à nouveau après la découverte par des archéologues d’une tombe en Turquie, dans la province d’Antalya, où est né et a vécu le saint au 4e siècle. Ils pensent qu’elle pourrait être celle du saint. Elle se situe dans une église de la ville de Demre, anciennement la ville de Myre dans l’Antiquité

    Lire la suite

  • Idée prussienne, destin allemand 2/5

    TWPL2_0aZnBUu80wtybz2CrJouQ.gif

    Et c'est ce trait qui explique, dans son histoire, l'importance prise par l'armée, la “militarisation” de l'administration, l'importance aussi d'une véritable aris­tocratie enracinée dans la classe populaire et dans le milieu rural. Mais il est alors d'autant plus remarquable que cette Prusse “aristocratique et militaire” ait été aussi, dès le XVIIe siècle, un centre de tolérance reli­gieuse et intellectuelle, et qu'au XIXe siècle elle se soit caractérisée par l'audace de ses réformes sociales.

    Lire la suite