Véronique Meyer, professeur d’histoire de l’art à l’université de Poitiers, est spécialiste de l’estampe à l’époque moderne.
Sous l’Ancien Régime, les étudiants de Paris et des principales villes du royaume, issus tant des collèges de philosophie que des facultés de théologie, de médecine et de droit, avaient coutume de dédier les thèses qu’ils soutenaient à des mécènes plus ou moins prestigieux. Les plus fortunés faisaient à l’occasion imprimer une estampe qui surmontait la dédicace. Cette pratique se développa en France au début du XVIIe siècle et y atteignit son apogée. Gravées pour la plupart au burin, les thèses qui furent dédiées à Louis XIV comptent parmi les plus prestigieuses.