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culture et histoire - Page 422

  • José Antonio et le national-syndicalisme 1/2

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    [Ci-contre : José Antonio Primo de Rivera (1903-1936). Jeune avocat, il entre en politique pour défendre la mémoire de son père, le dictateur déchu. Tout d’abord favorable à la République, quelque peu influencé par le fascisme italien, mais d’une façon totalement idéaliste, il fonde la Phalange espagnole en octobre 1933]

    Le 29 octobre 1933, deux mois après la chute du gouvernement de centre-gauche de Manuel Azana, trois jeunes gens organisaient au Théâtre de la Comédie de Madrid un meeting qualifié vaguement d’« affirmation nationale » : un héros de l'aviation, Julio Ruiz de Aida, un professeur de droit civil, Alfonso Garcia Valdecasas, et un jeune aristocrate, espoir du Barreau madrilène, José Antonio Primo de Rivera. L'histoire devait retenir cette réunion, retransmise par radio mais passée pratiquement inaperçue dans la presse, comme acte de fondation de la Phalange espagnole.

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  • Le mirage des valeurs de la République (Bernard Gantois)

    Bernard Gantois, polytechnicien et ingénieur civil des Ponts et Chaussées, est l’auteur de La Saga des Louis et d’une Lettre ouverte au pape François.

    Il vient de s’attaquer au mirage des valeurs de la République. Depuis une quinzaine d’années, l’expression de “valeurs républicaines” s’est imposée sournoisement et plus aucun politicien d’une certaine importance ne peut faire le moindre discours sans y faire référence.

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  • 5 juillet 1830 : la prise d'Alger

    Il y a cent quatre-vingts ans, le 25 mai 1830, une flotte importante (plus de cent soixante-dix bâtiments de guerre et de commerce) transportant un corps expéditionnaire de 37 000 hommes quitte Toulon. Objectif : Alger. Il est bon de le préciser, Alger n'est pas alors la capitale d'une Algérie qui n'existe pas. Le terme Algérie n'apparaîtra que bien plus tard. Les historiens français dans leur majorité sont très prudents sur le sujet car, on le sait, l'histoire officielle de l'Algérie soutient qu'il y avait en 1830 une nation algérienne. En fait il y a bien un État à Alger mais c'est un État turc connu sous le nom de Régence d'Alger.

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  • Vercingétorix ou la gloire des vaincus

    Le célèbre Vercingétorix du grand maître Camille Jullian doit aller dans toutes les bibliothèques de qualité. On verra par l'article de Marcel Brion l'intérêt de la personnalité du jeune chef gaulois. Elle permet un saisissant rapprochement avec notre temps. Elle montre - quelle leçon pour aujourd'hui - la France souvent vaincue par elle-même. Comme le dit Marcel Brion, la stratégie gauloise était périmée, et périmée aussi cette passion pour la liberté qui leur faisait préférer l'anarchie et la discorde à l'établissement d'un gouvernement durable. La foi religieuse, elle non plus, n'animait plus suffisamment ce peuple.

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  • Les idéologues des Lumières n’ont jamais cru en l’égalité du genre humain

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    Chaque jour dans les médias, sur la scène politique et dans notre enseignement, l’on entend dire que les “Lumières”, fierté française, ont découvert et apporté à l’univers l’idée majeure d’une unité du genre humain. Exorbitante anomalie : car c’est l’inverse ; mettant en doute cette unité, en réalité elles ont disloqué la famille humaine, ou obstinément incliné à le faire.

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  • Comparer la terreur talibane à "la grande clarté du Moyen-Âge" ? Une grande stupidité...

    Comparer l'Afghanistan des Talibans et notre grandiose et magnifique Moyen-Âge, comme on le fait si facilement un peu partout, en ce moment, c'est tout simplement une stupidité désolante. Une insanité...

    Notre Moyen-Age chrétien c'est l'amour courtois et les Troubadours, les enluminures et les débuts de la peinture, la chevalerie, les cathédrales, les Universités et bien d'autres grandes choses encore, bien loin de tous ces "rétrogrades", "primitifs" et "obscurantistes" effrayants que sont ces barbus sales et laids, qui font "peur" et provoquent, instinctivement, un sentiment de recul, de rejet, de dégoût...

    Afin d'alimenter le débat, et nourrir la réflexion, nous redonnons ci-après notre Grands Textes 44, constitué de l' "Avant-dire" et de l' "Avant Partir" du merveilleux ouvrage de Gustave Cohen, La grande clarté du Moyen-Âge...: 

    GRANDS TEXTES (44) : La grande clarté du Moyen-Âge, par Gustave Cohen

    Historien médiéviste, Gustave Cohen est né à Saint-Josse-ten-Noode le 24 décembre 1879 et mort à Paris le 10 juin 1958

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  • 6 février : à bas les voleurs

    Place de la Concorde, dans la nuit de l'hiver où se détachent deux autobus qui brûlent, quatorze morts et quarante blessés gisent sur le pavé de Paris. En ce 6 février 1934, un régime aux abois a fait tirer sur la foule.

    Foule protestataire, où se cotoient Anciens Combattants, militants des ligues nationales et Parisiens exaspérés par accumulation des scandales, qui révèlent à quel point le régime est corrompu, pourri jusqu'à la moelle.

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  • JEAN MARKALE

    "Le renouveau du celtisme est une richesse pour tout le monde"

    Reconnu comme l'un des spécialistes français du monde celtique Jean Markale a publié plus de 80 ouvrages qui nous conduisent à la découverte d'un passé qui semble revenir sur le devant de la scène. Avant de nous recevoir, Jean Markale a tenu à préciser qu'il ne partage pas les thèses ou opinions du Front National, et même qu'il se situe aux antipodes de sa doctrine. C'est donc par esprit de tolérance et par volonté de dialogue qu'il a répondu à nos questions sur le celtisme, et que, de notre côté, nous lui donnons la parole !

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  • La Première Guerre mondiale ne s’est pas terminée le 11 novembre 1918 – Explications avec Bernard Lugan

    C’est en effet le 25 novembre 1918, 14 jours après la signature de l’Armistice du 11 novembre, que les derniers combattants allemands déposèrent les armes. Loin des fronts d’Europe, en Afrique, où, commandés par le général Paul-Emil von Lettow-Vorbeck, ces irréductibles invaincus avaient résisté quatre ans durant à 300 000 Britanniques, Belges, Sud-africains et Portugais.

    Au mois de janvier 1914, quand il débarqua à Dar es Salam, la capitale de l’Est africain allemand, en dépit d’une considérable infériorité numérique et matérielle, le colonel von Lettow-Vorbeck, nouveau commandant militaire de la colonie, était bien décidé, en cas de guerre, à ne pas se contenter de livrer un baroud d’honneur. Son but était en effet de soulager les forces allemandes qui seraient engagées sur les fronts européens en obligeant les Alliés à maintenir des dizaines de milliers d’hommes en Afrique de l’est.

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