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culture et histoire - Page 402

  • Contre la fin de l’histoire ou comment ne pas en sortir 4/6

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    Étant une société non productrice d’historicité, la société sans classes verra la disparition de tout ce qui aura fondé l’homme au cours de son histoire : la philosophie, la religion, les idéologies, l’économie politique, l’État. En fait, l’avènement de la totalité entraînera la fin de tout.

    « Pour Marx, précise M. Henri Lefebvre, le sens de l’histoire coïncide avec sa fin, dans la substitution d’un autre genre de société aux sociétés historiques (nées de l’histoire, au cours de l’histoire) […]. Que ceci soit clair : selon Marx, la fin de l’histoire, c’est bien la fin de tout (de l’existant tout entier) pour la réalisation du total » (10).

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  • Mots gaulois et mots arabes, halte aux mensonges !

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    Par Jacob Maxime, diplômé de science politique, coauteur avec Fiorina Lignier du livre Tir à vue 

    De nombreux mythes, véhiculés par les médias du système ou par l’université, tentent de nier qui nous sommes. La France serait un pays d’immigration, les Français de souche n’existeraient pas, les mots arabes seraient plus nombreux que les mots gaulois dans notre langue… C’est sur ce dernier mensonge que nous allons revenir. Pour ceci nous nous baserons sur l’ouvrage Les irréductibles mots gaulois dans la langue Française, du spécialiste de la langue gauloise Jacques Lacroix.

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  • Entretien avec Lucie Choffey : L’effroyable Imposture du féminisme

    Lucie Choffey est née en 1984 près de Bourges, dans le Cher. Après des études d'ingénieur et le début de ce qui aurait pu devenir une belle carrière, elle décide de tout arrêter pour suivre, malgré les pressions et les regards désapprobateurs de son entourage, son désir propre de femme et de mère rester à la maison et s'occuper de son fils.

    Elle essaye alors de comprendre pourquoi, pendant tant d'années, elle a voulu se conformer à ce que d'autres voulaient pour elle, et en quoi le féminisme qui prétend libérer les femmes est en réalité une autre prison dans laquelle la société tout entière est en train d'être enfermée.

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  • Commode, l’empereur gladiateur (Eric Teyssier)

    Eric Teyssier, spécialiste de la Rome antique, est maître de conférences HDR à l’université de Nîmes et a déjà publié plusieurs ouvrages traitant des gladiateurs.

    Cette fois, il nous propose une biographie de Commode, dernier empereur de la dynastie des Antonins, dont le grand public connaît le nom en raison de films péplums célèbres, La Chute de l’Empire romain (1964) et Gladiator (2000). Ces films s’appuient sur le même postulat d’un Commode sanguinaire qui tue son père pour accéder plus vite au trône impérial.

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  • Actium ou la défaite de l’Orient

    Actium ou la défaite de l’Orient (31 av. J.-C.)

    « C’est probablement sur mer que Rome, au temps des pirates, avait perdu sa République, et c’est pourtant sur mer qu’elle fonda son Empire » (1).

    C’est à Actium, au large de la Grèce, qu’a été livrée, le 2 septembre 31 av. J.-C., la dernière grande bataille navale de l’Antiquité, celle-là même qui devait offrir au futur Auguste la mainmise sur la Mare Nostrum. Objet d’une extraordinaire propagande qui oblitère encore aujourd’hui la réalité de l’affrontement, elle a clos les violences de la guerre civile issue des ides de mars de 44 av. J.-C., ouvrant la voie au principat et à un nouvel ordre impérial.

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  • Jean Bourdier : « Le combat culturel est pour nous une guerre de libération »

    Journaliste et écrivain, de formation maurrassienne, membre fondateur du Front National, jean Bourdier a été rédacteur en chef de « Minute », de « National Hebdo » - dont il a été aussi éditorialiste - et membre fondateur du défunt mensuel « Le Choc du mois ». Nous l'avons rencontré pour nous entretenir avec lui de l'importance du combat culturel dans la prise du pouvoir politique.

    Le "politique d'abord" cher à Maurras ne s'oppose-t-il pas au nécessaire combat culturel ?

    J.B.: Je pense que, si le « politique d’abord » garde toute sa valeur et tout son sens, le combat culturel est inclus dans le combat politique. Maurras et L'Action française ont toujours d'ailleurs agi conformément à ce principe, ainsi qu'en témoignent, entre autres, leurs campagnes pour la reconquête de l'Université française et pour un enseignement de l'histoire plus conforme à la vérité que celui emprunté à Michelet par les « hussards noirs de la République ».

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  • Contre la fin de l’histoire ou comment ne pas en sortir 3/6

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    Avec Marx, le mythe retombe en effet sur terre. Le paradis redevient, au sens propre, un paradis terrestre. Vision plus absurde encore, plus séduisante aussi. Julien Cheverny écrit : « Le marxisme ne se vante pas d’être une hérésie chrétienne, mais il ne se fait pas faute de s’emparer des principaux mythes évangéliques ou vétéro-testamentaires pour les réutiliser dans le sens d’un humanisme athée » (9).

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  • Les femmes illustres de la France (Oscar Havard)

    Oscar Havard (1845-1922) était un journaliste et historien catholique.

    Les éditions Saint-Remi viennent de rééditer son livre Les femmes illustres de la France paru en 1885, en conservant comme illustrations les 73 anciennes gravures. Cet ouvrage avait pour objectif de rendre hommage à la femme chrétienne française. Dès les premiers temps de l’Eglise, les femmes chrétiennes concourent puissamment par leur chasteté, leur piété, leur dévouement, leur foi vive et persévérante, au triomphe du christianisme.

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  • Contre la fin de l’histoire ou comment ne pas en sortir 2/6

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    L’affrontement de deux conceptions : l’antique – la judéo-chrétienne

    À l’aube de notre ère, 2 mentalités se trouvent ainsi en présence. Pour l’une, le monde existe de toute éternité ; il est aussi divin que Dieu, aussi harmonieux que l’Harmonie. L’homme également est éternel : il ne “progresse” ni ne “diminue”. Le temps est devenir : le monde s’écoule. Mais en même temps, le conflit est la loi du monde. Et, loin d’être en contradiction avec l’harmonie générale, il est l’agent par lequel cette harmonie s’établit. Il est un bien, il exerce une sélection. Héraclite déclare : « Il faut savoir qu’il y a une guerre universelle, que la discorde remplit la fonction de la justice, et que c’est selon ses lois que toutes choses naissent et périssent ». Il s’ensuit que l’histoire a raison : ce qui advient est juste. Le droit ne se réduit pas à la force, mais la force précède le droit ; elle est l’essence du politique.

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  • Contre la fin de l’histoire ou comment ne pas en sortir 1/6

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    Le sens de l’histoire est une idée aussi vieille que l’humanité mais est surtout le fruit d’une mentalité particulière. Deux conceptions s’affrontent : celle de l’Europe antique et celle des judéo-chrétiens. Avec Marx, le mythe retombe sur terre : le prolétariat, messie collectif ; la société sans classes, paradis postindustriel. Nietzsche jette alors les bases d’un projet diamétralement opposé à la conception égalitaire et segmentaire de l’histoire : l’univers est quadridimensionnel. La fin du monde n’est pas une nécessité, mais une possibilité parmi d’autres. C’est à l’homme de choisir.

    L’idée de la fin des temps revient à l’ordre du jour. Depuis quelques années, le catastrophisme et l’apocalyptisme sont à la mode. Le messianisme écologique et le malthusianisme économique fournissent de nouveaux arguments.

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