culture et histoire - Page 422
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L'arbre des Sephiroth et le livre de la création - Kabbale et Symbolisme
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Evola et Nasser
En poursuivant une recherche dont nous avons donné les premiers résultats il y a quelques années dans un essai inclus dans notre livre Avium voces (Edizioni all’insegna del Veltro, Parma 1998, pp. 67-87), dans le numéro de juin du bulletin informatique La Nazione Eurasia (numéro spécial pour le trentenaire de la mort de Julius Evola) nous avons publié un essai intitulé Evola et l’Islam. De la tentative de reconstruire organiquement la vision évolienne de la tradition islamique a résulté un cadre qui, s’il apparaît parfois inexact dans quelques détails et souvent conditionné par une perspective plutôt personnelle, constitue toutefois, en fin de compte, une représentation inspirée par la reconnaissance évolienne de ce qu’est essentiellement l’islam : une manifestation de l’esprit traditionnel dont on ne peut pas négliger la « révolte contre le monde moderne ».
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Idéalisme pratique – Le plan Kalergi pour détruire les peuples européens
Le comte Richard Coudenhove-Kalergi (1894-1975), homme politique, essayiste, historien et philosophe, né d’un père austro-hongrois et d’une mère japonaise, est l’un des premiers à avoir proposé un projet moderne d’union européenne selon une vision mondialiste, immorale, nomade et métissée.
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LES FRANCS-MAÇONS
Il a souvent été question de savoir si la franc-maçonnerie était une secte ou non. Par bien des aspects on peut répondre que oui. Le secret qui existe dans leurs réunions, l'intervention occulte dans de nombreuses affaires de la société, l'engagement total que cela implique d'où la dépersonnalisation de leurs membres, tout laisse à penser que l'on y trouve toutes les caractéristiques d'une secte. Mais cela semble secondaire vis à vis des fondements philosophiques et métaphysiques sur lesquels repose la franc-maçonnerie.
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Et Nasser vint 2/2
• Peut-on à cet égard esquisser une comparaison entre Nasser et de Gaulle ?
Avec les réserves qui s'imposent, eu égard à toutes sortes d'évidentes différences historiques, géographiques, culturelles et personnelles, assurément oui, et jusque dans leur style politique. Comme le général de Gaulle, le lieutenant-colonel Nasser alliait un fond de patriotisme indéracinable à un “empirisme organisateur” qui leur ont permis, à l'un comme à l'autre, d'aller beaucoup plus loin qu'ils ne l'avaient au fond imaginé en franchissant le Rubicon, le 18 juin 1940 et le 22 juillet 1952. Quant aux actes politiques, je me bornerai à rappeler que la rupture de De Gaulle avec l'OTAN renvoie au refus de Nasser d'adhérer au “pacte de Bagdad”, fomenté par les Anglo-Saxons pour entraîner les Arabes dans une guerre éventuelle contre l'Union soviétique, et que le discours de Phnom Penh répond à la conférence de Bandung.
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L'identité est le socle de la cité !
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Et Nasser vint 1/2
Héros de l'indépendance égyptienne face aux superpuissances, Gamal Abdel Nasser a marqué durablement de son empreinte le monde arabe et le Tiers-monde. Une courte biographie chronologique illustrée lui a été consacrée par Jacques Legrand et Michel Marmin qui préparait alors la présentation et les annotations d'un essai inédit de son auteur de prédilection, Dominique de Roux : Gamal Abdel Nasser (Âge d'Homme, 2000). Il rappelle dans cet entretien les grandes lignes de son action et analyse sa postérité.
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2 janvier 1919 : la menace spartakiste
En proclamant la grève générale en Allemagne le 2 janvier 1919, les Spartakistes espèrent enclencher un mouvement insurrectionnel généralisé. Ils veulent tirer parti, au maximum, de la défaite de leur pays pour utiliser l'amertume de l'opinion comme un levier révolutionnaire.
Lorsque, le 9 novembre 1918, le socialiste Scheidemann, vieux routier de la politique parlementaire, a crié, du balcon du Reichstag, « Vive la République allemande », en écho Karl Liebknecht, du balcon du château impérial déserté par les Hohenzollern, a proclamé la République socialiste.
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Être chrétien au Moyen Âge (Jean Verdon)
Jean Verdon, ancien professeur d’histoire médiévale à l’université de Limoges, est l’auteur de nombreux ouvrages consacrés à divers aspects du Moyen Âge.
En Occident, au Moyen Âge, la religion, c’est-à-dire le christianisme, structure toute la vie sociale, avec un fort cadre paroissial, une éducation religieuse et une année liturgique qui rythme la société.
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L’hérédité et la civilisation
Des trois races de nos rois, celle qui fit la France fut celle qui évolua dans les meilleures conditions d’hérédité monarchique
C’est l’hérédité collective d’une aristocratie recueillant la succession du Sénat de Rome qui donna la durée et la force à l’Empire romain. Des trois races de nos rois, celle qui fit la France fut précisément celle qui évolua dans les meilleures conditions d’hérédité monarchique, lesquelles ont permis la régulière transmission, la continuité rigoureuse de leurs desseins.