
Les Grecs anciens avaient incorporé les phénomènes célestes à leur monde. Le mouvement apparent du soleil et des ombres, la rotation diurne de la voûte céleste (appelée également sphère des fixes car matérialisée par des étoiles qui sont tellement éloignées qu'elles apparaissent comme fixes les unes par rapport aux autres), la modification de cette voûte tout le long de l'année avec, en particulier, les constellations d'hiver et celles d'été, les phases de la lune, faisaient ainsi partie intégrante de l'environnement naturel et pouvaient représenter cet apport concret et irremplaçable de permettre l'orientation, la navigation et la mesure du temps à cause de leur régularité.


