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culture et histoire - Page 377

  • Nouvelle histoire des idées (Alain Blondy)

    Le Professeur Alain Blondy a enseigné pendant plus de trente ans au CELSA (Paris-IV), ainsi qu’à l’université de Malte. Il est considéré comme l’un des spécialistes actuels du monde méditerranéen.

    Au cours des siècles, l’être humain a développé son intelligence et sa raison pour lui permettre de mieux agir. Cette longue marche commence dès l’Antiquité grecque. Mais à partir du XIXe siècle; les idées ont cessé progressivement d’être des outils pour devenir des croyances et les idéologies ont tendu à vouloir remplacer les religions. Le divin a été délaissé pour le prétendu intellectuel.

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  • Décision et souveraineté

    Carl Schmitt

    Dans cette vidéo, nous aborderons un nouvel aspect de la pensée de Carl Schmitt, à savoir sa conception de la souveraineté et de la décision politique. Ainsi qu’il l’écrit au début de son livre, Théologie politique, « le souverain est celui qui décide de la situation exceptionnelle ». Il s’agit en vérité d’une critique rigoureuse et forte du normativisme libéral qui entend soumettre le politique à un ensemble de règles juridiques.


    https://www.revue-elements.com/decision-et-souverainete/

  • Gustave Adolphe de Suède, « le Lion du Nord » (1594-1632)

    Gustave Adolphe de Suède, « le Lion du Nord » (1594-1632)

    Roi très moderne et stratège accompli, Gustave Adolphe surgit comme un ouragan dans la guerre de Trente Ans. Un destin fulgurant, brisé en pleine bataille, le 6 novembre 1632.

    « Lion du Nord », « roi-dragon », « roi des capitaines et capitaine des rois »… Les contemporains de Gustave II Adolphe de Suède n’ont pas manqué d’imagination pour qualifier la valeur militaire de ce souverain scandinave ambitieux et convaincu de sa mission providentielle. Stratège de génie, celui qui se voulait « le rempart de la foi protestante » mena une vie de soldat, faite d’endurance et de témérité au contact quotidien de ses hommes qui lui vouaient une admiration sans borne.

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  • Lépante, entre mythe et réalité

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    Un historien italien fait revivre la bataille navale de Lépante qui, en 1571, vit la victoire des Etats chrétiens sur l'Empire ottoman. En situant l'événement dans sa complexité géopolitique

    Ce jeune Espagnol n'était qu'un des 100 000 hommes qui s'affrontèrent au large des côtes grecques, le 7 octobre 1571, dans le golfe de Lépante. S'il avait été tué, un chef-d'œuvre manquerait à la littérature mondiale : il s'appelait Miguel de Cervantès, et écrirait plus tard les aventures de Don Quichotte. Lépante ?

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  • Maurras et le petit poussin

    Devoir de mémoire…

    En modeste contribution à l’oeuvre de commémoration nationale, et à la façon toute particulière dont ceux qui s’en occupent ont attiré l’attention sur la naissance, il y aura 150 ans le 20 avril prochain, de Charles Maurras, nous vous proposons cet extrait de Mes idées politiques.

    Ce texte, aussi peu conformiste que clair, délicieux et profond est l’un de ses plus beaux écrits.

     Présent dans un recueil scolaire très usité, il a pu ainsi, au fil de nombreuses années, être présenté à l’ignorance étonnée des élèves par un professeur de philosophie facétieux …

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  • Culture victimaire et bataille mémorielle autour de Napoléon, par Philippe Conrad

    Culture victimaire et bataille mémorielle autour de Napoléon, par Philippe Conrad

    Déjà en 2005, la France – alors présidée par Jacques Chirac – avait brillé par son absence aux commémorations de la bataille d‘Austerlitz, l’une des plus éclatantes victoires de Napoléon. Les autorités de l’époque avaient en effet cédé aux exigences d’un « historiquement correct » qui continue, depuis, à faire les dégâts que l’on sait. Au moment où s’imposent chez les Anglo-Saxons la cancel culture et l’idéologie woke, il n’est guère surprenant de voir la perspective du bicentenaire de la mort du prisonnier de Sainte-Hélène ranimer le débat autour de sa mémoire.

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  • Les “Oies Sauvages” : les soldats irlandais au service du Saint-Empire pendant la Guerre de Trente Ans

    Il y a plus de 380 ans commençait l'une des plus grandes ca­tastrophes de l'histoire européenne, dont nous subissons en­core aujourd'hui les séquelles : la Guerre de Trente Ans [1618-1648].

    Je vais raconter ici l'histoire d'une armée de sans-patrie, dont les soldats ont combattu sur tous les champs de ba­tail­le de la Guerre de Trente Ans en Europe centrale. On les appelait les “Oies Sauvages” (Wild Geese) et on les com­pa­rait à ces oiseaux migrateurs qui quittent à inter­val­les réguliers leur verte patrie insulaire. Mais à la différence des oies sauvages, les Catholiques irlandais, chassés de leur patrie au XVIIe siècle, ne connaissaient qu'un départ sans retour vers le continent. Presque jamais ils ne revenaient en Irlande. Des marins français les introduisaient clandestinement sur le continent via la Flandre ou la Normandie. Débarqués, ils étaient confrontés au néant. Mais ils étaient libres. Un flot ininterrompu de mercenaires irlandais sont ainsi arrivés en Europe continentale. Ils étaient des hommes jeunes ou des adolescents, à peine sorti de l'enfance : la plupart d'entre eux n'avaient que 15 ou 16 ans, les plus âgés en a­vaient 19. Ils voulaient faire quelque chose de leur vie ou du moins voulaient être libres.

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