Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 426

  • 1er juillet 1925 : Pétain et De Gaulle

    Lorsqu'il pénètre, le 1er juillet 1925, dans les fastueux appartements qui abritent, au 4 bis boulevard des Invalides, l'état-major particulier du maréchal Pétain, le capitaine Charles De Gaulle a trente-quatre ans. Sa carrière d'officier, sorti de Saint-Cyr en 1912, a été vite assombrie par un pénible épisode : fait prisonnier en 1916 à Verdun, il a fini la guerre en captivité.

    Lire la suite

  • Le Moyen Âge et l’argent (Jacques Le Goff)

    Jacques Le Goff (1924-2014) est l’un des plus brillants médiévistes français, internationalement reconnu, et n’a cessé d’explorer cette période de l’Histoire aussi riche que décriée. Les éditions Perrin ont eu la bonne idée de rééditer en format de poche son livre Le Moyen Âge et l’argent. Il s’agit là d’un excellent essai d’anthropologie historique sur la question de l’argent à une époque où celui-ci est moins important, moins présent qu’il ne l’était dans l’Empire romain, et surtout beaucoup moins important qu’il ne le deviendra à partir du XVIe siècle, et particulièrement du XVIIIe.

    Deux thèmes principaux retiennent l’attention de Jacques Le Goff. D’une part, quel a été le sort de la monnaie, ou plutôt des monnaies, dans l’économie, la vie et la mentalité médiévales ; d’autre part, dans cette société dominée par la religion, comment le christianisme a considéré et enseigné l’attitude que doit adopter le chrétien face à l’argent et l’usage qu’il doit en faire. Loin de notre époque contemporaine, le Moyen Âge, sous l’influence de la théologie catholique, condamnait l’avarice, péché capital, faisait l’éloge de la charité (bienfaisance) et enfin, dans la perspective du salut, essentielle pour les hommes et femmes du Moyen Âge, faisait l’exaltation des pauvres et présentait la pauvreté comme un idéal incarné par Jésus-Christ. Les images médiévales où apparaît de façon souvent symbolique l’argent, sont toujours péjoratives.

    Le Moyen Âge et l’argent, Jacques Le Goff, éditions Perrin, collection Tempus, 272 pages, 9 euros

    A commander en ligne sur le site de l’éditeur

    https://www.medias-presse.info/le-moyen-age-et-largent-jacques-le-goff/106066/

  • Le symbolisme du loup 4/4

    fEzAsaOc33zqLbwCsmjKaPs57X0.jpg

    [Ci-contre : Hati & Sköll, Kate Redesiuk, 2009]

    Des confréries de ce type se rencontrent aussi en Germanie (les guerriers-loups mentionnés dans le Mabinogi de Math), en Italie (les lucaniens, Hirpini et Hirpi Sorani [loups du Soracte ; Hirpi = nom du loup en Samnite]), en Crête, etc. Au-delà des noms, variables selon les peuples, les comportement et caractéristiques des membres de ces confréries sont identiques et doivent se soumettre, afin d’y accéder, à une rude initiation magico-guerrière.

    Lire la suite

  • Démasquons la tyrannie ! – Reportage à l’Université d’été du Pays Réel qui fut un magnifique succès

    Tour d’horizon en images de la troisième Université d’été du Pays Réel organisée par Civitas au Puy-en-Velay.

    Ambiance familiale, conviviale et profondément catholique pour se former à démasquer la tyrannie mondialiste sous prétexte sanitaire.

  • Le symbolisme du loup 3/4

    fEzAsaOc33zqLbwCsmjKaPs57X0.jpg

    [Ci-contre : Hati & Sköll, Kate Redesiuk, 2009]

    Rome a connu un important rite fécondant : les Lupercales, dont l'étymologie renvoie à “loup”, et ircus, “bélier” ou “bouc”. Le 15 février — mois des purifications, qui deviendra celui du Carême et de la Purification de la Vierge dans le Catholicisme —, la confréries des Luperques sacrifiait, dans la grotte du Lupercal, au nord-ouest du Palatin, un bouc ou une chèvre, et un chien. Puis, munis de lanières taillées dans la peau des caprins, ils se répandaient dans Rome en flagellant les femmes, leur assurant ainsi la fécondité.

    Lire la suite

  • Le Baron Ungern, Khan des Steppes (Leonid Youzefovitch)

    Roman Fedorovitch von Ungern-Sternberg, baron allemand, général russe de l’armée blanche à trente-cinq ans, prince mongol marié à une princesse chinoise, fait prisonnier et fusillé par les rouges en 1921, est un personnage stupéfiant dont le parcours bien réel dépasse la fiction des aventuriers romanesques les plus extraordinaires.

    Lire la suite

  • Le symbolisme du loup 2/4

    fEzAsaOc33zqLbwCsmjKaPs57X0.jpg

    [Ci-contre : Hati & Sköll, Kate Redesiuk, 2009]

    Comme le vieux cycle, le vieil homme doit “mourir” pour que surgisse l’homme à nouveau à la lumière de la Vérité et d’une nouvelle Connaissance. Ce mythe est également en rapport avec un autre type d’alternance : celui du jour et de la nuit, de mort et de résurgence cycliques du Temps et des saisons. L’hiver qui dévore comme un loup la nature corrompue de l’automne, symbolisé par l’ouest, pour la ressusciter au printemps, symbolisé par l’est.

    Lire la suite

  • LES DERNIERS FEUX DE L’EMPIRE

    L’éclosion de la Sécession et des mouvements qui l’ont accompagnée ne s’est pas faite en rupture avec l’empire. La modernité viennoise n’avait que des ambitions esthétiques, ceux qui en furent les phares restaient les fidèles sujets d’une Autriche-Hongrie dont nul n’imaginait qu’elle allait disparaître.

    Artistique ou littéraire, le patrimoine autrichien des années 1900 est aujourd’hui l’objet d’un engouement toujours plus vif. En France, cet effet de mode peut être daté de l’exposition qui lui a été consacrée, en 1986, par le centre Beaubourg.

    Lire la suite

  • Léonidas et les spartiates à la bataille des Thermopyles (18-20 août 480 av. J.C.)

    Batailles mémorables de l’Histoire de l’Europe. Première partie : Léonidas et les spartiates à la bataille des Thermopyles (18-20 août 480 av. JC)

    Introduction

    L’ouvrage collectif « Ce que nous sommes » édité par l’Institut Iliade nous rappelle qu’être européen c’est avant tout « transmettre l’héritage ancestral, défendre le bien commun ». C’est tout l’enjeu de notre combat : transmettre nos valeurs pour les défendre mais aussi transmettre en les défendant. Car il existe un lien indéniable entre la vitalité d’un peuple et sa volonté de combattre.

    Dominique Venner l’avait parfaitement illustré dans un article intitulé « Guerre et Masculinité », paru dans La Nouvelle Revue d’Histoire. Au risque de choquer, il y soulignait le caractère en quelque sorte tragique qu’avait revêtu pour les Français la conjonction entre la fin de la guerre d’Algérie, « ressentie comme la fin de toutes les guerres » et l’évolution vers une société entièrement vouée aux valeurs marchandes et au consumérisme.

    Lire la suite

  • FAUT-IL BRÛLER ERNST NOLTE ?

    L’historien allemand montre l’interdépendance entre le communisme, le fascisme et le nazisme. Une thèse qui perturbe les nostalgiques de la révolution d’octobre 1917.

    Maître d’oeuvre du Livre noir du communisme, Stéphane Courtois estime qu’Ernst Nolte, dont plusieurs ouvrages sont réédités dans un volume de la collection « Bouquins », a « ouvert la voie des études historiques sur les totalitarismes » (1). D’autres considèrent toujours l’historien allemand comme un personnage sulfureux. L’ont-ils vraiment lu ?

    Lire la suite