
Pour le commander cliquez ici
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Pour le commander cliquez ici

Nous enchaînons sur l'étude du fascisme, ou plutôt de la tentative d’un fascisme en France. Bon nombre d’historiens, tels Pierre Milza et Serge Berstein, ont longtemps averti leurs lecteurs de ne pas comparer à tort la droite et même l’extrême droite française avec les modèles fascistes en Allemagne et en Italie.

Stéphane Blanchonnet est professeur agrégé de lettres modernes et enseigne dans un lycée lyonnais. Il préside le Comité directeur de l’Action française et est, depuis plus de vingt ans, un des principaux cadres du mouvement rendu à jamais célèbre par Charles Maurras.
Henri Levavasseur est docteur en histoire, auteur de L’identité, socle de la Cité, livre paru aux éditions de La Nouvelle Librairie. Entretien accordé à la revue mensuelle Le Bien Commun (n°30, juin 2021).
Jean-Yves Le Gallou évoque, dans l’Avant-Propos de votre livre L’identité, socle de la Cité, le « retour de balancier » qui viendrait contrecarrer la domination, fastidieuse et arrogante, des épigones de la démocratie libérale et mondialiste. Vous prônez l’organisation d’une avant-garde. Le stade de l’avant-garde n’est pas celui du retour de balancier : il y travaille, le prépare, sans avoir encore les moyens de restaurer l’équilibre. À quel moment nous trouvons-nous de la prise de conscience de la mutilation de nos identités, et par conséquent de notre vie sociale ?
Nous vivons une crise sans précédent, caractérisée par l’ébranlement des fondements anthropologiques de notre civilisation. L’histoire semble s’accélérer de manière vertigineuse, atteignant le point névralgique où se produit la « fin d’un monde », pour reprendre le titre du dernier livre de Patrick Buisson.
Pour Dimitri Casali, auteur de L’Histoire de France par les grands personnages, ouvrage publié en octobre 2021, « l’enseignement de notre Histoire de France est fondamental et même crucial pour régler tous les maux de notre société ». Il nous parle de sa passion pour les grands personnages, comme Napoléon, et se fait le défenseur d’une Histoire « équilibrée », entre côtés sombres et côtés lumineux (bien plus importants selon lui !).
Mais aujourd’hui, ce n’est pas un livre que Dimitri Casali vient présenter aux lecteurs de Boulevard Voltaire, mais son projet de spectacle Historock, une Histoire de France en chansons originales, aux rythmes du rock et de la pop music !

La fusion des messages idéologiques de Georges Sorel (ci-dessus) de Henri De Man donnera une conception jeune et dynamique du socialisme. En France, ce socialisme rénové, débarassé des tares du XIXe, sera le fait des "néos" ; malheureusement, les "archéos" auront le dessus et conduiront la République à la défaite de 1940, au marécage de la IVe et aux pantalonnades mittérandistes.
1) Les néo-socialistes : "ni droite, ni gauche", "néos" et perspectives socialistes.
Si la guerre de 14/18 sonne le glas du vieux monde, des vieilles choses, des idées reçues et de la morale bourgeoise, force est de constater les mutations qu'elle entraîne dans les divers courants politiques. Mutations qui s'opèrent parallèlement à l'avènement du monde moderne. Il en est ainsi du "mouvement socialiste", nous devrions plutôt dire des socialismes qui vont éclore et parfois s'affronter. Certes le public retiendra longtemps l'impact du dernier avatar du marxisme, à savoir le bolchévisme et l'élan que suscita la Révolution d'Octobre 1917. En France, les conséquences en sont l'apparition du PCF et la scission dans le mouvement syndical de la CGT, consécutive à la déchirante révision idéologique née du congrès "historique" de Tours. Mais finalement la conception bolchévique n'est que la "radicalisation" du courant marxiste, accompagnée d'un rejet du jeu parlementaire et légaliste.

Jean-Clément Martin, professeur émérite de l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne, ancien directeur de l’Institut d’histoire de la Révolution française, est l’auteur de plusieurs livres consacrés à cette période de la fin du dix-huitième siècle.

En décidant, par deux jugements intervenus les 28 et 29 décembre, de dissoudre Memorial, la cour suprême de Russie nous ramène aux années 1950. À l'époque, même en Europe occidentale, tétanisée par la pression des organisations communistes et de leurs compagnons de route, il était jugé politiquement incorrect de rééditer Tintin chez les Soviets...

Miklos Horthy ou un militaire de petite noblesse qui rêvait d’occuper le trône de Saint-Étienne
« Il est vrai que je n’ai jamais pensé à une dynastie Horthy et je ne peux que déplorer le fait que certains cercles, en Hongrie, affirment qu’une telle pensée aurait pu exister ». Telles sont les paroles qu’a couchées sur le papier le régent du royaume Miklós Horthy dans ses mémoires, où il exprime son point de vue sur l’éventuelle fondation d’une dynastie. Les faits sont pourtant différents. Très tôt, le régent a cultivé l’idée d’assurer dans le futur le pouvoir aux siens, et surtout à son fils Istvan qu’il adulait. Son épouse Magdolna, très ambitieuse, et la camarilla qui l’entourait confortaient le régent dans ses intentions.
La période hivernale nous invite à redécouvrir ce texte de l’écrivain Jean Mabire, publié initialement en 1965 dans la revue L’Esprit public.
Cette nuit, nous savons que nous serons seuls. Chacun a choisi le lieu de sa retraite et de sa méditation. Moi, je pars sur une île. Je vais voir sombrer dans une mer sans couleur le dernier soleil de l’année.