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culture et histoire - Page 652

  • Sur le site officiel de l'Action française : Europe : la leçon Capétienne, l’éditorial de François Marcilhac.

    «  L’Europe, comme civilisation, comme Histoire, est bien vivante, a tweeté le Prince le 12 février. Mais au lendemain du Brexit, l’Union Européenne doit s’interroger sur sa capacité à fédérer autour de seuls principes économiques ou supranationaux.  »

    La parole princière se fait de moins en moins rare, et nous ne pouvons que nous en féliciter ! Non que le comte de Paris soit amené à s’exprimer sur l’actualité pour s’exprimer : il n’est pas un commentateur politique, mais sa fonction est bien d’éclairer les Français sur les grands enjeux et les grands principes de la politique française.

    Comme il le soulignait en conclusion d’un texte remarqué, publié à la fin de janvier, sur son blog et intitulé  : «  Il nous faut retrouver le temps du politique  » : «  Il est urgent de ne plus attendre. La France a de nombreux atouts. Son existence millénaire lui donne une intelligence exceptionnelle des relations internationales et le fait qu’elle soit une grande nation sans volonté de puissance impériale devrait lui permettre de jouer un rôle décisif dans l’équilibre et la composition des États en vue des actions communes imposées par les impératifs sociaux et écologiques », alors que, «  tenue par une Union européenne frappée d’inertie, [elle] ne sait pas comment jouer son rôle spécifique dans le concert des nations  » [1].

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  • « La nation au 21ème siècle : persistance d’un sentiment refoulé » par Lucienne Bui Trong

    Arc de triomphe

    La nation se conçoit comme un groupe doté d’une organisation politique, installé sur un territoire et personnifié par une autorité souveraine. Résultant d’une histoire commune, elle suppose un sentiment d’appartenance qui, dans les moments de crise, suscite des comportements généreux pouvant aller jusqu’au sacrifice patriotique. Nul mieux qu’Ernest Renan, en 1882, n’en a exprimé l’essence : « Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n’en font qu’une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis ».

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  • Luther pire que Marx ?

    Luther pire que Marx ?.jpegSi Marx est mort sans laisser de testament, tel un vampire trop vite repu de sang pour être en mesure d'honorer ses promesses de longévité, c'est le fondateur allemand de la Réforme « évangélique » qui est peut-être bien, avant et après lui, le véritable spectre qui hante l'Europe et le monde depuis plus de quatre cents ans. En les dévastant.

    De même que les lois de la physique nous montrent un devenir de la matière fait de ruptures formelles sur fond de flux informes et continus, comme des terres qui émergent au sein des flots mêmes qui les engloutiront un jour, de même l'histoire humaine nous livre souvent le spectacle récurrent de légitimités politiques et spirituelles portant en leur sein le principe des contestations qui contribueront à les ruiner. Dès lors, si l'on prend la commodité, comme le fait couramment la gent intellectuelle et progressiste, d'appeler « révolution » ou « modernité » la conception philosophique (d'origine occidentale) qui érige le principe de contestation des pouvoirs établis en valeur suprême de la morale et de la foi, il faut infirmer, à la lueur de la dernière décennie, la phrase de Jules Monnerot décrétant qu’ « il n'y a jamais eu qu'une seule révolution dans l'Histoire, la marxiste », pour la corriger en celle-ci : il n'y a jamais eu qu'un seul révolutionnaire idéologique dans l'Histoire, qui se nomme Martin Luther.

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  • Mercredi 19 février : l'émission Synthèse sur Radio Libertés (télévisée) en hommage à Roger Holeindre

    RL 222 2020 02 19 HOMMAGE RH.jpg

    Les précédentes émissions cliquez ici

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    Le livre "C'est Roger..." cliquez là

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  • Communisme égale nazisme, c’est enfin admis !

    Communisme égale nazisme, c'est enfin admis.jpeg

    Directeur de recherches au CNRS, Stéphane Courtois est considéré comme l'un des spécialistes mondiaux de l'histoire des totalitarismes. La publication de son Livre noir du communisme(1), vendu à plus d'un million d'exemplaires, en a également fait un polémiste de choc. Avec son tout nouveau Dictionnaire du communisme(2), l'historien dépasse la seule dimension criminelle du communisme. Il répond aux questions sur son passé maoïste, la confiscation de l'historiographie par les marxistes... et Guy Môquet

    Le Choc du mois : Commençons, si vous le voulez bien, par les questions sur votre itinéraire et vos convictions. Vos adversaires vous présentent comme l'historien autoproclamé du communisme représentant la droite catholique. Ailleurs, on peut lire que vous êtes un ancien mao. Qui a raison ?

    Stéphane Courtois : J’ai effectivement lu avec beaucoup de surprise, dans un article du Nouvel Observateur de juillet 2006, que j'étais « l’idéologue de la droite catholique ». Pour cela, il eut d'abord fallu que je sois catholique, ce qui n'est pas le cas, même si je donne un cours d'histoire du communisme dans une université catholique de Vendée - c'est d'ailleurs l'honneur de ces catholiques de faire passer l'appréciation des compétences professionnelles avant les appartenances religieuses. Et serais-je stigmatisé de la même manière si j'étais de « la gauche catholique » ?

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  • « Les habits élimés du post-colonialisme » par Jean-Gérard Lapacherie

    Article postcolonialisme

    Le post-colonialisme est ce moment qui « vient après le colonialisme », de la même manière que le postcommunisme est ce qui suit la disparition du communisme comme mode d’organisation de pays. Pourtant, la seule « postériorité » n’épuise pas le sens. Le postmoderne ne désigne pas seulement ce qui vient après le moderne, lequel n’a pas disparu, puisque de nombreux artistes, architectes, écrivains, critiques, hommes politiques, etc. s’en réclament toujours. Ce n’est pas non plus de l’antimoderne ; c’est plutôt un abandon de la téléologie qui sous-tend le grand « récit » de l’art moderne. A Montpellier, l’architecte du quartier Antigone a emprunté des éléments décoratifs à l’architecture classique et néoclassique, laquelle est tenue depuis près d’un siècle pour close ou « ringarde » et inadaptée au monde « moderne ». De la même manière, le post-colonialisme est aussi une négation de l’aire de civilisation ou culturelle d’où le colonialisme a ou aurait émergé, à savoir ce que l’on nomme l’Occident. Au XVIIIe siècle, on aurait dit du mot post-colonialisme qu’il est propre au vocabulaire de l’école. Or le post-colonialisme, ce sont aussi des romans ou des récits, de l’art, de la peinture, de la musique, de la poésie, des écrivains et des écrivaines, Ananda Devi, Nurudin Farah, Edouard Glissant, Chantal Spitz, pour ne citer que ceux-là, en un mot : des « écritures » (1).

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  • Joseph de Maistre : Considérations sur la France.

    joseph de Maistre considérations sur la France.jpegHors le petit monde catho tradi - qui l'invoque bien plus qu'il ne le lit -, Joseph de Maistre n'a guère bonne presse à ce qu'il est convenu d'appeler l'extrême-droite. Dans un de ses dialogues de Clairvaux avec Cousteau, Rebatet l'exécute sommairement « Joseph de Maistre est disqualifié pour avoir écrit Du Pape. Il justifierait, et je le déplore, l'horreur qu'inspire aux progressistes le beau mot "réactionnaire" »

    Je ne tenterai pas de plaider pour Du Pape, qui, même littérairement, est plutôt décevant. Mais je défendrai Les Soirées de Saint-Pétersbourg, le petit Essai sur le principe générateur des constitutions politiques (qu'Evola cite longuement dans le chapitre de Révolte contre le monde moderne sur la royauté traditionnelle) et d'abord les Considérations sur la France.

    « Il n’y a plus de souveraineté en France »

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  • MEDIATEURS et DIPLOMATES, par Frédéric Winkler.

    Mon père, tu as apporté dans ces lieux l’art de la guerre de ce monde qui est au-delà du grand lac ; nous savons que dans cet art tu es un grand maître, mais pour la science et la ruse des découvertes, pour la connaissance de ces bois et la façon d’y faire la guerre nous l’emportons sur toi. Consulte-nous et tu t’en trouveras bien. » (Déclaration d’un Sachem au marquis de Montcalm, 5 aout 1757)

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