Au début de l’année 1981, Hugues Kéraly (de son vrai nom Hugues de Blignières, fils du colonel Hervé de Blignières, héros de l’Algérie française), avait lancé l’idée de créer un quotidien de la droite nationale, un quotidien de toutes les droites. Ceci se passait dans le contexte d’une probable arrivée de la gauche socialo-communiste au pouvoir en France, alors que nous sortions d’une séquence marquée par la forte progression du communisme dans le monde : Vietnam, Cambodge et Laos (1975), Angola et Mozambique (1975), Afghanistan (1978), tandis que les guérilleros marxistes sud-américains marquaient des points un peu partout. Les élections successives de Jean-Paul II, Margaret Thatcher et Ronald Reagan semblaient aussi amorcer une prise de conscience, une volonté de résister au nouvel ordre communiste mondial.
culture et histoire - Page 379
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Journal Présent Dix mille « petits matins blêmes », par Francis Bergeron
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Isabelle la Catholique (1451-1504)
Incroyablement précoce, esprit politique supérieur, la reine Isabelle fut avant tout la conductrice de l’Espagne moderne.
L’invasion arabe du VIIIe siècle a brisé l’unité politique de la péninsule Ibérique et l’a isolée du reste de l’Europe. Sept siècles durant, l’ancienne Hispania, divisée en plusieurs petits royaumes, allait devenir le champ de bataille de la Reconquista, ponctuée par la prise de Tolède, en 1085, ou encore la victoire de Las Navas de Tolosa, en 1212.
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Doit-on instaurer la Royauté ou rester en République jacobine ?
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Abel Bonnard (Yves Morel)
Yves Morel a exercé de multiples fonctions dans les services de l’Education nationale. Il est l’auteur de divers ouvrages consacrés à l’étude du système éducatif français et collabore régulièrement à la rédaction de Politique Magazine ainsi que de la Nouvelle Revue d’Histoire.
C’est une intéressante biographie d’Abel Bonnard qu’il nous propose cette fois. Abel Bonnard (1883-1968) est un personnage hors du commun, écrivain de grande qualité autrefois admiré, resté dans les mémoires comme le ministre de l’Education du gouvernement de Vichy.
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La géopolitique de Staline 3/4
Le cas finlandais
L’agitation débridée des bolcheviks en faveur de la sécession des nations les frappa eux-mêmes, dès 1918, comme par un retour du boomerang. C’est ainsi que la Finlande, généreusement affranchie par Lénine, sitôt qu’elle en eût terminé chez elle avec le “droit des travailleurs à disposer d’eux-mêmes” fit connaître ses prétentions territoriales, lesquelles englobaient des régions qui n’avaient même jamais appartenu aux Finnois (Petchenga, la Carélie orientale, Petrozavodsk et même Petrograd) . Cette erreur de calcul fut finalement payée par la cession, en 1920, de Petchenga à la Finlande. Au reste, les choses ne se présentaient pas mieux dans les territoires restés sous domination bolchevique. En mars 1918, Staline écrivit avec humeur que les régions périphériques étaient incapables de se prononcer « clairement et distinctement sur les formas concrètes d’une fédération ».
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Bruno Gollnisch - Qu'est-ce que la communauté nationale ?
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Le darwinisme est un nominalisme - Dominique Tassot (Radio Courtoisie)
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La géopolitique de Staline 2/4
Le désaccord entre Lénine et Staline concernant l’utilité pratique pour l’intégrité territoriale de la Russie du mot d’ordre de l’auto-détermination des nations prit des contours plus nets peu après la révolution de février 1917. À la 7ème Conférence du POSDR (b) qui eut lieu en avril de cette même année, Staline, contrairement à Lénine, évita les prévisions provocantes en mentionnant le nom des régions de Russie qui, de la manière la plus vraisemblable et avant les autres, accompliraient leur droit à la sécession. Alors que Lénine déclarait avec légèreté : « Nous sommes indifférents, neutres vis-à-vis du mouvement séparatiste ; il n’y a rien de mal à ce que la Finlande, la Pologne et l’Ukraine se séparent de la Russie » ; Staline, lui, déclarait prudemment mais fermement : « Je peux reconnaître à une nation le droit de se séparer, mais cela ne signifie pas que je l’aie obligé à le faire. Personnellement, par exemple, je me prononcerais contre la sécession de la Transcaucasie ».
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Le siècle de Paris (L’Illustration 1845-1945)
Le magazine L’Illustration était un précurseur dans le domaine de la presse, accordant une place essentielle à l’iconographie. Son premier numéro paraît en 1843. A l’époque, L’Illustration fait appel à des dessinateurs. Rapidement, les plus grands illustrateurs du moment participent à cette revue. Ne citons que Caran d’Ache, Cham, Job, Mars, Louis Bombled, Eugène Grasset ou encore Mucha. Au fil du temps, la photographie prend une part de plus en plus importante. Dès 1905, L’Illustration s’impose comme le plus important magazine en France, mais aussi dans le monde.
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Parapsychologie, l’étude des phénomènes PSI ou la magie psychique