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culture et histoire - Page 421

  • Foch (Jean-Christophe Notin)

    Jean-Christophe Notin est l’auteur de plusieurs ouvrages d’histoire militaire. En 2008, il avait publié une biographie du Maréchal Foch. Dix ans après, en cette année du centenaire de l’armistice de 1918, il publie chez Perrin une nouvelle édition revue et augmentée de cet ouvrage.

    Les commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale se terminent alors qu’il ne survit plus aucun ancien soldat ayant pu croiser le Maréchal Foch (1851-1929).

    Seul l’historien peut donc rappeler la popularité dont jouissait Foch, commandant en chef des forces alliées, maréchal de France, du Royaume-Uni et de Pologne, au soir du 11 novembre 1918. Mais ce livre n’est pas une hagiographie du héros de la Grande Guerre. L’auteur a voulu aborder tous les aspects du personnage. Et nous faire découvrir comment ce professeur de l’Ecole de guerre a pris la tête d’un corps d’armée en 1914, à 63 ans, sans avoir jamais combattu, commettant de tragiques erreurs pendant trois ans, mais ayant une capacité à surmonter ses propres faiblesses. Eloigné des champs de bataille où il n’avait guère brillé, il s’est révélé un fédérateur d’énergies sans pareil, salutaire, inlassable. Foch, fervent catholique, n’a jamais douté de la victoire et eut le don de communiquer cette espérance à ses semblables. Ce livre nous rappelle également que si les politiques l’avaient écouté, la guerre se serait terminée plus tard car Foch voulait terrasser définitivement l’Allemagne en marchant sur Berlin.

    La conclusion de cette biographie montre les paradoxes du personnage. Ses enseignements à l’Ecole de guerre ont plus conduit à la défaite de 1914 qu’ils n’ont préparé la victoire de 1918. Foch s’est révélé, au dire de ses propres subordonnés, un piètre tacticien et un stratège pas toujours avisé. Mais comme le releva le Maréchal Pétain, les “qualités maîtresses” de Foch furent “la volonté, la confiance en soi, l’énergie indomptable”.

    Foch, Jean-Christophe Notin, éditions Perrin, 640 pages, 27 euros

    A commander en ligne sur le site de l’éditeur

    https://www.medias-presse.info/foch-jean-christophe-notin/102620/

  • Secret maçonnique ou vérité catholique (Serge Abad-Gallardo)

    Serge Abad-Gallardo, ancien haut fonctionnaire territorial, ancien franc-maçon revenu à la foi chrétienne en 2012, signe ici son sixième ouvrage destiné à révéler les dessous à la franc-maçonnerie.

    Dès les premières pages, il souligne que tandis que la foi chrétienne repose sur des faits historiques et une approche anagogique, la démarche maçonnique et l’adhésion à sa doctrine ésotérique ne s’établissent que sur une simple mythologie, voire sur les affirmations péremptoires de quelques “illuminés”. Rappelant que, depuis 1826 et la lettre apostolique Quo graviora du pape Léon XIII, l’Eglise frappe de nullité le serment prêté par les initiés de garder le secret maçonnique, Serge Abad-Gallardo a donc choisi d’en parler.

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  • Les Indo­-Européens et la domestication du cheval 6/6

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    [Ci-dessus : Peigne d'apparat en or de facture grecque représentant des guerriers scythes combattant à cheval et à pied. Découvert en 1913 dans la tombe kourgane (à tumulus) de Solokha (Ukraine). IVe s. av. JC. Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg]

    Friedrich Cornelius (13) fut le premier à remarquer que la plus ancienne preuve ono­mastique d'une invasion venue de l'Ouest à Akkad en Mésopotamie date de –2270, sous le règne de Naramsin. Il s'agit des Erin Manda, guerriers montés sur chars appartenant très certainement au groupe des Hittites-Louvites. Ceux-ci avaient pénétré en Anatolie centrale et méridionale via Troie.

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  • L’Homme, les Titans et les Dieux : le regard des Grecs sur la nature

    L’Homme, les Titans et les Dieux : le regard des Grecs sur la nature

    « Là où il n’y a plus de dieux, il y a les Titans. »
    Friedrich Georg Jünger

    Le symbole, au sens le plus exact et le plus profond – qui devrait être d’ailleurs le seul usité – est une image sensible qui, comme « le dieu qui est à Delphes », nous dit Héraclite, « ne montre ni ne cache » mais « fait signe », et le signe appelle une herméneutique, c’est-à-dire un autre dieu, en l’occurrence, Hermès, pour désigner la réalité intelligible, soit, la connaissance métaphysique indiquée. Ainsi, les Titans et les dieux ne relèvent pas de l’ « imagination fantastique » mais de l’ « imagination vraie », de cette réalité intermédiaire entre le sensible et l’intelligible qu’est le « mundus imaginalis » ; autrement dit, les Titans et les dieux sont, participent à l’être et nous font signe.

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  • Les Indo­-Européens et la domestication du cheval 5/6

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    [Ci-dessus : Peigne d'apparat en or de facture grecque représentant des guerriers scythes combattant à cheval et à pied. Découvert en 1913 dans la tombe kourgane (à tumulus) de Solokha (Ukraine). IVe s. av. JC. Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg]

    Le char, instrument de l'expansion indo-européenne

    Dès que le char a été connu, il a dû se répandre en 300 ans de Sumer à l'Europe du Nord-Ouest. Le contact a dû indubitablement s'établir dans le Caucase. Les intermédiaires ont dû être ces Indo­-Européens qui, à partir de –4200, ont quitté leur patrie originelle de l'Europe Centrale pour traverser l'Ukraine et buter contre les montagnes du Caucase. Dans les régions du Sud de la Rus­sie, l'organisation économique se transforme : elle passe d'une structure de paysannerie nomade à l'élevage, avec une plus grande mobilité et une densité de population réduite.

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  • La magistrale leçon d'histoire de Jacques Bainville

    François Mitterrand aurait dû profiter de sa jeunesse réactionnaire pour lire les « Réflexions politiques » de Jacques Bainville.  Il y aurait appris à mesurer pleinement les conséquences de ses actes.

    Il y a plus d'un demi-siècle que Jacques Bainville a quitté ce monde et la chape d'un profond silence a progressivement été jetée sur son œuvre. Bainville est quelqu'un dont il ne faut aujourd'hui plus parler, dont il ne faut pas citer le nom, et pratiquement jamais ce nom n'est plus prononcé ni dans les discours des politiciens, ni dans les bavardages des media. Bien rarement l'est-il, sinon même plus rarement encore, dans les savants travaux des universitaires.

    C'est dire quelle heureuse surprise est la réédition de ses Réflexions politiques que vient de publier la maison belge DISMAS (1). Une hirondelle ne fait pas le printemps, mais elle peut l'annoncer.

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  • Parution du n°88 du magazine Terre & peuple

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    L'éditorial de Pierre Vial :

    MONTJOIE SAINT DENIS !

    Au Moyen Age c’était le cri de guerre des chevaliers français chargeant l’ennemi. Aujourd’hui il est considéré par les crétins qui sont au pouvoir comme subversif. Ce qui révèle l’état de décadence, de déliquescence, de pourriture, d’inversion des valeurs dans lequel est tombée la République macronienne. Voilà une bonne raison pour que ce cri soit repris par tous ceux qui ont décidé de faire la guerre - oui, la guerre – au macronisme, à ses pompes et à ses œuvres. Des journalistes incultes (pardon pour le pléonasme) affirment du haut de leur docte ignorance que c’est un slogan royaliste. C’est une stupidité, une de plus, car ce cri de guerre n’est pas né avec les disciples de Maurras, qui, tout simplement, y trouvent une référence à d’ancestrales traditions, ce qui est tout à leur honneur.

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  • Les Indo­-Européens et la domestication du cheval 4/6

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    [Ci-dessus : Peigne d'apparat en or de facture grecque représentant des guerriers scythes combattant à cheval et à pied. Découvert en 1913 dans la tombe kourgane (à tumulus) de Solokha (Ukraine). IVe s. av. JC. Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg]

    La découverte de mors

    Mais pour les règles très sévères établies pour les recherches relatives à la domestication, les résul­tats de Woldrich ne sont pas suffisants pour ser­vir de preuves. En revanche, il existe des dé­couvertes provenant de sites relevant de la cul­ture de la céramique à bandeaux poinçonnés, dé­couvertes qui étayent mes interprétations de façon convaincante. Il s'agit de la découverte de 2 mors de bridon. Déjà en 1907, on en avait découvert une paire en bois de cerf poli dans un habitat à Goldbach près d'Halberstadt. Ces pièces auraient disparu. Je possède toutefois la publication originale avec photo. Le deuxième bridon provient de Zauschwitz près de Pegau en Saxe et se trouve au Musée de Dresde (9).

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  • L’IIiade d’Homère, magnifiquement rééditée par Kontre Kulture

    On sait peu de choses sur Homère, père de la poésie grecque. Ni l’époque où il aurait vécu ni la ville qui lui aurait donné le jour ne nous sont données comme certaines. A peine peut-on fixer avec quelque probabilité la patrie d’Homère sur une des anciennes villes ioniennes de l’Asie mineure, car toute la langue de l’Iliade et les mœurs qui y sont décrites sont ioniennes.

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