Fataliste ou héroïque, être le dernier n’est pas toujours un déshonneur. L’histoire nous apprend que les derniers combattants d’une lutte finalement perdue restent pour leur part invaincus. Explications.
culture et histoire - Page 381
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« Le dernier carré » : combattants de l’honneur et soldats perdus de l’Antiquité à nos jours
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Quand on frappe au cœur la fausse histoire de l’Algérie, par Bernard Lugan
Parenthèse au milieu d’une longue et insupportable litanie de repentance, Emmanuel Macron a jeté un gros pavé dans la mare des relations entre Paris et Alger. En s’interrogeant sur l’existence de la « nation algérienne » avant la conquête française de 1830, il a en effet frappé au cœur la fausse histoire de l’Algérie. Cette histoire reconstruite sur laquelle repose la « légitimité » des profiteurs de l’indépendance (voir à ce sujet mon livre Algérie, l’Histoire à l’endroit) qui, depuis 1962, mettent le pays en coupe réglée après avoir dilapidé l’incomparable héritage laissé par la France.
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Ulysses S. Grant (Vincent Bernard)
Vincent Bernard, historien, est spécialiste en histoire militaire et particulièrement tout ce qui concerne la guerre de Sécession.
Après avoir écrit une biographie du général Robert E. Lee, commandant en chef de l’armée de la Confédération et véritable icône du Sud, il nous propose celle du général Ulysses S. Grant, général en chef de l’Union.
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La guerre préventive contre l'Union Soviétique
Ce texte de Gerd Rühle rend compte des corrections que les historiens occidentaux ont dû apporter à leurs jugements depuis que les archives soviétiques s'ouvrent lentement au public et depuis que, grâce à la perestroïka, les historiens russes, baltes, ukrainiens, etc. cessent de répéter les thèses que le régime leur avait imposées. G. Rühle dresse le bilan de la question en 1989, juste avant la chute du Mur de Berlin. Mais 5 années plus tard, le public francophone ignorait toujours ce bilan. L'Histoire revue et corrigée comble cette scandaleuse lacune.
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Charles le Téméraire (1433-1477)
Le dernier duc de Bourgogne, flamboyant adversaire de Louis XI, voulait être roi d’une Lotharingie aux très anciennes racines. Si l’histoire en a décidé autrement, ses aspirations ont été transmises aux Habsbourg, porteurs pour des siècles du rêve impérial qui n'a cessé de hanter l’Europe.
Ce n’est qu’au XIXe siècle que le qualificatif de « Téméraire » sera véritablement attribué au quatrième et dernier duc de Bourgogne, Charles, par des âmes romantiques impressionnées par ses ambitions politiques jugées démesurées et par l’échec final de ses entreprises. Mais ses contemporains, les hommes de cet automne du Moyen Âge qu’est la fin du XVe siècle, l’ont trouvé « hardi » comme son arrière-grand-père, au moins aussi courageux que Jean sans Peur, « travaillant », c’est-à-dire infatigable, contrairement à son père cette fois, jugé trop « nonchalant dans les affaires ».
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L’Angleterre et l’Empire britannique (Jacques Bainville)
Jacques Bainville (1879-1936), journaliste et historien, proche de Charles Maurras, fut aussi membre de l’Académie française.
Ce livre L’Angleterre et l’Empire britannique a la particularité d’être paru pour la première fois en 1938 et d’être donc un ouvrage posthume, composé de 86 articles rédigés par Jacques Bainville et publiés entre 1914 et 1935 dans les journaux auxquels il collaborait, c’est-à-dire en majorité dans L’Action française mais aussi dans La Liberté, Candide et L’Eclair de Montpellier.
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La Petite Histoire : Clemenceau, un agent britannique ? – Les grands traîtres
Georges Clemenceau est une véritable icône républicaine. On le connaît surtout sous la figure du Tigre, charismatique et impitoyable, ou celle du père la victoire, le poing levé dans les tranchées face à l’ennemi. Et pourtant, Clemenceau c’est aussi de sombres affaires et des décisions très douteuses. L’affaire du canal de Suez, du proche Orient ou encore de la Rhénanie, mais aussi et surtout cet ordre invraisemblable, en 1918, qui empêche le général Franchet d’Espèrey de marcher sur Berlin et d’obtenir une paix glorieuse pour la France. Peut-on pour autant, comme l’on fait certains, le qualifier d’agent britannique ou pire, de traître ? C’est ce que nous allons voir dans cet épisode.
https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-clemenceau-un-agent-britannique-les-grands-traitres
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Opération Barbarossa : les forces en présence et les conclusions qu'on peut en tirer
[Ci-dessus : encart issu de Guerres & Histoire n°2, été 2011]
Un matin d'été, 3 h 30. La nuit est sombre du Cap Nord à la Mer Noire. Tout d'un coup, l'air est déchiré par le fracas assourdissant des canons. Des milliers d'obus forment une pluie d'acier et martèlent le versant soviétique de cette frontière. Les positions avancées de l'Armée rouge sont matraquées. Et quand les premières lueurs du jour apparaissent, la Wehrmacht allemande et ses alliés franchissent la frontière et pénètrent en URSS.
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Sophie de Habsbourg (Jean-Paul Bled)
Jean-Paul Bled, professeur à l’université de Paris IV-Sorbonne, est un spécialiste de l’histoire de l’Allemagne et de l’Autriche-Hongrie. Il est l’auteur de plusieurs biographies de référence.
Il nous offre ici le portrait d’une grande dame méconnue qui inspirera pourtant sa marque à un demi-siècle d’histoire de l’Autriche.
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Guérilla dans les forêts de Lituanie
En été 1944, l’URSS occupa une seconde fois la Lituanie. Comme en 1941, commencèrent en 1945 des déportations massives de Lituaniens en Sibérie et dans d’autres régions de l’est de l’URSS, qui ont duré 7 ans. Dès 1944, une collectivisation forcée massive de la propriété privée commença. Une résistance organisée s’opposa à l’occupation, à la terreur et à la collectivisation. Durant toute la période de résistance, environ 100.000 combattants ont participé à la lutte armée. L’ampleur de la lutte a été influencée aussi par les espoirs qu’un conflit entre l’URSS et les pays occidentaux se déclencherait très vite, et ces derniers, en particulier les États-Unis, viendraient en aide à la Lituanie. Mais ces espoirs n’étaient pas réels.