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culture et histoire - Page 384

  • Parution : Bertrand Du Guesclin, hardi chevalier

    Parution : Bertrand Du Guesclin, hardi chevalier

    1332, quelque part en Bretagne. Une petite troupe de garnements se lance dans un grand jeu : prendre d’assaut un fortin bricolé avec de vieilles planches. À sa tête, le jeune Bertrand Du Guesclin se sent déjà l’âme d’un chef !

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  • Alexandre Ier de Russie (1777-1825)

    Alexandre Ier de Russie (1777-1825)

    Petit-fils de Catherine II, accusé du meurtre de son père, adversaire, allié, puis ennemi redoutable de Napoléon, il a fait entrer la Russie en Europe.

    « Il a de l’esprit, de la grâce, de l’instruction, est facilement séduisant ; mais on doit s’en défier […]. Peut-être aussi me mystifia-t-il ; car il est fin, faux, adroit ; il peut aller loin. Si je meurs ici, ce sera mon véritable héritier. »

    Ce jugement, porté depuis Sainte Hélène par Napoléon sur le premier qui, en Europe, eut raison des aigles impériales, souligne deux aspects essentiels de la charismatique figure d’Alexandre 1er : son importance politique dans l’Europe du début du XIXe siècle et le caractère insaisissable de son personnage. Pour expliquer les revirements politiques, idéologiques ou encore diplomatiques qui ont émaillé son règne, on a souvent fait de lui un prince velléitaire et superficiel, un « Hamlet couronné ». À rebours de ces jugements simplistes, Marie-Pierre Rey s’appuie, dans une récente biographie, sur de nouvelles archives et sur une correspondance considérable pour décrypter toute la complexité de cet homme ambigu, jugé par ses contemporains « trop faible pour régir, mais trop fort pour être régi ».

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  • Eiffel dans la collection « Qui suis-je ? »

    Sylvain Yeatman-Eiffel, ancien cadre dirigeant dans l’industrie touristique, peintre, journaliste et expert judiciaire, est le président d’honneur de l’Association des descendants de Gustave Eiffel. C’est tout naturellement qu’il signe une biographie de son ancêtre.

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  • Nos racines, leur racisme Vers la fin des z’humanités ?

    Nos racines, leur racisme Vers la fin des z'humanités ?.jpeg

    On savait déjà que la « blanchité » de la statuaire grecque portait avec elle des relents de suprémacisme blanc, on découvre que l’enseignement du grec et du latin en lettres classiques véhicule des stéréotypes racistes et esclavagistes. Horresco referens ! Abolissons-le et finissons-en du même coup avec le privilège blanc.

    Parce que les Grecs étaient tous pédés et que ça changera votre regard sur les homos. Parce que les mannequins de Dolce et Gabbana ont défilé devant les temples d'Agrigente. Parce qu'en médecine, ça va aider à lister dans l’ordre les variants de la Covid Delta, Epsilon, Lambda... Parce que ma grand-mère adorait les pages roses du dictionnaire... Parce que ça ne peut pas faire de mal, un petit vernis culturel, l’humanisme pour tous et surtout dans les banlieues, comment devenir un citoyen éclairé...

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  • Tout sauf neutre. Le Robert valide les délires « inclusifs »

    Le pronom sujet « iel » est transgenre et inclusif, et aussi inutile qu’inutilisé. Son entrée dans Le Robert ne relève pas de l’évolution d’une langue vivante mais d’une soumission militante à l’idéologie du genre.

    La soumission à l’air du temps et la volonté de plaire aux lobbys les plus médiatisés du moment sont deux des maux les plus destructeurs de notre temps. Pour nouvelle preuve, la décision des éditions du Robert d’intégrer l’absurde pronom neutre « iel » (contraction de « il » et « elle », promue par les militants LGBTQI+) aux éditions numériques de son dictionnaire.

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  • Vocabulaire, temps : l’appauvrissement de la langue nuit à l’intelligence

    Les bonnes conditions pour écrire – Mademoiselle Cordélia

    Un article, auquel nous n’avons que peu à redire, d’un certain Christophe Clavé :

    « […] Les études sont nombreuses qui démontrent le rétrécissement du champ lexical et un appauvrissement de la langue. Il ne s’agit pas seulement de la diminution du vocabulaire utilisé, mais aussi des subtilités de la langue qui permettent d’élaborer et de formuler une pensée complexe.

    La disparition progressive des temps (subjonctif, passé simple, imparfait, formes composées du futur, participe passé…) donne lieu à une pensée au présent, limitée à l’instant, incapable de projections dans le temps. La généralisation du tutoiement, la disparition des majuscules et de la ponctuation sont autant de coups mortels portés à la subtilité de l’expression. Supprimer le mot «mademoiselle» est non seulement renoncer à l’esthétique d’un mot, mais également promouvoir l’idée qu’entre une petite fille et une femme il n’y a rien.

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  • Laura Magné : « La Furia s’apparentera à “une charge de cavalerie lourde”, un combat intellectuel, culturel, littéraire »

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    Le 20 janvier prochain marquera le lancement d’un nouveau magazine trimestriel, La Furia. Laura Magné, sa directrice de la publication et rédactrice en chef, se confie à Boulevard Voltaire.

    Laura Magné, dans les pages de La Furia, on retrouvera notamment Papacito, Laurent Obertone, Marsault et d’autres contributeurs comme Julien Rochedy. D’où vous est venue cette idée ?

    L’idée a germé simplement entre nous quatre. Nous voulions nous réinventer, diversifier et peut-être muscler notre jeu. Les auteurs étaient connus pour leurs productions littéraires et leur présence en librairie. La création d’un magazine est venue comme une évidence : assurer une présence en kiosque. Cela permettait également aux auteurs d’offrir un nouveau contenu, plus court, plus fou aussi, s’inscrivant totalement dans l’actualité. Et de permettre à tous les contributeurs – divers et variés – d’être sur un seul support.

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  • Camisards et dragons : quand l’histoire se répète…

    Camisards et dragons : quand l’histoire se répète…

    Construites sur la pente abrupte de la colline comme beaucoup de villages cévenols dont on aperçoit au loin, dispersés dans le relief verdoyant, les toits orangés, les quelques bâtisses de granit composant le Mas Soubeyran donnent à ce dernier l’aspect massif et déterminé que l’histoire des terres et de ses habitants lui a laissé en héritage.

    Pas une maison moderne, pas une enseigne rutilante, pas un panneau réfléchissant ne vient perturber l’harmonie ni la mémoire des lieux. Il semble que tout repose ici comme aux origines, que rien n’a fondamentalement changé. Nature et constructions humaines ne se gênent pas, mieux, elles s’entremêlent et se complètent. On ne serait point surpris si l’on voyait surgir de la porte de l’auberge un homme d’un autre temps, taillé pour ces lieux, chantant la langue du pays et connaissant sur le bout des doigts ses collines jolies. Et je ne parle pas d’un village dont le passé historique serait aussi écrasant, aussi évident que celui de nombreuses localités en France, comme Najac en Aveyron, bourg médiéval par excellence, à l’imposant château fort qui a prêté ses pierres de taille aux maisons bordant la sinueuse et vertigineuse grande rue.

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