Le désaccord entre Lénine et Staline concernant l’utilité pratique pour l’intégrité territoriale de la Russie du mot d’ordre de l’auto-détermination des nations prit des contours plus nets peu après la révolution de février 1917. À la 7ème Conférence du POSDR (b) qui eut lieu en avril de cette même année, Staline, contrairement à Lénine, évita les prévisions provocantes en mentionnant le nom des régions de Russie qui, de la manière la plus vraisemblable et avant les autres, accompliraient leur droit à la sécession. Alors que Lénine déclarait avec légèreté : « Nous sommes indifférents, neutres vis-à-vis du mouvement séparatiste ; il n’y a rien de mal à ce que la Finlande, la Pologne et l’Ukraine se séparent de la Russie » ; Staline, lui, déclarait prudemment mais fermement : « Je peux reconnaître à une nation le droit de se séparer, mais cela ne signifie pas que je l’aie obligé à le faire. Personnellement, par exemple, je me prononcerais contre la sécession de la Transcaucasie ».
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La géopolitique de Staline 2/4
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Le siècle de Paris (L’Illustration 1845-1945)
Le magazine L’Illustration était un précurseur dans le domaine de la presse, accordant une place essentielle à l’iconographie. Son premier numéro paraît en 1843. A l’époque, L’Illustration fait appel à des dessinateurs. Rapidement, les plus grands illustrateurs du moment participent à cette revue. Ne citons que Caran d’Ache, Cham, Job, Mars, Louis Bombled, Eugène Grasset ou encore Mucha. Au fil du temps, la photographie prend une part de plus en plus importante. Dès 1905, L’Illustration s’impose comme le plus important magazine en France, mais aussi dans le monde.
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Parapsychologie, l’étude des phénomènes PSI ou la magie psychique
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L’Action Française et l’Islam (III/XI)
1930 – La dernière époque coloniale
Par PHILIPPE LALLEMENT
On se rappelle la prémonitoire inquiétude qu’exprima Maurras lors de la construction de la Mosquée de Paris en 1926 : « Cette mosquée en plein Paris ne me dit rien de bon. Il n’y a peut-être pas de réveil de l’Islam, auquel cas tout ce que je dis ne tient pas et tout ce que l’on fait se trouve aussi être la plus vaine des choses. Mais s’il y a un réveil de l’Islam, et je ne crois pas que l’on en puisse douter, un trophée de cette foi coranique sur cette colline Sainte-Geneviève où enseignèrent tous les plus grands docteurs de la chrétienté anti-islamique représente plus qu’une offense à notre passé : une menace pour notre avenir. »[1]
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La géopolitique de Staline 1/4
• Avant-propos : La question territoriale russe a été primordiale. Immédiatement après la Révolution de 1917. Néo-nationaliste russe d’aujourd’hui, Sergueï Constantinov dévoile dans son texte — qui choquera sans doute beaucoup d’Occidentistes sinon d’Occidentaux — ce que retiennent les patriotes actuels du stalinisme. Ils reprochent à Lénine et à Gorbatchev d’avoir accepté le principe de la sécession et adhèrent au principe stalinien de l’autonomie sans droit de sécession. Ces questions peuvent paraître vaines à l’observateur ouest-européen d’aujourd’hui, mais le débat entre Lénine et Staline sur les questions nationalitaires dans l’ex-empire russe ou dans l’ex-URSS constituent un débat de base sur toute organisation continentale.
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« Au Nom du Christ Roi » – Jacques Cathelineau, général vendéen (Stéphane Hiland)
Stéphane Hiland est un spécialiste de l’histoire de la Révolution française et des héros vendéens.
Avec ce livre, il s’adresse à la jeunesse pour lui faire découvrir un modèle, Jacques Cathelineau (1759-1793). Dès son plus jeune âge, Jacques Cathelineau témoignait d’une dévotion assidue au Sacré-Cœur de Jésus. Plus tard, humble père de famille nombreuse, il est devenu, à la suite de la Révolution française et de ses persécutions antichrétiennes, le premier généralissime de l’Armée catholique et royale et a été surnommé par les Vendéens « le saint de l’Anjou« .
Exemple de dévouement et de piété, Jacques Cathelineau a fait le sacrifice de sa vie au nom du Christ Roi. Son valeureux courage et sa foi inébranlable sont restés légendaires.
La jeunesse qui a soif d’idéal se régalera de ce beau récit admirablement illustré par des dessins de Daniel Lordey.
« Au Nom du Christ Roi » : Jacques Cathelineau, général vendéen, Stéphane Hiland, éditions Téqui, collection Les Sentinelles, 110 pages, 10 euros
A commander en ligne sur le site de l’éditeur
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#97 - Marcel Gauchet pour le livre "Après Jésus, L'invention du christianisme"
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Le Quotidien Présent sort son 10 000e numéro
Francis Bergeron souligne :
[…] C’est un véritable trésor, très peu exploré par les historiens, et très peu exploité à ce jour, au-delà de la seule journée de publication de chacun de ces numéros. En feuilletant la collection, on reste surpris par la qualité des papiers publiés, par la somme de talents ainsi réunie, mais aussi par la pertinence des analyses. Le journal a connu des trous d’air, quand notre famille spirituelle et nos amis politiques se divisaient (l’affaire des sacres, la scission mégrétiste, les querelles de personnes), mais ils furent toujours suivis par des rebonds, quand la pérennité du titre paraissait menacée, quand les comptes du journal annonçaient sa disparition. Car les rapports entre l’équipe de Présent et ses lecteurs ne sont pas ordinaires, et ces derniers se sont toujours mobilisés quand procès, mauvais coups ou divisions menaçaient le titre.
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Le règne de l’homme-masse, une fatalité ? (Jose Ortega y Gasset)
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Pour la plus grande gloire du roi (Véronique Meyer)
Véronique Meyer, professeur d’histoire de l’art à l’université de Poitiers, est spécialiste de l’estampe à l’époque moderne.
Sous l’Ancien Régime, les étudiants de Paris et des principales villes du royaume, issus tant des collèges de philosophie que des facultés de théologie, de médecine et de droit, avaient coutume de dédier les thèses qu’ils soutenaient à des mécènes plus ou moins prestigieux. Les plus fortunés faisaient à l’occasion imprimer une estampe qui surmontait la dédicace. Cette pratique se développa en France au début du XVIIe siècle et y atteignit son apogée. Gravées pour la plupart au burin, les thèses qui furent dédiées à Louis XIV comptent parmi les plus prestigieuses.