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culture et histoire - Page 649

  • Condamner l'esclavage ? Oui, bien sûr ! Sans oublier, surtout, celui qui persiste encore aujourd'hui...(II/II)

    Dans le monde entier : Plus la couleur est foncée, plus l'esclavage moderne est présent... 

    Voici le deuxième document annoncé hier.

    Après le premier (publié le 30 novembre 2016, et qui donne une vidéo produite par Arte : "Chasseurs d'esclaves" (45'), ce second document (publié le 1er décembre 2016) donne lui aussi une vidéo : "Les esclaves oubliés", toujours produite par Arte, et toujours de 45 minutes...

    Bonne lecture, et bon visionnage !

    II : Deuxième commentaire et deuxième vidéo :

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/11/29/retour-sur-cet-esclavage-dont-on-ne-parle-pas-2-2-5880819.html

    Voilà notre "réponse" à Jean-Marc Morandini et à tout ce monde du politiquement correct, de la désinformation et du mensonge permanent...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/09/04/x-6172059.html

  • Entretien avec avec Jacques Heers 17 millions de victimes de la traite musulmane !

    17 millions de victimes de la traite musulmane.jpegÀ partir du VIIe siècle, les musulmans ont pratiqué une traite esclavagiste touchant à la fois les Européens et les Africains. Agrégé et docteur en histoire, Jacques Heers a été professeur des universités et directeur du département d'études médiévales à la Sorbonne. Il a consacré plusieurs ouvrages à l'esclavage médiéval en Méditerranée, aux Barbaresques et aux négriers en terre d'islam(1), qui viennent d'être réédités. Autant dire que nul n'est mieux placé que lui pour parler de la traite musulmane.

    Le Choc du mois : Y-a-t-il une spécificité de la traite musulmane ?

    Jacques Heers II y en a deux. Son importance quantitative, d'abord Les conquêtes musulmanes ont été d'une ampleur et d'une brutalité inédites. Et puis le fait que les musulmans ont ajouté une dimension religieuse à l'esclavage, en distinguant très nettement le « fidèle » de l’« infidèle ». En résumé, la théorisation du djihad et l'expansion territoriale musulmane aboutissent effectivement à l'apparition d'une forme d'esclavage tout à fait spécifique.

    Même si certains exégètes affirment le contraire, le Coran tolère parfaitement l'asservissement des « chiens de mécréants ». Confrontés à la question de l'esclavage, les docteurs de la loi rendaient en général le même verdict : le prisonnier infidèle doit demeurer esclave, même s'il se convertit aussitôt c'est la punition de sa mécréance passée. En revanche, le captif musulman, même ramené « chargé de chaînes », doit immédiatement retrouver la liberté.

    Théoriquement, le Coran interdit de réduire un musulman en esclavage, mais en pratique, les exceptions abondent, pour des raisons plus ou moins légitimes : les victimes sont de « mauvais musulmans », etc.

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  • De 1945 à 1968 Le prix de l’abdication de la droite

    On a peine à croire aujourd'hui, au vu de ce que le « quotidien de référence » est devenu, que l'article ci-dessous a pu paraître dans Le Monde. C'est pourtant le cas. Il y fut publié le 4 juillet 1968 sous le titre : « La droite et les événements »(1). Gilbert Comte, qui y fut journaliste durant vingt ans, nous a permis de publier à nouveau(2) ce texte, écrit « à chaud », extraordinaire de lucidité.

    Par Gilbert Comte

    Par son désarroi moral devant la crise universitaire et une abdication politique peut-être sans exemple dans sa récente histoire, la droite française n'aura pas médiocrement contribué à rendre les troubles de mai fort périlleux pour la nation. Pendant trois semaines, l’anarchie estudiantine put battre l'Etat, tituber entre l'incohérence et le vandalisme, tomber certains soirs en Sorbonne dans d'inquiétantes névroses, sans produire autre chose parmi nos conservateurs qu'une courtisanerie apeurée, ou des lamentations inefficaces.

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  • Un Prix Nobel dans l'oubli : Knut Hamsun, du pays des aigles et des loups

    Knut Hamsun, du pays des aigles et des loups.jpegEn 1890, un livre obtient dans toute l'Europe un succès fulgurant. Il s'appelle Faim ; Il est signé : Knut Hamsun. Trente ans plus tard l'écrivain norvégien, né Knut Pedersen, obtient le Prix Nobel de littérature. La publication en traduction française de son dernier roman, Le cercle s'est refermé, le rappelle à notre mémoire. Et permet d'aborder les rapports entre l'engagement politique et l'œuvre littéraire.

    On sait que le Prix Nobel se lança dans l'aventure, en croyant dur comme fer à cette histoire d'une grande communauté des peuples germaniques de la Norvège de Vidkun Quisling à la « Bourgogne » de Léon Degrelle. Sous hégémonie allemande, lui dira-t-on. Dialogue de sourds. De toute façon, vieillard obstiné, il n'était pas homme à faire les choses à moitié.

    Alors que son fils Arhild s'engageait dans les Waffen SS et combattait devant Leningrad, où il ramassait une Croix de fer que les correspondants du magazine Signal trouvèrent très photogénique, son vieux père écrivait en juin 1943 qu'Adolf Hitler était « un croisé et un réformateur » et qu'il voulait « créer une nouvelle époque et une nouvelle vie pour tous les pays, une unité durable entre les peuples pour le bien de chacun ».

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  • Georges Sorel, théoricien de la régénération sociale par la violence

    Georges Sorel, théoricien de la régénération sociale par la violence.jpegRevendiqué par Michel Charzat et Mussolini

    Georges Sorel, théoricien de la régénération sociale par la violence

    La réédition, aux éditions du Seuil, des Réflexions sur la violence (1), l'ouvrage le plus célèbre de Georges Sorel, fournira sûrement à quelques commentateurs l'occasion de revenir sur ce personnage peu banal, et qui a suscité des Jugements totalement opposés. Tandis que Jean-Paul Sartre, en effet, le traitait de « fasciste » et Henri Guillemin de « très petit monsieur », il était, pour Benedetto Croce, celui qui avait donné au rêve marxiste une forme nouvelle. Alors, où est le vrai, où est le faux ? Nous n'avons pas, quant à nous, la prétention d'apporter une solution à un problème aussi difficile. Et les éléments que nous versons au dossier posent plus d'interrogations qu'ils n'en résolvent.

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  • SACR TV, la chaine vidéo de nos amis du GAR sur Dailymotion et YouTube.

    https://www.dailymotion.com/search/sacr tv/videos

    https://www.youtube.com/user/SACRvideos/videos

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/02/24/sacr-tv-la-chaine-video-de-nos-amis-du-gar-sur-dailymotion-e-6214617.html

  • Ces mouvements fascistes qui ont choisi la résistance au nazisme

    Ces mouvements fascistes qui ont choisi la résistance au nazisme.jpegDécidément, où s'arrêtera le révisionnisme ? En 1984, un livre du Club de l'Horloge posait la question. Socialisme et fascisme  une même famille ? (Albin Michel) et y répondait par l'affirmative. Tout récemment, ce sont deux universitaires, MM. Handourtzel et Buffet, qui démontrent dans un essai au titre évocateur que La collaboration... à gauche aussi (Perrin, 1989). Autant de mythes soigneusement entretenus depuis plus de 40 ans sur la prétendue non compromission de la gauche avec le fascisme qui s'effondrent. Ceci acquis, c'est à un autre montage qu'il s'agit de s'attaquer, celui de l'équation fascisme = collaboration. Des mouvements - et non seulement des individualités - classés comme fascistes ou « d'extrême droite » ayant, en Europe, durant la dernière guerre, choisi la Résistance, il n'en manque pas. Place aux faits.

    Philippe Vilgier

    Qui furent les premiers résistants français ? La réponse d'Alain Griotteray dans son livre 1940 : La droite était au rendez-vous (Laffont, 1985) ne laisse planer aucun doute. Ce furent des nationalistes.

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  • Adieu, mon vieux ‟Minute”, par Francis Bergeron

    9560-20200225.jpgUne décision du tribunal de commerce en date du 29 janvier 2020 nous apprend, sans autres explications, que l’hebdomadaire Minute a été mis en liquidation. Ce journal satirique et d’investigation, sorte de Canard enchaîné de droite, a joué un rôle capital, exceptionnel même, dans l’histoire des droites françaises, et dans l’histoire à l’époque gaulliste, et ceci pendant près de 60 ans. Quand un confrère de cette importance disparaît, on ne peut s’empêcher de se demander : pourquoi cette disparition ? Et aussi : qu’aurait-il fallu faire pour l’éviter ?

    Malgré sa longue existence, malgré le prestige lié à son nom, marque d’une véritable indépendance d’esprit, Minute a connu des hauts et des bas : d’abord de fabuleux tirages, ceci dès son lancement, en 1962, de Gaulle régnant (mais il faut dire que nous étions encore dans l’âge d’or de la presse papier), jusqu’aux années 1980 (250 000 ventes hebdomadaires, essentiellement en kiosque). Minute, c’était le vaisseau amiral d’une imposante flotte de journaux de droite. Mais à partir de la fin des années 1980, commencèrent les difficultés. Des difficultés internes, mais aussi celles liées à une montée de l’ostracisme et du sectarisme à son égard.

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