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culture et histoire - Page 653

  • Théologie de Joseph de Maistre

    Théologie de Joseph de Maistre.jpegpar Marc Froidefont (Editions classiques Garnier).

    Disons-le d'emblée, il s'agit là d'une remarquable étude menée dans l'alliance d'une grande érudition philosophique, théologique et littéraire, et d'une clarté d'expression admirable, bien digne de son sujet.

    Joseph de Maistre est en effet un des plus grands écrivains en langue française. Rappelons qu'il n’était pas Français mais Savoyard, diplomate au service de son pays, le royaume de Piémont-Sardaigne.

    Hors de question, dans ces quelques lignes, d'aborder le fond des thèmes étudiés de la pensée maistrienne.

    Ils sont ordonnés en trois parties : la création, la chute, le retour vers Dieu.

    Dans la première, en 8 chapitres, relevons l'exposé des grandes idées maistriennes sur la grandeur de l'homme, sur l'homme image de Dieu, sur l'intelligence, sur la liberté de l'homme.

    La deuxième partie, en 17 chapitres, comme son titre l'indique, porte sur le péché originel et ses conséquences sur la condition humaine confrontée au mal et à la mort.

    La troisième, en 10 chapitres (le temps, l'histoire, les rois et les juges, la révolution française), est consacrée à ce que l'on peut sans doute désigner comme l'espérance maistrienne (et peut-être les illusions).

    Citons ici au moins les lignes de la belle conclusion de Marc Froidefont sur Maistre : « Sa force est d'avoir combattu les Lumières et les idées révolutionnaires en montrant que, loin d'être un progrès, les idées nouvelles ne révèlent que le néant, la vacuité, des entreprises humaines, lorsque ces dernières, plutôt que de répondre à la sollicitude divine, préfèrent l'orgueil d'une économie coupable. »

    Insistons encore sur le fait que, dans ce livre de 500 pages, Marc Froidefont, agrégé de philosophie et docteur en poétique et littérature, prouve très agréablement combien une analyse très minutieuse des idées complexes du grand écrivain catholique peut s'exposer sans la moindre lourdeur technique.

    BA. Reconquête Août-septembre 2016

  • Sur Sud Radio avec André Bercoff, Valérie Portheret : Deuxième guerre mondiale : "75 % des Juifs vivant en France ont survécu"

    André Bercoff a reçu l’historienne Valérie Portheret, auteure du livre « Vous n’aurez pas les enfants » (aux éditions XO documents).


    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/02/09/sur-sud-radio-avec-andre-bercoff-valerie-portheret-deuxieme-6211313.html

  • Colloque de l'Action Française : Au service de l’Ecologie intégrale.

    Date / Heure
    Date(s) - Samedi 09/05/2020
    14:00 - 22:00

    Colloque organisé par Le bien commun, L’Incorrect et Politique magazine.

    Annotation 2020-02-01 2143.jpg

    https://www.actionfrancaise.net/evenement/colloque-au-service-de-lecologie-integrale/

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/
  • Yvan Benedetti commente l'actualité

    1435217465.jpg

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2020/02/07/yvan-benedetti-commente-l-actualite-6211064.html

  • Julien Freund : La fin des conflits ?

    Julien Freund.png

    Julien Freund : La fin des conflits ? par Chantal Delsol

    Ex: https://www.chantaldelsol.fr

    Communication prononcée au colloque Julien Freund, Strasbourg, 2010

    970348252.jpgOn sait que Julien Freund ne croit pas à la fin possible des conflits dans le monde humain. C’est bien d’ailleurs ce postulat, fondamental dans sa philosophie, qui l’avait opposé à son premier directeur de thèse, Jean Hyppolite, l’avait conduit à chercher un autre directeur de thèse qu’il avait trouvé en la personne de Raymond Aron, et avait occasionné un débat pathétique et drolatique avec Hyppolite lors de la soutenance de thèse.

    L’accusation d’utopisme porté par Freund aux pacifistes ne l’englue pas dans un empirisme cynique, mais laisse la porte ouverte à une espérance qui est d’une autre sorte. Je voudrais montrer que cet idéal, outre qu’il marque l’empreinte religieuse dans l’esprit de notre auteur, signe la marque de son temps : il n’a pas pu voir quel genre de « fin des conflits » est attendue aujourd’hui, tout autre que celle des utopies présentes à son époque. Ce qui montre l’inscription de sa pensée dans une époque, en même temps que sa pérennité.

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  • Dans l'Incorrect, une liste utile des médias royalistes...

    La Rédaction a apprécié le "site royaliste quotidien", "consacré à l'actualité", "très productif" : le rajeunissement de notre équipe et la conséquente chute spectaculaire de sa moyenne d'âge (plus que divisée par deux : moins de quarante ans) explique évidemment cette réactivité, ce dynamisme qui sont remarqués par tous...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La voracité géopolitique des USA

    La voracité géopolitique des USA.jpeg

    L'opinion publique croit volontiers que les États-Unis d'Amérique sont entrés dans une période d'hégémonie planétaire au cours du XXe siècle en suivant les orientations de l'école anglo-saxonne de géopolitique. Or la rapacité de ce pays à s'emparer de territoires n'est pas un accident ou une mauvaise manie prise après deux conflits gigantesques. Cette inclination à la prédation mondiale, stimulée par la « Destinée Manifeste » (1845), le mythe puritain néo-biblique d'établir une Jérusalem terrestre et la haine profonde du vieux monde européen, date des origines mêmes de l'entité yankee.

    Les causes de la Guerre d'Indépendance américaine (1775-1783) sont variées. Outre le souhait des treize colonies d'Amérique du Nord d'être représentées au Parlement à Londres et le mécontentement des colons de payer de nouvelles taxes sur les journaux, les documents officiels, les almanachs, le thé, le verre, l'huile, le plomb, le papier, etc., la révolte des Insurgents s'explique aussi par le refus obstiné du roi anglais George III de les autoriser à s'emparer des immenses terres fertiles amérindiennes situées entre les monts Appalaches et le Mississippi. L'indépendance de 1783 assure de facto l'annexion des « territoires indiens » renforcée en 1803 par l'achat de la Louisiane française.

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  • La bataille de Stonne, Ardennes, 1940

    Renaud Camus Même le carnage du Bataclan n'a pas réussi à réveiller le dormeur France. 1.jpegEnfin un livre qui fait un sort aux clichés sur 1940 ! Dominique Lormier fait connaître, par son travail, un épisode de cette tragique année pratiquement inconnu du grand public. Peu de Français connaissent, en effet, le nom de ce petit village des Ardennes, Stonne, qui vit en mai 1940 l'une des batailles parmi les plus acharnées de la campagne de France. Le 10 mai 1940, l'armée allemande lançait son offensive sur le front occidental, des Pays-Bas au Luxembourg. Les troupes franco-britanniques se portèrent au secours de la Belgique, tombant dans le piège tendu par les Allemands qui, profitant de l'absence du gros des troupes franco-anglaises, percèrent le front à Sedan, là où le dispositif français était faible. Les Allemands bénéficièrent d'une supériorité écrasante en infanterie, chars et avions dans ce secteur. Ils furent aidés en cela par l'aveuglement et la rigidité intellectuelle de l'état-major français qui considérait les forêts des Ardennes comme infranchissables par des divisions blindées et a persisté à considérer, contre toute évidence, que l'offensive allemande dans ce secteur n'était qu'une manœuvre de diversion.

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