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culture et histoire - Page 433

  • Les avatars chrétiens de Wodan après la conversion des Germains

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    [ci-dessus : FidusSchwertwache, 1895]
    Wodan était l'une des principales figures divines au temps de la christianisation des Germains. Il était le dieu qui donnait la sagesse aux hommes. Il était aussi le dieu des guerriers et des héros tombés au combat. Son importance était grande parmi les Germains comme le prouve la formule d'abjuration que les convertis devaient prononcer avant de recevoir le baptême. En effet, les Germains, comme tous les païens, avaient d'innombrables dieux et la formule n'en reprend que 3 : Donar (Thor), Ziu (dieu primordial indo-européen ; Zeus et Ziu ont la même racine) et Wodan lui-même.

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  • Ermengarde de Narbonne (1127 ? – 1196)

    Ermengarde de Narbonne (1127 ? – 1196)

    Une biographie d'Ermengarde de Narbonne, éminente figure politique de l’Occitanie médiévale et protectrice des troubadours.

    « A mon Tort-n’avetz en Narbonne
    J’envoie mes Salutations, bien qu’elle soit loin,
    Et qu’elle sache que je la verrai bientôt
    Si de plus grands dessins ne me gardent pas au loin.
    Que le Seigneur qui a créé toute chose
    Conserve son corps tel qu’il l’a fait,
    Qu’elle maintienne mérite et joie vraie
    Lorsque tous les autres les abandonnent. »

    Ces quelques vers furent rédigés durant le XIIe siècle par le ménestrel Peire Rogier (The Poems of the Troubadour Peire Rogier, Peire Rogier, Derek E. T. Nicholson, Manchester University Press, 1976). Le poète rend hommage à un personnage fictif, « Tort-n’avetz », qui n’est autre que la vicomtesse Ermengarde de Narbonne, éminente figure politique de l’Occitanie médiévale et protectrice des troubadours. Bien que son nom soit quelque peu tombé dans l’oubli, Ermengarde de Narbonne a joué un rôle majeur sur l’échiquier politique complexe que constitue l’Occitanie au Moyen Âge. Pourtant, rien ne prédisposait la vicomtesse à ce statut.

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  • La nation française, tentative d'une définition. Partie 1 : Une nation plurielle contre la Nation jacobine.

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    La prochaine élection présidentielle va-t-elle relancer l’éternel débat sur la nation et sa définition, certains souhaitant substituer au drapeau tricolore l’étendard étoilé de l’Union européenne, tandis que d’autres voient dans ce dernier un véritable blasphème à la République, y compris un Jean-Luc Mélenchon qui y reconnaît une opposition de principe entre nation laïque et Europe chrétienne ? En fait, ce débat mérite d’être abordé et toujours renouvelé car, par nature, si la nation est un « être », elle est donc également vivante et mortelle à la fois.

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  • Les Cristeros, croisés du XXe siècle, racontés par Mauricette Vial-Andru

    Mauricette Vial-Andru, auteur de nombreuses biographies de vies de saints, notamment écrites pour la jeunesse, s’est aussi penchée sur l’épopée des Cristeros.

    L’association Terre & Famille lui a demandé de faire une conférence sur ce sujet, dont voici l’enregistrement vidéo.

  • Les Germains contre Rome : cinq siècles de lutte ininterrompue

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    Les sources écrites majeures du monde antique sont romaines, rédigées en latin. Les textes nous livrent donc une vision romaine des 5 siècles de lutte qui ont opposé le long du Rhin, des limes [zone-frontière] et du Danube, les tribus germaniques à Rome. Konrad Höfinger, archéologue de l'école de Kossina, interroge les vestiges archéologiques pour tenter de voir l'histoire avec l’œil de ces Germains, qui ont fini par vaincre. Ses conclusions : les tribus germaniques connaissaient une forme d'unité confédérale et ont toutes participé à la lutte, en fournissant hommes ou matériel. La stratégie de guérilla, de guerre d'usure, le long des frontières était planifiée en bonne et due forme, au départ d'un centre, située au milieu de la partie septentrionale de la Germanie libre. Nous reproduisons ci-dessus une première traduction française des conclusions que tire Konrad Höfinger après son enquête minutieuse.

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  • La Petite Histoire : Le jour où Louis XIV a franchi le Rhin

    Dans toute l’histoire, à chaque fois que l’armée française a franchi le Rhin, il n’était pas question d’aller cueillir des fleurs. Ce fleuve a longtemps été une frontière naturelle entre des peuples bien distincts, et a toujours été au cœur de l’histoire militaire mouvementée de la France. Pour illustrer cet état de fait, quoi de plus évocateur que de revenir sur le franchissement du Rhin par Louis XIV en 1672 ? Nous sommes alors au début de la guerre de Hollande et le roi est à la tête de son armée, en compagnie de ses maréchaux. L’épisode célèbre sera représenté dans un magnifique tableau de Van der Meulen, qui illustre à merveille le caractère épique de l’instant.


    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-le-jour-ou-louis-xiv-a-franchi-le-rhin

  • Les Aphorismes d’Ernst Jünger, fragments d’une révolution intérieure

    Les Aphorismes d’Ernst Jünger, fragments d’une révolution intérieure

    2020 aura été pour nous, parmi mille autres choses, une année très jüngerienne.
    Avec le numéro vingt-sept des « Idées à l’endroit » sur TV Libertés lui ayant été consacré, la parution inédite de La Figure du Travailleur chez Ernst Jünger de Julius Evola1, la publication de sa correspondance avec Carl Schmitt2, le colloque à venir organisé par Éléments3, la parution prochaine du livre d’Alain de Benoist4… on en oublie mais l’homme aux quatorze blessures est bien présent, parmi nous. L’occasion de découvrir ou de relire certains morceaux d’une œuvre foisonnante, singulièrement multiple.

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  • La formation de l’esprit capitaliste chez Werner Sombart. Seconde partie

    La formation de l’esprit capitaliste chez Werner Sombart. Seconde partie

    Pour comprendre l’économie, il faut privilégier une approche pluridisciplinaire s’appuyant sur l’histoire et la sociologie. C’est ce que propose Werner Sombart (1863-1941). Livre 2 : « Pourquoi l’esprit capitaliste a-t-il pu advenir ? »

    Werner Sombart est, avec son directeur de thèse Gustav von Schmoller, l’un des chefs de file de l’école historique allemande. Il met en avant, contre l’économie classique, une approche pluridisciplinaire de l’économie, à travers une analyse sociologique et historique.

    Voir aussi : La formation de l’esprit capitaliste chez Werner Sombart. Première partie

    Les prédispositions au capitalisme

    Sombart décide d’aller plus loin que l’analyse des seuls individus et de leurs aptitudes en s’intéressant aux grands groupes humains, les peuples historiques. Il remarque que certains peuples semblent avoir une prédisposition particulière pour le capitalisme. Ainsi, deux groupes de peuples ont des prédispositions différentes pour le capitalisme. D’un côté les peuples de héros montrent des dispositions particulières pour les entreprises violentes de grand style (brigandage, piraterie…).

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