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culture et histoire - Page 652

  • Non, le nationalisme n’est pas un péché (texte de 2007)

    Renaissance catholique a organisé son université d’été du 14 au 17 juillet 2007 dans le cadre magnifique de Grand’Maisons à Villepreux, autour du thème : Le nationalisme est-il un péché ?, thème actuel, puisqu’en face des assauts socialistes et mondialistes, ce terme a toujours mauvaise presse, en Europe tout au moins.

    Après le mot de bienvenue de Jean-Pierre Maugendre, président du mouvement, qui salua le rappel à Dieu de Daniel Raffard de Brienne décédé le 7 juillet, après avoir appris la parution du motu proprio concernant l’officialisation de la messe de saint Pie V, dont il avait fait l’un des combats de sa vie, il appartenait au professeur Claude Rousseau de poser la question sur le plan philosophique : « Qu’est-ce qu’une nation ? ». Une nation, c’est un peuple qui a pris conscience de lui-même et qui a accepté des lois, c’est-à-dire qui a construit un État. L’homme étant un être fini, la philosophie traditionnelle pense que les nations sont indispensables pour que chacun puisse aimer son prochain. Seul Dieu peut aimer tous les hommes. Comme disait Maurras, qui fut souvent cité durant ces quatre jours, la nation est d’abord une « amitié ». C’est pourquoi l’Église traditionnelle et les papes ont toujours défendu un nationalisme sain.

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  • René Cagnat : L'Eurasie et l'Europe face aux superpuissances et à l'islam

  • Enzo Sandré, responsable national de la jeunesse d'AF, répond aux questions du Média Pour Tous pour l'émission Micro Sauvage

    Enzo sandré nous éclaire, le temps d'une rencontre, sur le fonctionnement et les principes de l'Action française. Toutes les questions qui nous brûlaient les lèvres ont trouvé réponses. Alors que la liberté d'expression est en péril, nous nous engageons à donner la parole à toutes les personnes qui ont des choses à dire. Enzo est de ceux-là.

    Merci à cette équipe de journalistes de nous laisser la parole pour répandre au plus grand nombre l'idée royale !


    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Les lacunes d’un dictionnaire

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    Si les fêtes de Noël et du Jour de l’An sont maintenant passées, il est toujours temps de s’offrir Le dictionnaire des populismes sous la direction d’Olivier Dard, de Christophe Boutin et de Frédéric Rouvillois (Éditions du Cerf, 2019, 1213 p., 30 €). Sur la lancée du Dictionnaire du conservatisme paru deux ans auparavant chez le même éditeur, le trio directeur a une nouvelle fois sollicité 107 auteurs de douze nationalités afin de traiter d’un sujet épineux, polymorphe et difficilement définissable : le populisme. Il en découle 263 notices, soit une somme considérable le plus souvent appréciable.

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  • De Renan à Maurras

    Article paru en 2008 dans L'Action Française 2000, dans la rubrique "Grands textes politiques", sous le titre "Qu'est-ce qu'une nation ?". Cette rubrique, qui a pris la suite de celle consacrée au "Trésor de l'Action française", propose dans chaque numéro le commentaire d'un texte tiré d'un classique de la science politique. Le commentaire est toujours précédé du texte en question.
    « Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n'en font qu'une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L'une est dans le passé, l'autre dans le présent. L'une est la possession en commun d'un riche legs de souvenirs ; l'autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l'héritage qu'on a reçu indivis. L'homme, Messieurs, ne s'improvise pas. La nation, comme l'individu, est l'aboutissant d'un long passé d'efforts, de sacrifices et de dévouements. Le culte des ancêtres est de tous le plus légitime ; les ancêtres nous ont faits ce que nous sommes. Un passé héroïque, des grands hommes, de la gloire (j'entends de la véritable), voilà le capital social sur lequel on assied une idée nationale. Avoir des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent ; avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore, voilà les conditions essentielles pour être un peuple. On aime en proportion des sacrifices qu'on a consentis, des maux qu'on a soufferts. On aime la maison qu'on a bâtie et qu'on transmet. Le chant spartiate : «Nous sommes ce que vous fûtes ; nous serons ce que vous êtes» est dans sa simplicité l'hymne abrégé de toute patrie.

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  • Bistro Libertés avec Philippe David : La République sans partis

    Pour ce premier numéro de l’année 2020, Martial Bild et les sociétaires reçoivent Philippe David, journaliste à Sud Radio. Au programme des débats :

    Faut-il brûler Matzneff en place publique ?

    L’affaire Matzneff secoue le monde intellectuel français qui, pendant des décennies, a considéré qu’il fallait prudemment dissocier littérature et morale.
    Mais le scandale emporte tout sur son passage. Dès lors, faut-il brûler Matzneff en place publique ? Ou plus encore, ouvrir le « procès de Nuremberg » de la pédophilie ?

    2020 : La République sans partis

    Les partis sont inexistants dans le débat sur la réforme des retraites tant dans la rue que dans les assemblées…
    Ils sont incapables d’intéresser les Français aux enjeux des Municipales…
    Les partis politiques se rabougrissent, se fissurent, explosent puis disparaissent.
    De Gaulle combattait les partis qui ne « pouvaient pas gouverner le pays ». 60 ans plus tard, les faits lui donnent-ils raison ?

    https://www.tvlibertes.com/bistro-libertes-avec-philippe-david-la-republique-sans-partis

  • Le fascisme selon le conservatisme

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    2019 a marqué les cent ans d’un mouvement qui a révolutionné le monde : le fascisme. Spécialiste de la Première Guerre mondiale dans les Balkans, Frédéric Le Moal s’intéresse aussi à l’histoire contemporaine de la péninsule italienne. Ainsi cet italophone a-t-il rédigé une biographie de Victor-Emmanuel III en 2015 et fait paraître un ouvrage récent défendant l’action du pape Pie XII. Il a auparavant travaillé sur le régime politique italien entre 1922 et 1943, voire 1945.

    L’auteur reconnaît volontiers que le fascisme qui, au contraire du maxisme-léninisme et du national-socialisme, n’a jamais eu de doctrine définitivement fixée, car constitué de divers courants parfois rivaux dont se joue et se sert Benito Mussolini. N’hésitant pas à puiser dans les travaux de Jean de Viguerie, de Xavier Martin et de François Huguenin, Frédéric Le Moal estime que le fascisme provient de la gauche, en particulier de l’extrême gauche.

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