« J’écris pour une espèce d’hommes qui n’existe pas encore, pour les Seigneurs de la Terre… » (F. Nietzsche, La Volonté de puissance)
La disparition soudaine de Jean Thiriart a été pour nous comme un coup de tonnerre dans un ciel serein, pour nous, militants européens qui, au cours de plusieurs décennies successives, ont appris à apprécier ce penseur de l’action, surtout depuis son retour à la politique active, après bon nombre d’années d’“exil intérieur” où il a médité et reformulé ses positions antérieures. À plus forte raison, sa mort nous a surpris, nous, ses amis italiens qui l’avions connu personnellement lors de son voyage à Moscou en août 1992, où nous formions de concert une délégation ouest-européenne auprès des personnalités les plus représentatives du Front du Salut National.